Lachaux

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Lachaux
Carte de localisation de Lachaux
Pays France France
Région Auvergne
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Arrondissement de Thiers
Canton Canton de Châteldon
Code Insee 63184
Code postal 63290
Maire
Mandat en cours
Michel Duzellier
2001-2008
Intercommunalité néant (été 2004)
Latitude
Longitude
45° 59′ 41″ Nord
         3° 35′ 37″ Est
/ 45.9947222222, 3.59361111111
Altitude 417 m (mini) – 947 m (maxi)
Superficie 22,27 km²
Population sans
doubles comptes
278 hab.
(1999)
Densité 12,5 hab./km²

Lachaux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Lieux-dits et écarts

Maison avec un four à Cartailler.
Maison avec un four à Cartailler.

Bachasse - Bethanie - Le Moulin Bigay - La Bretonne - Cartailler - Les Caves - La Charboty - Chassangre - Le Moulin Chassangre - Le Cheret - Chez Ballet - Chez Bigay - Chez Chenu - Chez Gimel - Chez Gourniaud - Chez Ourer - Chez Pelletier - Chez Pion - Chez Rophin - Chez Terrasson - Chez Varnin - Cités CEA - La Croix - Le Faux - Au Gabot - Gagaud - Goyon - La Grand Font - Guillemin - La Kerie - Le Gué - La Maisonneuve - Murat - Le Petit Murat - Les Olagnons - Pacaud - Le Petit Pelletier - Le Petit Pré - Les Peux - Philibin - Le Plan de James - Plan de Saule - Le Roc Blanc - Tamin - La Vignolle Haute.

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
Emile Bigay
Arthur Laplace
Henri Raynaud
Elie Cartailler
mars 2001 Michel Duzellier
Les dates des mandats précédents ne sont pas encore connus.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1882 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1150 398 464 358 301 296 278
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Mine d'uranium

En 1955 l'expolitation de la mine d'uranium située sur le territoire de la commune et sur celui de Ris prend fin. Deux ans plus tard, en 1957 c'est l'usine de concentration du minerai qui cesse son activité. L'usine est démantelée, mais les matériaux ont été utilisés comme remblais des routes. L'association D'étude et de défense de l'environnement (AEDELEC) qui deviendra "Puy-de-Dôme Nature Environnement a entrepris dans les années 1980 une étude sur les anciennes expoitations d'uranium dans le Puy-de-Dôme, notamment sur les communes de Lachaux de d'Ambert. Il apparait que la cour de l'école de Lachaux a été remblayée avec des matériaux provenant de la mine du Plan Bigay

  • En février 1986 l'AEDELEC et le collectif Bois Noirs val d'Allier faisaient effectuer une première serie de mesures dans la cour de l'école qui permetait de déceler un taux de radioactivité nettement au dessus de la normale.

Plusieurs couriers furent envoyés au préfet, à l'inspecteur d'académie, au directeur de la DDASS, ces couriers restèrent sans effet. L'AEDELEC contacta la CRIIRAD qui effectua des mesures de radon 222 dans une salle de classe en décembre 1988 et dans la cour en avril 1989. Les résultats étaient rassurants avec 24 désintégrations par seconde pour un mètre cube d'air à l'intérieur et 38 à l'extérieur.

  • en 1989 la CRIIRAD effectua des contrôles radiamètriques dans la cour de l'école et un prélèvement de sol superficiel.

La mesure de l'échantillon superficiel montra une teneur en uranium usuelle, la source de rayonnement fut donc localisée dans les remblais.

  • en 2000 l'AEDELEC devenue "Puy-de-Dôme Nature environnement" reprit un travail important sur les anciennes mines d'Uranium du Puy-de-Dôme.

Le compte-rendu de ce travail qui avait été envoyé au préfet amena la COGEMA à effectué des travaux importants de sécurisation de plusieurs sites contaminés. Lors d'une rencontre entre "Puy-de-Dôme Nature environnement" et la COGEMA sur le site de Rofin, a situation de l'école de Lachaux fut évoqué, mais en vain.

