Discuter:Nettoyage ethnique

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[modifier] "Grande guerre patriotique" et déportations "justifiées"

J'ai supprimé la phrase suivante de (feu ?) WikiMoi, qui relève véritablement du révisionnisme, avec utilisation du vocable soviétique pour désigner la Deuxième Guerre Mondiale : "En URSS, de nombreux peuples furent déplacés vers le Kazakhstan (notamment les Tchétchènes, en raison de leur collaboration active avec l'armée allemande lors de la Grande Guerre Patriotique."
-> remplacée (avec liens internes) par "En URSS, de nombreux peuples, des Allemands de la Volga aux Tchétchènes en passant par les Tatars de Crimée et les Meskhètes furent déportés vers le Kazakhstan par Staline et seulement autorisés à revenir dans leurs régions d'origine après la mort de celui-ci.", ce qui correspond à la réalité historique. --Pylambert 23 janvier 2006 à 23:45 (CET)

[modifier] 1601

Je n'ai rien contre la mention d'un fait que je ne connais pas. Par contre, je crois qu'il est impossible de parler de "communauté noire" en Angleterre ou d'Angleterre en 1601. Je ne discute pas du fond, qui mérite d'être un peu étayé, (à l'instar d'autres infos de l'article qui mériteraient probablement de l'être également), mais de la forme et du libellé. Compliments. Mogador 25 juillet 2006 à 08:45 (CEST)

Au vu des sources que je trouve, il est tout à fait inapproprié de faire mention de cette affaire dans un article sur le nettoyage ethnique, d'autant qu'il semble que cela n'ait eu aucun effet : [1] et [2]. Mogador 25 juillet 2006 à 23:01 (CEST)


"Je n'ai rien contre la mention d'un fait que je ne connais pas." Ah bon ?! Parce'que pour toi chaque fait historique que tu connais pas est faux ?! T'es pas le maître de wikipedia à se que je sache.


[modifier] épuration ethnique du peuple paléstinien

j'aimerai que l'on site aussi dans la longue liste du crime contre l'humanité qu'ai l'épuration ethnique celui de 1948 sur les terres de Palestine: « Il doit être clair qu’il n’y a pas d’espace dans le pays pour deux peuples. Il n’y a pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins, de les transférer tous. […] Pas un village ne doit rester, pas une tribu. Il n’y a pas d’autre solution. » Josef Weitz [1]. Le 4 avril 1948, a lieu la première guerre de Palestine (et non le 15 mai, comme l'affirment la quasi-totalité des ouvrages historiques sur la question). Elias SANBAR l'affirme avec force : L'amalgame qui est fait entre la première guerre de Palestine et la première guerre israélo-arabe n'est pas innocent. En confondant la première dans la seconde, on évite le débat sur l'expulsion massive des Palestiniens, présentée alors comme le résultat « accidentel » de l'entrée des Arabes en Palestine et de la guerre de défense des Juifs contre une « invasion extérieure ». Les Juifs y font figure d'agressés. Mais il y eut deux guerres : le 15 mai, date de l'entrée en guerre des troupes arabes, la Palestine est déjà conquise par les Israéliens, et les Palestiniens qui ont déjà laissé 14 813 morts sur le terrain, sont déjà des réfugiés. Le 14 mai 1948, jour du départ des forces britanniques, le Conseil national juif proclame à Tel-Aviv l'indépendance de l'Etat d'Israël. Le nouvel Etat est reconnu par Washington et Moscou. L'État palestinien, prévu lui aussi par l'ONU, ne voit pas le jour. Le nom de Palestine est rayé de la carte du Moyen-Orient. Le 15 mai, les forces des pays arabes entrent en Palestine. Le commandement des forces arabes est confié au souverain de Transjordanie, Abdallah, qui, après une entrevue avec Golda Meir, se laisse circonvenir par elle et accepte en secret le partage de la Palestine avec la perspective de s'emparer de la Cisjordanie. De véritables massacres se produisent, dont le plus célèbre ensanglante le petit village de Deir Yassine, où les hommes de Menahem Begin assassinent, le 9 avril 1948, 250 habitants. 750.000 à 800.000 Palestiniens ont dû quitter leurs foyers. Comme le montrent les travaux des « nouveaux historiens » israéliens, cet exode, loin d'avoir été déclenché par des appels arabes à la fuite – il n'en existe nulle trace –, résulte des combats eux-mêmes, au fil desquels s'affirme, du côté israélien, une politique d'expulsion de la population palestinienne. Cette détermination se prolongera, à la fin de la guerre, par la destruction des villages arabes, ou l'implantation en leur sein de nouveaux immigrants juifs, ou bien encore par la répartition de leurs terres entre les kibboutzim environnants. Le nouvel Etat met en place un système de lois (« Loi des absents ») visant à exproprier les terres des Palestiniens expulsés pendant la guerre. En 1948, le roi Abdallah de Jordanie annexe la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem. La bande de Gaza passe sous autorité égyptienne. Cela accentue le fractionnement de la communauté palestinienne. _____________________________________________________ [1] Directeur du Département de la terre au Fonds national juif. En 1948-1949, il présida le Comité du transfert, officieux jusqu’à la fin août 1948, officiel ensuite. A ce titre, il se posa en véritable chef d’orchestre de la destruction des villes et villages arabes, ou/et de leur restructuration en vue de l’installation d’immigrants juifs.