Nicolas Roze

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L'abbé Nicolas Roze est un compositeur français né à Bourgneuf Lien vers un homonyme? en 1745 et mort à Saint-Mandé en 1819.

[modifier] Biographie

Enfant de chœur à la Collégiale Notre-Dame de Beaune, Nicolas Roze est remarqué pour sa belle voix et reçoit une bonne formation musicale. Il n'a pas douze ans lorsqu'il compose un motet avec orchestre. Il est invité à entrer comme page dans la musique du Roi, mais ses parents préférèrent lui faire terminer ses études au collège de Beaune puis au séminaire d'Autun.

Maître de musique à Beaune de 1767 à 1769, il y fait exécuter une messe de sa composition, et se rend à Paris pour la présenter à Antoine Dauvergne, surintendant de la musique du roi. Celui-ci lui commande le motet Dixit insipiens, donné au Concert Spirituel en 1769. Sa première œuvre publiée est un Quatuor pour flûte et cordes en do mineur (1769).

Après avoir passé quelques années à la cathédrale Saint-Maurice d'Angers, il se fixe à Paris où il devient en 1775 maître de chapelle à l'église des Saints-Innocents. En 1779, après une dispute avec les autorités ecclésiastiques, il se consacre à l'enseignement de la musique et rédige son système d'harmonie, qui est publié par La Borde.

Son motet Vivat in aeternum est exécuté lors du sacre de Napoléon Ier sous la direction de son élève Jean-François Lesueur. De 1807 à sa mort, il est bibliothécaire du Conservatoire.

Avec Adrien de la Fage, l'abbé Roze est l'auteur de la première méthode de serpent publiée

Franc-maçon, il est signalé comme membre des Loges Les Cœurs Simples de l'Étoile Polaire (1778-1779), Saint Jean d'Écosse du Contrat social (1783) et L'Olympique de la Parfaite Estime (1786) puis aux Neuf Sœurs (1806).

[modifier] Bibliographie

  • Jeannerot (Sylvie), L'abbé Nicolas Roze (1745-1819), maître de chapelle et bibliothècaire, thèse, Université Strasbourg 2, 1998
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