Mil Mi-28

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Silhouette d'un hélicoptère   Mi-28 Havoc
Rôle Hélicoptère d'attaque
Constructeur Mil
Premier vol 10 novembre 1982
Mise en service
Date de retrait
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit
Équipage
2
Motorisation
Moteur Klimov TV3-117MVA
Nombre 2
Type Turbine
Puissance unitaire 2 225 ch
Nombre de pales 5
Dimensions
Diamètre du rotor 17,20 m
Longueur 17,01 m
Hauteur m
Masses
À vide 8 085 kg
Charge utile kg
Carburant kg
Avec armement kg
Maximale 11 660 kg
Performances
Vitesse de croisière 270 km/h
Vitesse maximale 300 km/h
Plafond m
Plafond avec effet de sol m
Plafond sans effet de sol m
Vitesse ascensionnelle m/min
Distance franchissable 460 km
Distance de convoyage km
Armement
Interne 1 canon de 30 mm
Externe 8 missiles antichars et 2 paniers à roquettes
Avionique

Le Mil Mi-28 Havoc est un hélicoptère russe d'attaque antiblindé.

C'est un hélicoptère consacré uniquement à l'attaque sans les possibilités secondaires de transport du Mi-24.

Il est comparable à l'AH-64 Apache.

L’hélicoptère d’attaque Mi-28 "Chasseur de nuit" :


Le premier hélicoptère de série (Mil) Mi-28N, "Chasseur de nuit", est venu équiper l’armée russe début juin. Cet appareil - il s’appelle Mi-28NE dans sa version exportation - est 5 à 6 fois plus performant que le Mi-24 qui équipe actuellement l’armée, selon des experts.

Les plans du ministère russe de la Défense portent sur l’acquisition de 300 appareils au total, dont 50 avant 2010. L’hélicoptère de combat Mi-28 est un biplace (pilote + navigateur opérateur), d’une conception classique comportant une hélice portante de 17,2 m de diamètre et une hélice en X de queue, commandée par un stabilisateur, un train d’atterrissage à roues non escamotable, avec un appui de queue. Sa vitesse maximale est de 305 km/h et celle de croisière de 270 km/h. Sa portée en régime normal et en régime de transfert est de 450 et 1.110 km respectivement. Le Mi-28 est destiné à être utilisé sur des théâtres saturés en moyens de DCA tactiques.

La conception du Mi-28 a commencé en 1980 et le premier appareil d’essai s’est envolé le 10 novembre 1982. Sur la base du MI-28, on a conçu l’hélicoptère Mi-28N, appareil tout temps doté d’un radar gamme ondes millimétriques permettant d’agir de jour comme de nuit, à proximité immédiate de la surface et d’abris naturels. Il est doté de turbojets à régulation électroniques d’une puissance unitaire de 2.200 CV (2 x 1.618 kW). Les prises d’air sont équipées de capteurs de poussières et les tubulures d’échappement d’écrans thermiques qui diminuent de 1,5 fois le rayonnement thermique.

La disposition des membres d’équipage dans le cockpit est en tandem. Pour améliorer la viabilité du Mi-28, son cockpit est entièrement blindé ; des vitres plates (non recourbées) résistent à l’impact direct de balles de 12,7 mm au maximum et aux éclats d’obus, et des éléments vitaux sont protégés par d’autres, de moindre importance ; de nombreux ensembles et systèmes sont doublés. La conception prévoit en outre un compartiment technique spécial où il y a assez de place pour transporter trois personnes et qui pourrait être notamment utilisé pour évacuer l’équipage d’un hélicoptère abattu. L’équipement du cockpit comprend un indicateur sur pare-brise, un viseur sur casque pour commander un canon, celui de la cabine de navigateur, un indicateur à tubes cathodiques, pour reproduire les données d’un système optico-électronique. La machine possède également des dispositifs de suppression du rayonnement infrarouge et de largage de cibles thermiques leurres. Le système de sauvetage de l’équipage à basse altitude comprend des sièges à absorption d’énergie cinétique en cas de choc et des trains d’atterrissage à amortisseurs à double chambre qui garantissent la survie à l’équipage lors d’atterrissages d’urgence, avec des vitesses verticales élevées, jusqu’à 12m/sec, de rencontre avec le sol. À des altitudes élevées, l’équipage peut quitter l’hélicoptère Mi-28 en parachute, avec le largage, au préalable, d’une aile.

Un télémètre laser qui est incorporé dans le poste de surveillance et de pointage définit la distance courante jusqu’à la cible et fournit cette information à l’ordinateur de bord pour calculer les corrections en menant un tir de canon et de missiles non guidés. Le télémètre fournit les données nécessaires pour mener des tirs de missiles guidés et en choisir les trajectoires optimales au lancement.

L’hélicoptère Mi-28 est équipé d’un canon mobile de char 2A42 (de 30 mm, vitesse de tir : 900 coup/min, unité de feu : 250 obus). Synchronisé avec le pointeur, le canon est d’une même mobilité. Dans les limites de la visibilité et sans recourir à des dispositifs optiques grossissants, le pilote est en mesure de pointer le canon et de faire feu soit à l’aide d’un indicateur sur brise-glace, soit au moyen d’un viseur sur casque. Sous l’aile, jusqu’à 16 missiles guidés Chtourm à guidage radio peuvent être fixés en quatre points o u autant de missiles Ataka B, à guidage radio, ou encore jusqu’à 4 blocs de missiles aériens non guidés (20 missiles de 80 mm ou 5 missiles de 130 mm), dont le lancement peut être commandé des deux cabines à la fois. Des conteneurs comportant des lance-roquettes et des canons de 23 mm ou des bombes d’une masse allant jusqu’à 500 kg (d’une masse globale allant jusqu’à 2.000 kg) peuvent également être installés. L’hélicoptère Mi-28 est équipé d’un dispositif de posage de mines.

Les Mi-28 sont construits en série à l’usine Rostvertol de Rostov-sur-le-Don.

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