Discuter:Michel-Georges Micberth

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Sommaire

[modifier] Question

Pourriez-vous sourcer l'information selon laquelle (depuis la Libération, il sera, en France, l'un des rares journalistes incarcérés pour leurs convictions politiques) ? Not afraid 5 mars 2007 à 10:37 (CET)


[modifier] Réponse

Sous le titre « Un précédent », Le Monde du samedi 21 janvier 1984 nous dit : « Il existe au moins un précédent à l’affaire Durieux, l’incarcération d’un autre journaliste M. Eric Asudam alias Michel-Georges Micberth par M. Alain le Gaignec, juge d’Instruction à Paris (Le Monde du 29 juin 1976) (…)

La Nouvelle Droite française dont M. Asudam est directeur du bureau politique rappelle qu’il mit cinq ans « pour établir sa totale bonne foi et obtenir une relaxe ». --Corriol 17 mars 2007 à 17:22 (CET)--83.153.53.1 17 mars 2007 à 17:14 (CET)

[modifier] Ajout

Michel-Georges Micberth a été relaxé par la treizième chambre d'appel de Paris. Le Monde du 7-8 octobre 1979.

[modifier] Changement de phrase

Pour aller dans le sens de Not afraid, on peut modifier la phrase de cette façon, avec réf. en note :

(depuis la Libération, il sera, en France, l'un des rares journalistes incarcérés dans le cadre d'une « affaire politique »[2]).

[modifier] Précisions manquantes

Y a-t-il quelqu'un qui peut expliquer pourquoi Micberth a été qualifié d'homme d'extrême droite ? Et pourriez-vous donner plus de précisions sur les ennuis que Micberth a eu avec la justice (notamment l'affaire des chèques Pompidou) ? Ramblas

[modifier] Colère

Micberth a commencé sa vie publique, très jeune. Il y aura bientôt cinquante ans, le directeur Pierre Boujut de « La Tour de Feu », revue philosophico-poétique, qui publiait Adrian Miatlev, a écrit , à propos du jeune poète,: « Le fascisme en poésie, n’a pas meilleure gueule qu’ailleurs ». Cette apostrophe ne rimait à rien mais voilà comment naît une sulfureuse légende. Oui, Micberth est de droite tout en étant libertaire dans ses révoltes contre la société, tous ses écrits en témoignent, il est l’auteur de Chier dans la gueule de Dieu et se torcher le cul avec « Présent » (le quotidien de l’extrême droite française). On pouvait lire en 1984, sous sa plume, dans un article surtitré Colère :« Je n’aime pas l’extrême droite» et « Je crois que la démocratie, en raison de son système indirect, n'a jamais été qu'une utopie fort dangereuse. En refusant de se donner les moyens d'être vraiment démocratique, elle nous oblige à un perpétuel balancement entre les extrêmes de gauche et de droite, pareillement détestables. En omettant de prendre en compte les épiphénomènes les plus cruels de son histoire, en utilisant négativement ses forces politiques comme tristes exutoires occasionnels, elle perpétue la barbarie et freine l'évolution intelligente des hommes. En s’embourbant dans un extrême centre (on me passera la plaisanterie) elle désespère ses citoyens et les livre en pâture à toutes les aventures rutilantes mais pernicieuses du destin ». La lettre, Res Universalis éditeur, 1984.

[modifier] À propos de l’affaire

L’affaire des chèques Pompidou a été le fait divers majeur d’août 1974. Des centaines d’articles de presse consacrés à l’affaire ont remplacé les « marronniers » estivaux. Le ministre de l’intérieur Michel Poniatowski a modifié son emploi du temps et fait une déclaration hâtive à la presse et sur la première chaîne de télévision. Il n’est pas possible de raconter ici une histoire qui mériterait un grand débat contradictoire (qui pourrait aujourd’hui s’y intéresser ?) et a mis en scène les chéquiers de l’ancien président de la République (Georges Pompidou), un grand hebdomadaire de droite(Minute) et l’un de ses chroniqueurs, directeur du bureau politique de la Nouvelle Droite française (Eric Asudam/Micberth), le futur président du conseil constitutionnel (Robert Badinter), des délinquants, des drogués, des gauchistes, etc. Micberth en avait tiré un livre, probablement introuvable de nos jours. Il écrivit dans un avertissement : « J’ai dicté ce rapport, du 13 au 23 janvier 1975, à ma secrétaire, Annick Becquet. Cent quarante heures d’un travail harassant où les certitudes se confondent aux fantasmes, où la passion immobilise la mémoire, où le détail s’échappe comme ces formes lumineuses qui se fixent un instant devant nos yeux et fuient à la seconde où nous concentrons notre regard sur elles. Dicter et écrire sont deux fonctions bien distinctes. Mon souci n’a pas été d’offrir au lecteur une oeuvre littéraire, mais le témoignage d’un homme loyal qui se bat pour ses idées, le cri du .combattant qu’on a voulu assassiner un soir de 15 août dans ce sale pays, la France giscardienne, qui ment, qui vole et qui tue ».''

Ce texte n’était pas tendre avec les autorités et pour mieux expliquer son combat, Micberth avait mis en exergue de son plaidoyer une citation de G. Bianquis extraite de l’ouvrage Nietzsche, Par delà le bien et le mal : « Nietzsche rêve de ces gentilshommes nouveaux, moitié penseurs, moitié hommes d’action, qui ne seront pas populaires, qui ne pourront que faire horreur par leur dureté, leur orgueil et leur morgue, dans un monde orienté tout autrement, mais qui mèneront leur groupe humain vers la grandeur. Ils auront à faire de rudes besognes d’épuration et d’émondage descendant dans les marécages de la pensée basse et vulgaire de la dégénérescence physique et mentale, Ils risqueront parfois de périr de dégoût et de pitié si leur coeur trop tendre est encore capable de ce sentiment. » Ce que dicte la concience, NDF edit., 1975. --Corriol 11 juillet 2007 à 18:53 (CEST)

[modifier] Et encore

Ce que disait François Richard dans Éléments, n° 72, hiver 1991, p.32 :

Un anarchiste de droite digne de ce nom ne se contente pas d’émettre des borborygmes satiriques à la radio ou la télévision, d’écrire un article ou un livre incendiaire : il vit ses principes. Il n’est pas le bouffon du pouvoir, le provocateur maison, le sémillant putasson : il subit les tracasseries des pouvoirs publics, il est traîné en justice, jeté en prison, traqué dans sa vie privée, diffamé, occulté, paupérisé. Le seul homme de cette trempe, à ma connaissance, qui défende depuis près de 30 ans les mêmes principes, c’est Michel-Georges Micberth…