Discuter:Médecine d'urgence

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Peut être faudrait il renommer cet article Médecine d'urgence en France ou alors rendre plus générique certain passage. Greatpatton 27 nov 2003 à 12:11 (CET)

[modifier] Hôpitaux, Urgences, Dangers !…

Texte déplacé du corps de l'article par Cdang | m'écrire 14 septembre 2005 à 16:20 (CEST)

La venue d’un patient dans un service des urgences, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants, n’est pas, comme le laisse supposer une administration hospitalière inconséquente ; le fait d’une exagération des parents qui s’y rendent par simplification d’un circuit imposé. Comment un parent peut-il déterminer la gravité de l’état de son enfant ? Ce n’est pas un spécialiste, mais il doit prendre une décision à un moment critique. Cette décision résulte de différents facteurs :

  • L’angoisse, la crainte, la peur de parents devant leur enfant fragilisé, tout chaud, tout en pleurs et qui reste inerte alors que d’habitude…
  • L’heure de l’événement
  • La solitude du parent
  • Les moyens aussi bien pécuniaires qu’intellectuels que de langage
  • Le téléphone au médecin de famille ( lorsqu’il y en a un) qui sonne, sonne, sonne ou qui vous renvoie vers d’autres horizons.
  • Où une salle d’attente comble qui vous fait fuir vers d’autres solutions…
  • Le téléphone au SAMU «  dont le standard est pris d’assaut. Une urgence vitale ne devient prioritaire que lorsque le médecin régulateur a décroché, ce qui peut prendre jusqu’à vingt minutes ». Et qui décide au sein de l'équipe du SAMU qu'un cas se révèle être d'une urgence vitale ?
    Peu de parents résistent à cette attente qui laisse supposer une autre nouvelle attente de l’ambulance et du médecin alors qu’ils voient et qu’ils ne supportent pas de voir leur gosse souffrir et s’affaiblir.
  • Le pédiatre de S O S médecins qui est déjà très difficile à obtenir et dont les honoraires dépassent bien des budgets et qu’il faut également attendre avec le risque d’une perte de temps précieux si le cas est grave
  • Le coût, bien qu’il ne soit pas gratuit à l’hôpital
  • L’espoir, en allant vers le lieu le plus approprié, de lui sauvegarder toutes les chances de survie

Et vous arrivez dans un capharnaüm invraisemblable où on vous demande d’attendre, d’attendre et d’attendre encore, alors que vous avez dans les bras votre bébé, votre enfant qui pleure… et que vous voyez d’autres personnes, arrivées après vous, qui passent avant lui ! …

L’afflux de patients est-il la manifestation toute récente d’une génération spontanée ? ( voir rapport " Etudes et résultats n°72 de juillet 2000 ) ( 5% de progression/an depuis 14 ans)

Le phénomène d’encombrement perdure à longueur d’année et depuis très, très longtemps avec des pics plus ou moins élevés suivant le jour de la semaine, les heures de la journée ( ou de la nuit ) les éventuelles épidémies, le type d’établissement et la présence effective de l’équipe soignante au mini ou au maxi complet.

Pour quelles raisons, en connaissance de tous ces critères, l’administration hospitalière n’arrive-t-elle pas à assumer ses responsabilités ?

Les problèmes rencontrés par le personnel des hôpitaux, qui exercent leur profession dans des conditions lamentables, déterminent ceux des patients qui ne bénéficient pas de toutes les mesures de sécurités définies par le code de la santé publique. Certains patients excédés, après de longues heures d'attente, profèreraient des injures, s'énerveraient et iraient jusqu'à commettre des violences contre le personnel du service des urgences. Je suis profondément choqué par ces agissements mais tout en les réprouvant, je suis amené à m'en demander l'origine.

Ces comportements ne seraient-ils pas une réponse aux violences exercées à l'encontre de ces mêmes patients par un service qui ne répond pas aux règles essentielles inscrites dans le Code de la Santé Publique voire du Code pénal ? A la place de mettre des vigiles ou des forces de police pour réprimer les conséquences de dysfonctionnements il me paraît plus judicieux de faire respecter immédiatement les règlements et les procédures qui existent déjà. Je suis certain que les problèmes de comportement disparaîtront dès que l'accueil serra effectué par le Médecin et que les temps d'attente auront disparu.

Je pense que les gens qui se présentent aux urgences ont comme principale préoccupation les soins pour un de leur proche ou pour eux-même.. Le cas de leur gosse est bien sûr le plus important et il doit passer avant tout. ( réflexe ) même s'il est bénin… mais il peut, aussi, être le plus grave ! Mais qui donc peut décider de la gravité d’un cas parmi tant d’autres ? Mais qui donc a estimé qu'il pouvait attendre et que d'autres cas étaient prioritaires ?

