Octave de Barral

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Le comte Octave de Barral, né en 1877 et mort en 1915 d'une famille de vieille noblesse, était orateur, politique et historien.

[modifier] La vie de Barral

Le comte Octave de Barral se maria à Geneviève de Beaufranchet, de ce mariage sont nés deux enfants : Louise et Fernand.

Octave de Barral fut un des personnages importants de l’Action française, par ailleurs ami de Charles Maurras, c'est d'ailleurs Maurras qui écrivit La vie et la mort d'Octave de Barral. Il créa la Fédération des sections d'Action française de Paris et de la banlieue, dont il fut le secrétaire général.

Il était vice-président de La revue hebdomadaire où il rédigeait une rubrique de politique extérieure et il collabora régulièrement à La Revue critique des idées et des livres. Octave de Barral était remarquable par sa culture: il parlait plus de 6 langues. Fort de son érudition en histoire et de ses nombreuses connaissances en politique étrangère, il avait pressenti avant la plupart des personnages politiques contemporains la Première Guerre mondiale.

Quand la guerre arriva, Barral ne pensa qu'à une chose : être des soldats qui vont au front. Il s'efforça de faire partie du service armé, dont on lui refusait l'accès à cause de sa myopie et de son âge (36 ans). Il se trouvait classé pour la mobilisation dans les services auxiliaires, comme tous les hommes de son rang. Mais Barral était de ceux qui voulait être des combattants. Sur le journal on a d'ailleurs pu lire: "(...) il dut déployer toute l'éloquence qu'on lui connaît pour persuader à l'autorité militaire qu'on tire très bien avec des lunettes." Il réussit à être intégré au service armé, mais il s'efforça à ne pas être laissé au dépôt avec les gens de sa classe, il voulait aller au feu. Barral partit fin août.

Le 22 septembre, au nord de Verdun, il eut la cuisse droite labourée par un éclat d'obus. Un peu plus tard il précisait à Georges Valois que "cette plaie négligeable était profonde de 33 centimètres". Il se reposa en attendant que sa blessure ne se cicatrise. Il repartit au front dès qu'il le put. Tous ses camarades de combat disent qu'il était un "homme courageux, toujours prêt pour les plus sales filons et complaisant envers tous".

Octave de Barral est tué dans la nuit du 4 au 5 août 1915 alors qu'il était en sentinelle volontaire dans un poste avancé, il reçu une balle à la tête et tomba sur le coup. Un sous-lieutenant de son régiment a écrit une lettre à Madame la Comtesse de Barral dans laquelle il dit "A jamais il restera l'exemple qu'il faut suivre pour réaliser toutes les vertus militaires, pour personnifier l'héroïsme le plus pur".

Octave de Barral fut décoré de la Croix de guerre et cité à l'ordre de l'armée.