  • En avril 2006, une nouvelle campagne de meures radiamètriques est effectuée par deux étudiantes de l'Institut de géographie alpine de Grenoble. En mai 2006 l'équipe de la CRIIRAD et un bénévole de "Puy-de-Dôme Nature environnement" effectuèrent de nouvelles mesures qui montrèrent des anomalies.

Ces mesures furent effectuées avec un scintillomètre portatif DG5 et un GPS. Des anomalies furent décelées et un caillou fut prélevé en surface. Un DG5 donne des mesures du flux de rayonnement exprimé en chocs par seconde (c/s). Le niveau naturel sur terrain sédimentaire est d'environ 20c/s. Sur des terrains granitiques comme à Lachaux il est de 200c/s.
Dans la cour de l'école plusieurs zones donnèrent des taux de plus de 1000c/s avec des points à plus de 2000c/s, sur le caillou les mesures donnèrent un taux de 8000c/s.
La CRIIRAD adressa un courrier au maire de Lachaux, préconisant le décapage complet sans délai de la cour de l'école, le maire informa aussitôt le préfet et l'académie. Un plan compteur fut confié à SUBATECH, Laboratoire de l'IN2P3 rattaché à l'école des mines de Nantes, qui est le partenaire habituel de la COGEMA, quand celle-ci a besoin d'un laboratoire indépendant.
Le sol de la cour de l'école fut décapé durant la pemière quinzaine d'août, le maire autorisa les représentants de la CRIIRAD et de "Puy-de-Dôme Nature environnement" à assister aux travaux, leurs observations et les mesures effectuées avec le DG5 obligèrent la COGEMA à decaisser un peu plus de terrain que prévu.[2]

[modifier] Le Rez-de-Sol

Le Rez de Sol
Le Rez de Sol

D'une superficie de 88 hectares, ce site constitue une Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de niveau 1 répertoriée par la Direction Régionale de l'environnement de l'Auvergne (Diren).

Selon la Diren, Le Rez de Sol constitue le plus grand filon de quartz du Massif Central faisant saillie sur près d'un kilomètre et culminant à 943 mètres d'altitude. Il présente un intérêt paysager certain lié à la géologie particulière, au panorama ouvert sur le Massif des Bois-Noirs et la plaine de Limagne.

Le site est essentiellement forestier, recouvert de taillis de Chênes maigres et clairières sur sols squelettiques. Ces chênais acido-xerophiles, pauvres en espéces, sont pénétrées d'espèces montagnardes : strate abondante de Myrtille, Alisier blanc, Sorbier des oiseleurs, Hêtre... L'homogénéité des forêts de feuillus sont intéressantes bien que menacées par le reboisement en résineux.

La Faune est composée d'espèces nicheuses typiquement forestières : Bondrée apivore, Bécasse, Bec-croisé des sapins, Mésange huppée, ...

Ce site est accessible par un petit chemin quittant la D43 peu de temps après le lieu dit "Plan de saule", sur la D43, à environ 4 km du bourg de Lachaux.

[modifier] La Pierre du sang

La pierre de sang.
La pierre de sang.

Il s'agit d'une roche à cupule en granite de 20 à 30 m3 de granite avec présence de bassins et de sièges. La légende locale, comme le rapporte un document touristique visible sur place il y a quelques années encore, en a fait une pierre à sacrifice du temps des druides.

En effet, certains ont identifié dans ce monument mégalithique, la place du druide (bourreau) et celle de sa victime. Lorsque le druide coupait la tête de sa victime, celle-ci roulait dans une sorte de goulet et s'arrêtait à un point précis. Le sang, continuait dans le goulet et pouvait ainsi être récupéré en contre-bas.

Le rocher est situé près du lieu-dit "Plan de james" sur la D43 quand on quitte le bourg de Lachaux en direction du Rez-de-Sol.

Un autre rocher à cupule beaucoup plus important est situé à la limite des communes de Lachaux et le lieu dit Rongère-Montagne (commune de Châteldon) : Le Rocher du Combeau.

[modifier] Divers

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Lachaux.

[modifier] Références

  1. Lachaux sur le site de l'Insee
  2. La Galipote N°113 de décembre 2006 page 43-44).

[modifier] Liens externes