Une infirmière comme à Robert DEBRE ? Une aide soignante comme à Jean VERDIER ? Un administratif comme à Montreuil ?

Seul le Médecin peut et a le droit de diagnostiquer

Il y a trop de symptômes analogues et/ou cachés pour qu’une personne non qualifiée puisse décider de l’état d’urgence d’un cas et des priorités.

567 cas de méningite recensés en 2001 et 74 décès sur ces 567 cas… et combien de séquelles ? 1021 cas de légionellose en 2002 et 110 morts La mort, tous les ans, d'une dizaine de pauvres gosses victimes d’une bronchiolite. Une toute petite maladie, toute bénigne… qui tue ? Et combien d'autres infections ou traumatismes ?

L’accueil, l’orientation, le temps d’attente, l’évaluation du degré d’urgence et le diagnostic ont-ils dans chaque cas été effectués dès l’arrivé du patient par un médecin, comme l'exige la loi ?

Au bout de combien de temps chaque patient a-il été vu par un médecin ? Un diagnostic plus précoce et un traitement immédiat aurait-il pu le sauver ?

Aurait-on volontairement mis en danger l’existence d’enfants en n’appliquant pas la Loi ?

Le fait de connaître des Lois, celui de ne pas les mettre en application, et plus encore de savoir que cette non-application peut entraîner de graves traumatismes, voire aller même jusqu'à la mort, s'apparentent à quel délit ? …

Existerait-il en France des lieux de non droit ?


Le simple principe de précaution impose le respect des règles fondamentales Au titre de ce principe de précaution nous avons éliminé des milliers de bovins et d’ovins. Mesures certainement indispensables bien que le pourcentage des victimes se soit montré beaucoup plus faible que les décès enregistrés pour la seule méningite : 2 cas sur 74 en 2001 Que pensez-vous :

  • d’une hémiplégie traitée cinq heures après l’arrivée au service des urgences ?
  • d’une méningite alors que l’attente peut s’éterniser au-delà des 10h ?
  • d’une déshydratation aiguë sévère sur gastro-entérite avec une prise en charge aléatoire d’une heure et vingt minutes après l’accueil d’un bébé de 3 mois et demi ?


Le fait de vouloir diversifier les lieux de consultation en créant des centres de proximité, en intégrant les médecins de ville et en ouvrant les centres de santé actuels aux urgences, peut se révéler bénéfique pour désengorger le service des urgences des hôpitaux. Ces solutions, inclus dans le projet «  hôpital 2007  » ne sont à prendre en compte que dans la mesure où l’arrivé d’un patient dans les lieux d’accueil pourra s’effectuer avec la quasi-certitude d’une consultation immédiate. Le fait de déterminer l’état d’urgence d’un cas va en parallèle avec les moyens mis en service pour acheminer le patient très éprouvé vers le service d’urgence approprié sans aucun délai. Rappel 15 à 20 % des cas présentent un caractère d’urgence véritable.

Il serait mal venu de créer et/ou de déplacer des pôles d’attentes inconsidérées… et laisser des services d’urgences inexploités

Une solution peu onéreuse et applicable immédiatement : création d’un pôle de consultations ouvert 24h/24, intégré à l’hôpital qui oriente les cas véritablement urgents vers le service urgence médical ou chirurgical et qui traite les cas bénins en consultation directe. Pôle tenu par des médecins hospitaliers et / ou de ville rétribués au tarif en vigueur

Avantages :

  • Opérationnelle immédiatement
  • Diagnostic immédiat
  • Proximité du service d’urgence médecine ou chirurgicale
  • Connaissance des flux et des horaires
  • Habitudes et réflexes des patients qui se dirigent vers un lieu connu et spécialisé
  • Intervention de médecins de ville aux heures chargées (au tarif en vigueur)
  • Concentration de moyens = diminution des coûts
  • Temps de passage limité
  • Réduction des risques
  • Possibilité de renfort à tout moment

Demain ou après-demain une catastrophe, une épidémie voire même une pandémie peut frapper effroyablement toute une population. N’attendons pas cet événement pour doter l’hôpital et les services de santé des moyens indispensables aptes à répondre à n’importe quelle situation. La stricte application des Lois du Code de Santé Publique est le début indispensable à toute action de mise en conformité du service des urgences des hôpitaux.

Jacques SARTORI

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