Mézières (Vaud)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Cet article est une ébauche concernant une commune de Suisse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
| Mézières | |
|---|---|
 |
|
| Administration | |
| Pays |  Suisse |
| Canton | Vaud |
| District | Lavaux-Oron |
| Dénomination officielle | Mézières (VD) |
| Langue(s) | Français |
| Syndic | Stéphane Saugy |
| Code postal | 1083 |
| N° OFS | 5791 |
| Site Web | www.mezieres.ch |
| Géographie | |
| Coordonnées | 46° 36' N 06° 46' E |
| Altitude | 750 m |
| Superficie | 3,48 km² |
| Communes limitrophes | Carrouge (VD), Ferlens (VD), Servion, Les Cullayes, Montpreveyres |
| Démographie | |
| Population | 1 081 hab. (1er janvier 2007[1]) |
| Densité | 310,6 hab,/km² |
| Gentilé | Les Méziérois Les Grands Pantets |
| Localisation | |
Mézières est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lavaux-Oron.
Située à une altitude de 745 m environ au cœur du Jorat, la commune de Mézières se trouve au carrefour des régions broyarde et lausannoise.
Sommaire |
[modifier] Histoire
- En 1161, pour la première fois, on voit apparaître dans un texte le nom de: «Paganus de Maseres».
- En 1180, il devient «Jordanus de Maisieres».
- En 1453, c'est «Mexieres» qui, par la suite, se fixe définitivement en «Mézières».
Mézières est un nom de lieu fréquent que l’on retrouve près de Romont et en divers lieux de France, mot identique au pluriel de l’appelatif «maceria», en ancien français «maisiere », c’est-à-dire « muraille » ou «masure».
Du Moyen Age jusqu’à la révolution de 1798, Mézières appartient à deux seigneuries différentes. Le propriétaire de Vulliens, Carrouge et Les Cullayes ainsi que la famille d’Estavayer étaient coseigneurs de Mézières.
Au moment de la révolution, Bernard de Diesbach et Jean-François Cerjat étaient coseigneurs de Mézières.
Des fleurs de pomme de terre sur les armes de Mézières :
Elles évoquent l’affaire du Pasteur Martin de Mézières qui exerça son ministère de 1779 à 1792.
Ce ministre du culte, à la sortie du temple, dit que les pommes de terre étant un légume et non des céréales, la dîme n’en était pas due.
Le châtelain Reymond s’empressa de rapporter ces paroles au seigneur de Carrouge, Bernard de Diesbach, qui les transmit immédiatement au Sénat de Berne.
Une accusation de haute trahison fut aussitôt décrétée contre le pasteur. Au milieu de la nuit, une troupe d’agents de la police bernoise, envahit la cure de Mézières, arrêta le pasteur Martin et le conduisit dans les prisons de Berne.
Soumis à une enquête sévère, le pasteur Martin vit pourtant son innocence reconnue et proclamée. Après quatre mois de détention, un arrêt de l'avoyer et conseil souverain, en date du 4 avril 1791, lui ouvrit les portes de son cachot et lui alloua une indemnité de cent louis d’or. Il fut solennellement réintégré dans sa paroisse et le délateur Reymond fut censuré et destitué.
Le retour du pasteur Martin, les 11 et 12 avril 1791, fut un véritable triomphe. Partout au long de sa route, il fut acclamé et fêté.
Ainsi finit la « révolte des pommes de terre » .
[modifier] Salles de spectacle
- Théâtre du Jorat, théâtre de 1000 places construit en bois, comme une grange en 1908. Il a largement contribué au rayonnement de Mézières.
[modifier] Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
