Muqali

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Muqali
Décès : 1223 ans)
Chine
Origine : Mongolie
Allégeance : Tribu des Djalaïr, Mongols ( Gengis Khan )
Grade : Général
Service : ~1190 - 1223
Faits d'armes : Bataille contre les Naïman en 1199 Siège de la chine du nord de 1215 à 1223
Famille : Télégätu-bayan(grand-père), Gu'un'ou'a, Tchila'oun-qayitchi, Djbeké, Bouqa, Tunggä, Qachi


Muqali (parfois écrit Mouqali) (????-1223) fut un membre de la tribu des Djalaïr, un compagnon d'armes de Gengis Khan et devint par la suite son général. Il fut l'un de ses hommes les plus fidèles. Le père de Muqali a sacrifié sa vie pour sauver celle de Gengis Khan. Il se distingua particulièrement durant la bataille contre les Naïman en 1199 et guida les troupes mongoles en Chine du Nord de 1215 à 1223, date où laquelle il est décédé.


[modifier] Les débuts

La famille de Muqali et les Djalaïr joignirent les forces de Gengis Khan assez tôt dans sa progression alors qu'il tentait de briser les Tatar avec l'aide de Wan-yen Siang de Chine ainsi que de Toghril des Kéraïts. Cependant, Muqali ne se démarqua que durant une bataille guidée par Toghril contre les Naïman du sud qui eux étaient commandés par le roi Gutchugudun vers l'année 1199. Lorsque que les Kéraïts se trouvèrent en mauvaise position suite à une attaque du général Naïman Köksé'u-sabraq, Gengis Khan envoya Muqali ainsi que Bo'ortchou, Boroqoul et Tchila'oun avec plusieurs centaines de cavaliers et ils écrasèrent les Naïman. Il participa à pratiquement toutes les batailles dans lesquelles Gengis Khan se trouvait. Selon les écrits de Rashid al-Din, il aurait eu un hongre noir avec des harnais d'argent qu'il perdit durant un combat contre les Kéraït. Il fut de ceux qui implorèrent Gengis Khan de ne pas exécuter son neuveu, Daritaï, qui avait joint momentanément les Kéraït. Gengis Khan suivit leurs conseils.

Lorsque Gengis Khan vainquit et rallia toutes les tribus pour la création de l'empire mongol, il fit une grande assemblée et n'oublia pas de remercier Bo'ortchou et Muqali de lui avoir dit lorsqu'il se trompait ( probablement par rapport à l'histoire avec Daritaï ). Il confia à Muqali et Belgutaï le côté oriental de l'empire mongol.


[modifier] La Chine

Gengis Khan avait décidé que la Chine était nuisible pour les mongols. Il attaqua la Chine du nord. Un général chinois, Ming-ngan, n'aimait pas les Kin et devint un très précieux allié qui connaissait les stratégies et faiblesses des ennemis de Gengis Khan. Muqali fut parmi les hommes les plus importants de Gengis et était à ce moment un général. Il combattit aux côtés d'autres généraux importants tels que Djébé et Samouqa-ba'atour des Saldji'out. Muqali assistait les Khitaï de Mandchourie, Djébé élargissait une brèche dans la Grande Muraille alors que Samouqa tenait Pékin en siège. Peu après les mongols détruisirent Pékin. Sa population fut anéantie. Les mongols ne purent cependant prendre la chine du nord mais effectuèrent, de 1213 à 1215, une campagne d'extermination où laquelle de trois à quatre millions de chinois périrent. Vers 1216, Gengis Khan confia à Muqali l'armée située en chine. Il fut aidé par Ye-liu Touqa, Ming-ngan et Che-mo. En 1217 il prit la ville de Ta-ming mais la perdit par la suite. En 1218 il prit T'ai-yuan et P'ing-yang.

Gengis Khan s'était maintenant lancé dans la guerre contre le Khwarezm. Muqali, qui avait pris Pékin, marchait maintenant sur la province du Chan-si. En 1220 il reprit Ta-Ming qu'il avait perdu quatre ans plus tôt ainsi que le sud de la province du Ho-pei, ensuite Jinan et Shandong. Un ambassadeur envoyé par le roi Siuan-tsong des Kin s'entretena avec Muqali puis se rendit en Afghanistan pour rejoindre Gengis Khan. Il arriva en 1221. Gengis Khan demanda à l'ambassadeur de Siuan-tsong d'abandonner Chen-Si, garder le Ho-nan et reconnaitre la suzeraineté mongole. Les chinois du nord voulurent garder Chen-si mais Muqali leur prit par la force et dévasta la capitale de Xi'an. Les chinois lui prirent P'ou-tchéou au nord du fleuve jaune mais Muqali y revint et prit de nouveau l'endroit. Muqali est mort en 1223. Il fut capable de retenir et même parfois d'attaquer les chinois de nord avec une force plutôt minime d'environ 20 000 hommes. Après sa mort, Gengis donna le commandement de son armée au fils de Muqali.

[modifier] Références

[1] Dominique Farale, De Gengis Khan à Qoubilaï Khan: La grande chevauchée mongole ISBN 2-7178-5162-3




Autres langues