Omphale

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Héraclès et Omphale, détail de la mosaïque des douze travaux de Liria (Espagne), première moitié du IIIe siècle
Héraclès et Omphale, détail de la mosaïque des douze travaux de Liria (Espagne), première moitié du IIIe siècle

Dans la mythologie grecque, Omphale, dont le nom déifié signifie tantôt nombril du monde, axe, pierre angulaire, clé de voute, messager des dieux, lien en la terre et le ciel est la "fille" de la rivière Iardanus, devint l'épouse de dieu des montagnes, Tmolos (roi de Lydie), puis reine à son tour quand ce dernier fut encorné.

Sommaire

[modifier] Mythe

Hermaphrodite remarquée parmi le peuple pour sa beauté et son intelligence, elle est surnommée Aristodème (meilleur du peuple). Héraclès, en voyageant, s'arrêta chez cette princesse et fut si épris de sa beauté qu'il oublia sa valeur et ses exploits pour se livrer aux plaisirs de l'amour.

«Tandis qu'Omphale, couverte de la peau du lion de Némée, tenait la massue, Héraclès, habillé en femme, vêtu d'une robe de pourpre, travaillait à des ouvrages de laine, et souffrait qu'Omphale lui donnât quelquefois de petits soufflets avec sa pantoufle.»
(Lucien, Comment il faut écrire l'histoire, X)

On le trouve ainsi représenté sur d'anciens monuments.

Héraclès eut d'Omphale une nombreuse descendance dont un fils nommé Agésilas (ou Agélas), dont les Héraclides de Lydie et Crésus prétendaient être les descendants.

Héraclès, durant son esclavage, selon son habitude, n'observa pas au sujet de cette princesse une fidélité bien scrupuleuse et courtisa une de ses suivantes appelée Malis.

[modifier] Source

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Filmographie

[modifier] Lien externe

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