Mohammadia (Mascara)

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Emblèmes de la ville
Pendant la présence française Pendant la présence française Après l'indépendance Apres l'indépendance

Mohammadia est une ville du nord-ouest de l'Algérie, dans la wilaya de Mascara, proche d'Oran. Son ancien nom français est Perrégaux.

La ville est située à 80 km au sud-est d'Oran, 35km au nord Mascara, a 40km de Mostaganem et 57km de Relizane au pied des derniers contreforts du massif montagneux des Beni Chougranes et à l'entrée de l'immense plaine de l'Habra.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Période Coloniale

En 1838 et pour repousser les attaques de l'émir Abd El-Kader les militaires français établissent une redoute près du caravansérail qui porta le nom du général Alexandre Charles Perrégaux mort après une blessure au cours du siège de Constantine.

Le 14 avril 1853, il est décidé, suite à une enquête, la création d'un Village au débouché de l'Habra dans la plaine : c'est la naissance de la ville. C’est alors que commence à affluer des familles européennes venant principalement de Saint-Denis-du-Sig.

En 1856 l'administration met en vente 4000 hectares de terre pour les distribuer aux nouveaux arrivants. Le 4 février 1857 un arrêté ministériel décidant la création d'une ligne de chemin de fer allant d' Alger a Oran en passant par Perrégaux.

La construction du barrage fergoug donna une autre dimension à la nouvelle ville encore a l'état embryonnaire. Il sonna le développement durable et la spécialisation de la ville dans l'agriculture. La construction du fameux barrage commence en 1865 et s’entama en 1871 pour aboutir au plus grand ouvrage d’eau en Algérie du moment

Le 29 juillet 1858, un décret signé par l'empereur Napoléon III entérinait la création du village de Perrégaux, sous la tutelle de la subdivision de Mascara, et pris le nom de Perrégaux qui comptait 128 européens. Elle resta rattachée à la commune de Saint-Denis-du-Sig.

Le 30 septembre 1870, elle devient une commune de plein exercice.

En 1873, Achille Fillias indique, dans son ouvrage Géographie Physique et Politique de l'Algérie, que Perrégaux possède une mairie, une gendarmerie, une église, une école mixte et une station de chemin de fer; fermes nombreuses, céréales, bétail; marché arabe tous les jeudis; - 666 habitants.

Le tissu urbain se développe avec l'augmentation du nombre d'habitants. Il est construit des écoles et une église.

En 1876, Perrégaux devient un chef-lieu de canton et de commune qui compte 2100 habitants.

En 1880 est décidée la construction d’une mairie et d'autres édifices d'intérêt publique.

Le 15 décembre 1881, le barrage de l’Oued-Fergoug cède pour la deuxième fois. La ville est sinistrée et il y a plus de 150 morts par noyade. Le 25 novembre 1927, le barrage fergoug distant de moins de 7 km de la ville cède une troisième fois et cette fois les ponts sont détruits, les maisons effondrées, plusieurs noyades recensées. La reconstruction reprend aussitôt pour remettre les liaisons routières et rebrancher les voie ferrées. Le pont, grâce à l'aide, du génie militaire fut achevé en trois mois.

La période de la Guerre de Libération Algérienne les habitants algériens de la ville participent activement à la guerre contre la colonisation Française parmi les moudjahidines les plus connus sont les frères Hedjal une rue porte leur nom de nos jours. D’ailleurs plusieurs rues de la ville furent rebaptisées des noms de combattants de la guerre de libération de 1954.

[modifier] Période d'indépendance

Mohammadia vue des Planteurs rue Émir Khaled
Mohammadia vue des Planteurs rue Émir Khaled

Après l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 la ville fut rebaptisée Mohammadia mais avais demandé au paravant le nom du ministre des affaires etrangèere sous Ben Bella Mohammed Khemisti qui a été assasiné mais ce nom a été attribué a une petie ville cotière prés de Bou Ismaïl "ex Castiglionne" prés d'Alger. Mohammadia été rattachée au département d'Oran et depuis le dernier découpage administratif de 1983 la ville est un chef-lieu de daira et une comune rattachée à la wilaya de Mascara

La majorité des habitants français pieds noirs et juifs fuient la ville et quittent l'Algérie définitivement à travers les ports d'Oran et Mostaganem seul une infime population resta pour continuer à gérer les différentes activités de la ville tels que les ateliers de chemins de fer, les écoles, l'église etc. Mais dans les 10 ans qui restent, il ne restait moins de 10 européens dans la ville malgré que les accords d'Evian garantissaient leurs droits

Cet exode massif d'européens n'a pas été sans effet pour la prospérité économique de la région et la ville plus particulièrement. La ville manquait de bonne compétence dans la gestion agricole ce qui sonnait le glas de l'age d'or de la ville et au bout de 30 ans dans les années 1990 le barrage fergoug était asséché à cause de l'accumulation de l'argile dans son fond il ne pouvait plus fournir les quantités d'eau suffisante pour l'irrigation ni même de l'eau potable. Toutes les usines de conditionnement d'agrumes sont fermées pour chômage technique, l'exportation cesse bref toute la plaine d'el habra souffre à cause du manque d'eau et la ville subit des conséquences désastreuses. Avec l'explosion démographique de la ville qui avoisine aujourd’hui les 200 000 habitants le chômage, le manque de débouchés pour les habitants de la ville ne leurs laissent guère le choix que d'aller vers l'émigration soit vers les villes avoisinantes soit vers l'étranger les pays d'Europe principalement la france.

L’activité culturelle dans la ville de Mohammadia actuellement est dérisoire. Juste une petite maison de jeune qui n'arrive pas a contenir tous les jeunes de la villes.

Les fêtes célébrées par la ville de Mohammadia sont la fête des Oranges chaque 15 janvier de chaque année et la fête du diwane de sidi blèle dans le quartier Graba.

Les quartiers populaire de la ville de Mohammadia sont le quartier kouadria, bkhaitia et graba Makanguia, Borora.

[modifier] La ville en lisant son armoiries

  • Le secret de sa prospérité : les plantations Oranges
  • L'eau : le barrage Fergoug est resté pendant longtemps le plus grand barrage d'Algérie
  • La locomotive indique que les chemins de fer ont joués un grand rôle dans le développement de Perrégaux qui dans les années 1950 comptait plus de 30 000 habitants
  • CASTRA NOVA est le nom de le petite bourgade romaine qui existait à cet endroit et dont il ne reste plus de ruines détruite Probablement par les invasions vandales
  • Le croissant et la main de fatma : origines Musulmano-Berbero-Arabes- de cet endroit
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