Mine (crayon)

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La mine de crayon est un mince cylindre, le plus souvent entouré de bois, qui laisse sur le papier une trace que l'on peut généralement effacer simplement à la gomme. Le mot est issu du gaulois meina désignant un métal brut.

[modifier] Histoire de la mine de crayon

En effet, les premiers crayons, utilisés dès l'époque romaine, utilisaient une mine en plomb (ou en argent).


À partir du Moyen Âge, le crayon en plomb remplace la plume et l'encre pour l'écriture rapide et demeure utilisée jusqu'au XIXe siècle. En fait on utilise un alliage de plomb (2/3) et d'étain (1/3). Sa tendreté a fait son succès jusqu'à ce que le graphite démontre les mêmes qualités.

Cet alliage étant friable, dès cette époque on le renforce puis on l'entoure de bois : le crayon est né.

Le plomb va être concurrencé par la "plombagine" suite à la découverte en Angleterre d'un site d'extraction de graphite très pur (longtemps considéré comme du minerai de plomb, d'ou son nom).

Un amalgame efficace entre du graphite moins pur et de l'argile, mis au point par Nicolas-Jacques Conté, a remplacé la plombagine. On l'entoure de bois de tilleul, d'épicéa ou de cèdre pour les beaux crayons.

L'amélioration de ce matériau par Lothar von Faber a permis l'élaboration d'une large gamme de dureté.

Depuis quelques années, la société Conté a inventé une mine en matière plastique, donc parfaitement incassable.

[modifier] Fabrication des mines

La mine noire est réalisée à partir d'un mélange de graphite en poudre combiné à un mélange de kaolin et de bentonite (silicate d'aluminium) en présence d'eau. La pâte est séchée, puis cuite vers 1200°C .

Les mines de couleur contiennent des colorants minéraux sensibles aux températures élevées, elles ne sont pas cuites mais étuvées, et renforcées avec d'autres liants.

Les mines sont ensuite collées dans les rainures d'une planchette en bois, puis recouvertes d'une deuxième planchette rainurée collée sur la première.