On peut toujours s'entendre

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On peut toujours s'entendre est une émission de télévision française qui devait initialement être consacrée à la médiation et présentée par Laurence Bobillier depuis le 16 septembre 2006 chaque samedi après-midi sur France 3.

Sommaire

[modifier] Principe de l'émission (source : Communiqué de France 3 de fin juin 2006)

France 3 et la société de production Néria présentent un magazine interactif du droit et de la médiation.

Dans une période tendue où les conflits de toute nature se multiplient dans les familles, dans les entreprises, dans les quartiers… la télévision du service public, sur la demande de Patrick de Carolis, président de France Télévisions, ouvre son antenne et met tout en œuvre pour proposer des pistes de résolution avant d’aller à la procédure juridique.

Présenté par Laurence Bobillier (journal télévisé de France 3), le magazine a pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux questions que se pose le téléspectateur citoyen de plus en plus confronté dans sa vie quotidienne à des litiges de tous ordres. Le but : écouter, répondre, accompagner et aider à trouver un terrain d’entente.

Les médiations qui seront exposées au cours de l’émission seront élaborées en collaboration étroite avec les médiateurs qui ouvrent chaque jour des issues aux conflits de tous ordres, dans toute la France et avec, bien sûr, les services du Médiateur de la République. (plusieurs rencontres ont déjà eu lieu avec Jean-Paul Delevoye qui interviendra ponctuellement)

L’émission aborde des sujets aussi variés que la santé, le patrimoine, le voisinage, le travail, la consommation, la famille, les discriminations, les administrations, les finances…

Elle s’appuie sur des ressources internes à l’émission, une équipe d’experts mobilisés et compétents, les meilleurs au plan technique comme au plan humain, et un réseau exponentiel de téléspectateurs, qui pour avoir été confrontés aux mêmes problèmes que les témoins, partagent leur vécu, livrent leurs problèmes ou solutions et objectivent un « après » positif et encourageant.

Le magazine sera diffusé tous les samedis à partir du 9 septembre et se compose de 3 parties :

  • L’étude d’un cas résolu

Récit d’une histoire qui aurait pu très mal finir mais qui est résolue ou en voie de résolution. Exemple : La famille Blanc a trouvé à louer sur internet une villa dans une station balnéaire. 15 jours de vacances bien méritées s’annoncent. Mais à l’arrivée sur place, la famille déchante... Exposition des faits, gestion de la crise et dénouement. Informations pratiques sur la location à distance Objectif : montrer que la conciliation est possible, inciter à trouver des solutions par ses propres moyens.

  • Un cas à exposer en plateau

Un conflit à résoudre en temps réel. Non content de télécharger illégalement de la musique et des films, un mineur s’est moqué ouvertement des profs de son lycée sur son blog . Résultat : il est exclu du lycée et poursuivi par la justice. Comment faire pour que ces erreurs de jeunesse ne pénalisent pas ses études et son entrée dans la vie de jeune adulte ? Exposition des faits, débat avec l’incriminé entouré de ses parents, le CPE du lycée et un expert en droit sur les nouvelles technologies Informations pratiques sur les usages illégaux d’internet Objectif : éclairer sur la nature d’un préjudice, les recours possibles et les pistes pour d'autres situations dans la même problématique

  • Le film d’une médiation

Concrètement, la médiation, comment ça se passe ? 1- Interview de chacune des parties qui exposent leurs griefs et leurs demandes 2- Séance de médiation : captation par 3 caméras neutres, aucune intervention des journalistes. Controverse et dialogue : arguments, justifications, expression de la souffrance. Chacun expose ses griefs c’est le moment exutoire où tout ce qui a été subi peut se libérer dans la parole. Exposition du rôle du médiateur. 3- Après coup, interview de chacune des parties qui font le bilan et leur ressenti.

Les parties sans perdre la face, trouvent une issue au conflit en se rejoignant sur des positions mutuellement acceptables. Même si chacun n’a pas obtenu tout ce qu’il voulait, il a écouté et compris les arguments de l’autre.

Objectif : faire connaître le travail des médiateurs et inciter à faire appel à eux.

Par leur pratique quotidienne dans le cadre de l’émission quotidienne « Les Maternelles » diffusée tous les matins sur France 5, nos équipes sont familiarisées à la sélection des invités et au respect de leur intimité et de leur témoignage. Le temps passé en interviews de préparation, la qualité de l’écoute de nos journalistes font que les témoins ne sont jamais instrumentalisés mais qu’ils libèrent une parole authentique forte en émotions et en enseignement pour les téléspectateurs. Des médiations familiales ont d’ailleurs déjà fait l’objet de reportages et de débats en plateau sur cette émission.

Il nous faut tourner la captation filmique d'une séance de médiation avant les départs en vacances. Vous pouvez nous y aider dès aujourd’hui.

Il est prévu aussi de décliner le magazine hors du plateau : le site internet avec ses chats d’experts, ses forums de discussion thématiques, son « réseau d’usagers », sa plateforme vidéo, audio et e.mails sera un espace de dialogue permanent.

[modifier] Réserves sur l'émission

Le premier tournage d'une situation de médiation a été réalisée avec un médiateur de Grenoble sur une affaire de prud'hommes.

La production rencontre des difficultés à trouver des réunions de médiation susceptibles d'être filmées, se heurtant notamment aux réserves émises par la Chambre syndicale de la médiation[1] qui a attiré l'attention sur le caractère confidentiel des entretiens qui fonde précisément la spécificité de cette discipline.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe