Nicolas Léonard Bagert Beker

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Nicolas Léonard Bagert Beker
Naissance : 18 janvier 1770
Obernai, France
Décès : 18 novembre 1840 70 ans)
Château de Mons, Aubiat,France
Origine : France France
Grade : 1806 : Général de division
Conflits : Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes : 1805 : Bataille d'Austerlitz
Distinctions : Grand-croix de la Légion d'honneur
Comte de l'Empire
Hommage : nom inscrit sur l'arc de triomphe

Sommaire

[modifier] Sa vie

Nicolas Léonard Bagert Beker, comte de Mons, né à Obernai le 18 janvier 1770 et mort en 1840. Il fut général de division en 1806, comte de l'Empire en 1807 et investi du redoutable honneur, en juillet 1815 d'accompagner l'empereur Napoléon du Château de Malmaison à l'île d'Aix.

Il servait dans un régiment de dragons lorsque la révolution française arrivant, lui fit franchir rapidement tous les grades inférieurs. IL devint successivement adjudant-général et général de brigade. En 1800, peu après la victoire de Marengo, où le général Desaix avait trouvé la mort, Nicolas Beker épousait, la sœur du général défunt. Il fut promu au grade de général de division sur le champ de bataille d'Austerlitz. Membre de la chambre des représentants dans les Cent-Jours , pair de France en 1819.

Fouché savait que le général Beker avait personnellement à se plaindre de l'Empereur: il lui fit donner la commission, par le gouvernement provisoire, de garder Napoléon Ier à la Malmaison, et de le surveiller. Ce fut par lui, que l'Empereur envoya offrir au gouvernement provisoire de marcher comme simple citoyen à la tête des troupes pour, repousser Blücher et continuer aussitôt sa route.

Napoléon avait comblé Beker de ses faveurs, en plus il avait reçu la Grand croix de l'Ordre du Mérite Militaire de Maximilien Joseph (Bavière). On ne sait pas positivement la cause des disgrâces qui suivirent de près ces faveurs. On a prétendu qu'il avait blâmé publiquement le système militaire suivi par Napoléon. Quoi qu'il en soit, on l'exila pendant plusieurs années dans le commandement de Belle-Isle en mer.

Le général Beker quitta Rochefort après que Napoléon se fut fatalement embarqué sur le Bellérophon. Arrêté à Orléans par les Prussiens et conduit à Paris comme prisonnier de guerre, il fut mis immédiatement en liberté. On lui offrit un commandement qu'il refusa.

Arrêté de nouveau à Poitiers, comme il retournait à son château de Mons, il demeura en surveillance jusqu'à la publication de l'ordonnance du 9 septembre 1816. Nommé grand-croix de la Légion d'honneur le 21 mars 1831, il avait égalemant reçu il mourut à Aubiat en son château de Mons, le 18 novembre 1840.

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile, côté sud.

Son fils unique, Napoléon Beker, filleul de l'Empereur et de l'Impératrice, né peu après son mariage, était officier du corps royal d'état-major. Il mourut le 21 avril 1929. Le général adopta alors le fils de sa soeur, Félix-Victor Martha, qui hérita de ses biens et du titre de comte de Mons.

Le cimetière d'Aubiat abrite la sépulture de Beker. Son épouse Antoinette Desaix (1764-1816), sœur aînée du général Desaix repose à ses côtés.

  • Félix Martha-Beker, neveu et fils adoptif du général Beker, est l'auteur d'une biographie du général Desaix rédigée d'après les papiers et les manuscrits rapportés d'Égypte par Desaix (Le Général Desaix. Étude historique, édition Perol, Clermont-Ferrand, 1852).

[modifier] Son nom

Nicolas Beker était le fils de Lienhart Bägert et de Francisca Dietrich. Au nom de Baegert, Nicolas fit ajouter - ou on ajouta - celui de Becker qui servait a indiquer la prononciation de ce nom alsacien. Ce nom se prononce "bècre" et non "békeur".

[modifier] Biographie

  • Général G. Becker. Trois caractères : Le conventionnel Joseph Becker, le lieutenant-général Comte Becker, le Maréchal Comte Molitor. 1928.
  • Régis de Saint-Jouan. Le général Beker, comte de Mons. 1955.
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[modifier] Liens internes

[modifier] Source

Almanach impérial de 1809.