Ligue d'Action française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Action française (homonymie).
Action française
Membres fondateurs

Jacques BainvilleLéon DaudetLouis DimierCharles MaurrasMarius PlateauMaurice PujoGeorges ValoisHenri Vaugeois

Presse

Revue d'Action françaiseL'Action française

Organisation

Ligue d'Action françaiseCamelots du RoiCercle Proudhon

• De 1945 à nos jours •
Principaux représentants

Pierre BoutangGérard LeclercPierre PujoBertrand Renouvin

Presse

Aspects de la FranceLa Nation françaiseNouvelle Action française
L'Action française 2000

Organisation et mouvements

Restauration nationaleNouvelle Action françaiseCentre royaliste d'Action française

v · d · m

Ligue d'Action française, organisation de propagande et de recrutement du mouvement royaliste l'Action française.

Fondée en 1905, la ligue avait pour objectif de s'établir dans la plupart des régions de France afin d'y recruter des militants, d'organiser des réunions et de distribuer le quotidien L'Action française et de fonder des périodiques adaptés aux divers auditoires sollicités (par exemple : L'Action française agricole, L'Action française du dimanche et L'Almanach d'Action française).

À la veille de la Première Guerre mondiale, on estime à 300 le nombre de sections de la ligue (elles devaient compter un minimum de 40 membres)[1]. Les principales régions représentées sont : le Nord et le Pas-de-Calais, la région parisienne (Seine et Seine-et-Oise) et le Sud (Sud-Ouest et Sud-Est) incluant les Bouches-du-Rhône (d'où Charles Maurras était originaire, Martigues) et le Gard. Le président de la ligue a longtemps été Bernard de Vesins, dit le "colonel-comte". La commission de propagande (fondée en 1920) était dirigée par le capitaine Robert de Boisfleury et Charles Maurras. Marius Plateau occupait le poste de secrétaire général jusqu'à son assassinat en 1923. La ligue disparaît avec la condamnation de l'Action française et de son chef de file en 1944.

[modifier] Serment

  • Le ligueur d'Action française devait prêter serment, il s'agissait d'un engagement contraignant qui le distinguait du simple "allié" ou sympathisant :
"Français de naissance et de coeur, de raison et de volonté, je remplirai tous les devoirs d'un patriote conscient. Je m'engage à combattre tout régime républicain. La République en France est le règne de l'étranger. L'esprit républicain désorganise la défense nationale et favorise des influences religieuses directement hostiles au catholicisme traditionnel. Il faut rendre à la France un régime qui soit français. Notre unique avenir est donc la Monarchie telle que la personnifie Mgr le duc de Guise, héritier des quarante rois qui, en mille ans, firent la France. Seule, la Monarchie assure le salut public et, répondant de l'ordre, prévient les maux publics que l'antisémitisme et le nationalisme dénoncent. Organe nécessaire de tout intérêt général, la monarchie relève de l'autorité, les libertés, la prospérité et l'honneur. Je m'associe à l'oeuvre de restauration monarchique. Je m'engage à la servir par tous les moyens"[2]"

[modifier] Bibliographie

  • Claude Hauser & Catherine Pomeyrols (éd.), L'Action française et l'étranger : usages, réseaux et représentations de la droite nationaliste française, L'Harmattan, 2001, 148 p., (ISBN 2-7475-1778-0)

[modifier] Notes et références

  1. Jacques Prévotat, L'Action française, Paris, PUF, "Que sais-je?", 2004, p. 45.
  2. Repris dans Jacques Prévotat, ibid., p. 52-53. Charles Maurras est vraisemblablement l'auteur de ce texte.