Labatmale
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| Labatmale | ||
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| Pays |  France |
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|---|---|---|
| Région | Aquitaine | |
| Département | Pyrénées-Atlantiques | |
| Arrondissement | Arrondissement de Pau | |
| Canton | Canton de Pontacq | |
| Code Insee | 64292 | |
| Code postal | 64530 | |
| Maire Mandat en cours |
Jean-Louis Fréchou 2008-2014 |
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| Intercommunalité | sans | |
| Latitude Longitude |
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| Altitude | 350 m (mini) – 480 m (maxi) | |
| Superficie | 3,32 km² | |
| Population sans doubles comptes |
203 hab. (1999) |
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| Densité | 61,14 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Labatmale est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune de Labatmale se situe dans la vallée de l'Ousse en bordure des Bois de Bénéjacq. Elle est implantée au pied des collines qui surplombent la vallée.
Le centre du village est située à 368 mètres d'altitude tandis que le point culminant du village s'élève à 483,2 mètres.
Le village est traversé par de multiples ruisseaux. En son centre, on trouve le Lourrou et à l'est le Sausse, tous deux affluents gauche de l’Ousse. Enfin, au nord, le Chourrou se jette dans le Lourrou dans une zone relativement marécageuse.
Labatmale est rattachée au Pays du Grand Pau.
[modifier] Communes limitrophes
- Hours à 5.7 km au nord
- Bénéjacq à 5.7 km l'ouest
- Saint-Vincent à 2.8 km au sud
- Pontacq à 2.7 km à l'est
[modifier] Histoire
Labatmale est un ancien hameau de Coarraze dont les premières traces remontent au XIe siècle. Le village s'est détachée au XVIIe siècle. Le hameau se nommait originellement Villa de Bas, en référence à sa position géographique au creux des collines environnantes.
Le nom du hameau s'est ensuite transformé en Labatmale dont l'étymologie signifierait La Vallée Mauvaise. Cette dernière appellation fait référence tant à cette position géographique encaissée qu'aux multiples inondations que la vallée dût subir durant de nombreuses années.
Même si aujourd'hui le village s'est plutôt déplacé sur les crêtes alentours, le cœur du village s'est à peine déplacé de l'emplacement du lieu-dit originel.
[modifier] Administration
| Date d'élection | Identité | Qualité |
|---|---|---|
| Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues. | ||
| 1995 | Charles Marrimpoey | |
| 2001 | Jean-Louis Fréchou | |
| 2008 | Jean-Louis Fréchou | |
[modifier] Démographie
| 1901 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 264 | 195 | 188 | 199 | 208 | 212 | 203 | 250 |
| Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes | |||||||
2007 : population provisoire de l'Insee.
[modifier] Activité économique
Les ressources du village sont centrées sur la polyculture (principalement de maïs) et le pâturages (principalement bovin).
[modifier] Culture et Patrimoine
La fête communale se situe en général autour du 20 janvier.
[modifier] L'Eglise Saint-Sébastien
Le village se pare d'une belle église paroissiale construite probablement dans le premier quart du XVIIIe siècle et achevée au cours du XIXe siècle.[1]. La date 1720, gravée sur le linteau de la porte de la sacristie, laisse en effet penser que des travaux de construction ou de rénovation furent entrepris à cette date. La construction du clocher et du collatéral date vraisemblablement du XIXe siècle. Enfin, en 1879, deux verrières à médaillon sont fournies par Jules-Pierre Mauméjean, maître-verrier à Pau, et en 1915 une verrière historiée est fabriquée par L. Saint-Blancat, maître-verrier à Toulouse.
L'architecture de l'église est classique. L'entrée est constituée d'un Clocher-porche à son nord d'un bas-côté au sud. La couverture, soutenue par une fausse voûte en anse-de-panier et principalement constituée d'ardoises, se pare d'une flèche polygonale, d'un toit à longs pans et d'une croupe polygonale. A l'intérieur, des vitraux ornent les murs en ses côtés sud, est et ouest. Le plan est allongé et l'étage se compose de deux vaisseaux.
[modifier] Chemin Henri-IV
Le village est traversé, à l'ouest et au sommet des crêtes, par le chemin Henri-IV qui relie le Château de Franqueville à Bizanos au Lac de Lourdes. Il s'agit d'un chemin de terre principalement forestier d'environ 40 km pouvant être arpenté à pied, à cheval ou à vélo. Près de ce chemin, ont été découvertes des monnaies celtibériennes en bronze et en argent.
