Ménapiens

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Les Ménapiens (Menapii en latin) ou plutôt "Ménapes" étaient un peuple Belge, d'origine germanique. Ils sont mentionnés par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules et il situe leur territoire dans des marécages longeant la bande côtière de la mer du Nord. Il est possible qu'il confondait avec l'estuaire de l'Escaut. En effet, César cite "c’était le pays des Ménapes, qui avaient des champs, des maisons, des villages sur les deux rives du fleuve" (César, BG, IV, 4). César et Tacite mentionnent Ménapes et Morins souvent ensemble. Il est probable que les deux peuples étaient alliés.
On retrouvait également des Ménapiens dans le Nord-Est de l'Irlande.

La conquête de cette région est réalisée par César entre les annés années 57 av. J.-C. à années 51 av. J.-C.. Il lèvent 7000 hommes en -57 selon César (BG, II, 4).

La civitas des Ménapiens était organisé autour de l'oppidum de Cassel, en territoire Morin.

Sommaire

[modifier] Étymologie du nom "Ménapes"

Première possibilité : deux mots celtiques mel et apa. Tout deux signifiaient eau. Ceci s'explique par l'omniprésence de l'eau dans les marécages où les Ménapiens s'établissaient. Le mot Ménapien désigne donc un habitant des marécages et terres humides.

Deuxième possibilité : deux mots germaniques : Mène + aap. Mène, mesnil, était une grande maison, salle, dans le village, parfois appelé 'maison du chef', où les gens du village se réunissaient. Là, ils pouvaient suivre des procès, voter pour leur chef, s’informer par exemple quant à la guerre, etc. 'Aap' est un mot germanique signifiant ‘suiveur, élève, amodiataire, imitateur’ (plus tard : singe). Le mot indiquerait donc une organisation sociale : ceux qui s’organisent dans un mesnil. Cette organisation sociale était probablement pratiquée dans tout le monde celtique.
[réf. nécessaire]

[modifier] Leur territoire

Leur territoire s'étendait autour de Gand. Cette zone de peuplement coïncide aujourd'hui avec la province de la Flandre Orientale (Belgique), tout en s'étendant au nord jusqu'à l'embouchure de l'Escaut (la grande partie de Flandre zélandaise moderne). César mentionne des Ménapiens au nord des Eburons (au nord de la province moderne du Limbourg belge) , mais là, il s'agit probablement d'un autre peuple sans nom spécifique, ayant les mêmes mœurs (vivant dans les marais probablement). Le paysage se comparait à celui d'aujourd'hui (sans villes): très plat, fermes, champs, haies, avec un peu plus de marais qu'aujourdh'ui, car encore peu drainé (surtout au nord), avec des forêts limitées, mais des boisements citées par César. Les sol est en général sableux. Il est possible que les vallées, grandes forêts et marécages mentionnés par César soient de son invention comme excuse pour le fait que le génocide commandé par lui-même n'avait pas 'réussi'! ou que que la fuite des ménapiens poursuivis par César les aient conduit dans des zones plus boisées et vallonnées
La langue des Ménapiens à probablement été préservée dans le dialecte moderne que l'on trouve dans toute la province moderne. Ce dialecte se distingue clairement de tous les autres dialectes dans le groupe linguistique néerlandais.

[modifier] Leur voisins

Au commencement des conquêtes des Gaules par César, les voisins des Ménapiens étaient :

[modifier] Leur mode de vie

Les Ménapiens étaient sédentaires et vivaient de l'élevage et de l'agriculture.
Ils n'avaient pas des villes, mais préféraient vivre disséminés, dans des hameaux, ou fermes. Quand il y avait danger d'inondation, des propriétés furent bâties avec des cours à demi enterrées en haut de tertres de glaise ou de sable, appelés "Donken" (dunes de rivière).

[modifier] Articles connexes