Moulay Hafid Elalamy

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Moulay Hafid Elalamy est né à Marrakech en 1960. Il est aujourd'hui à la tête de la CGEM.

Issu d'une famille bourgeoise. Son grand-père vendait des voitures et son père dirigeait une agence locale de la banque du Maroc. Lorsque ce dernier meurt, Moulay Hafid Elalamy était agé de 10 ans, il eut dès son plus age à prendre des responsabilités afin de gérer avec sa mère le patrimoine de la famille.

[modifier] Cycle Universitaire

Mais n'abondannant pas ses études pour autant Moulay Hafid Elalamy eut son bac au lycée français Victor-Hugo ou il pratiquait plusieurs sports et ou il se distingua dans le hand-ball. Après avoir obtenu son bac, il part pour le Canada afin d'y effectuer ses études supérieurs en informatique par alternance. Dès la première année, il montre une certaine prédisposition dans certaines matières, cet alors que l'année suivante il dépose sa candidature pour l'enseigner « Ils m’ont d’abord ri au nez, puis ont fini par me donner ma chance. Au début, mon cours était très chahuté. À cause de mon âge, bien sûr. Certains étudiants n’acceptaient pas l’autorité de l’un de leurs condisciples. Il m’a fallu quelques cours pour asseoir ma légitimité. »

[modifier] Cycle professionnel

Après avoir décroché son diplôme, il intègre le ministère des finances du Québec: « Une expérience enrichissante, parce que j’étais en relation avec des dirigeants expérimentés qui acceptaient d’être conseillés par un jeune de 22 ans. » Il se réoriente rapidement dans les assurances où il gravit les échelons un à un jusqu'à devenir vice-président du groupe Solidarité-Unique. C'est lors d'une rencontre avec Robert Assaraf (directeur général du Groupe ONA) au Maroc en 1989, il lui présente son président Fouad Filali. Il lui propose de dirige la filiale la compagnie africaine d'assurance (CAA). Il accepte et rentre à Casablanca. Au Canada son patron n'y croit guère « Nous gardons le poste, la voiture et la maison à ta disposition. Dans trois mois, tu seras de retour parmi nous ». Ce qui renforça sa détermination et fait de la CAA la deuxième compagnie des assurances au Maroc. En 1994, fort de cet exploit, Abdellatif Filali lui propose le secrétariat général de l'ONA. Abdelaziz El Alami Hassani , anicen président de la BCM, qui à l'époque refusait que la banque aille sous contrôle de l'ONA raconte : « En tant qu’administrateur de la Compagnie africaine d’assurance, j’ai souvent eu l’occasion de le rencontrer. C’est un homme intelligent, avisé et très compétent. » Grâce à lui, l'ONA parvient à consolider les comptes et réorganise plusieurs pôle, recentre les activités du groupe sur certains métiers à fort potentiel et restructure entièrement les ressources humaines. Mais après avoir valorisé l'ONA à la bourse de Casablanca, Moulay Hafid Elalamy se résout à partir car la le recrutement de Gilles Denistry en tant que directeur général ne lui convenait pas. Pour ne pas le laisser s'échapper, Filali lui propose 10% de la CAA, mais Elalamy la décline car il désire son indépendance. Il n'a pas quitté l'ONA que le cabinet de courtage de laplace lui propose une association. Ne voulant pas le perdre Filali lui propose une participation à AGMA. Il ne refusera pas cette dernière offre. Aux commandes d'AGMA, il assainit le portefeuille puis développe le courtage, rachète deux cabinets (le SIA puis Lahlou-Tazi). Il introduit la société en bourse à 425 dirhams (39€) elle atteint vite les 1150 dirhams (104,5€). Cet alors que le Américains de Marsh McLennan (plus grand cabinet de courtage au monde) lui propose de racheter ses actions avec un bonus de 30% par rapport au cours du marché. Mais Filali ne veut pas. « M’ayant clairement fait savoir qu’il ne souhaitait pas laisser un cabinet étranger s’emparer d’AGMA, il m’a proposé de racheter non pas la totalité de mes actions, mais seulement 16 %, à 1 050 dirhams l’action, soit 10 % de moins que le cours de la Bourse et sans la prime de contrôle convenue avec les Américains. Au total, son offre était de 40 % inférieure à celle de Marsh McLennan. Par loyauté envers l’ONA, je l’ai malgré tout acceptée. » Grâce à l'argent réalisé au sein d'AGMA, il décide de créer son propre Groupe Saham (télécoms, centre d'appels, assurance, immobilier, distribution). Aujourd'hui, il est le patron des patrons à la tête de la puissante Confédération générale des entreprises du Maroc.

[modifier] Site Internet