L'Homme bicentenaire (nouvelle)

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L'Homme bicentenaire est le titre d'une nouvelle de Isaac Asimov, parue pour la première fois en 1976, adaptée au cinéma sous le même titre en 1999.

[modifier] Intrigue

Gérald Martin a acheté pour sa famille un robot de Type NDR à la société US Robots, qui possède le monopole dans ce domaine. Le robot est vite baptisé Andrew, et sert de valet, de maitre d'hôtel et de femme de chambre. il remplit correctement ses fonctions tout en divertissant les deux filles de Mr Martin, jusqu'au jour ou il offre à "la petite Mademoiselle" un pendentif qu'il a taillé dans le bois.

Normalement, les robots n'en sont pas capables, car leurs cerveaux positroniques sont conçus pour accomplir des taches précises, et ne peuvent posséder la faculté de créer des œuvres d'art. Dès lors, il commence à en créer de plus en plus, après avoir rencontré un responsable de L'US Robots. Celui-ci lui affirma que les Trois lois de la robotique étaient bien présentes dans le cerveau d'Andrew, mais qu'un léger défaut lui avait accordé cette capacité de créer des œuvres d'art. Il propose à Mr Martin de remplacer Andrew, mais celui-ci refuse.

Andrew crée donc des œuvres d'art, et les vends, jusqu'au jour ou il vient demander à Mr Martin la permission de lui acheter quelquechose: sa liberté. Et c'est le début d'un long combat, qui durera 2 siècles, pour Andrew de se faire reconnaitre comme un être humain.

[modifier] Critique

Les robots de Isaac Asimov évoluent dans un contexte particulier: ils ne sont ni menaçants, ni appréciés par la population. Complètement soumis aux 3 lois de la robotique, ils ne font qu'aider les humains, qui éprouvent pour leur part une crainte irraisonnée envers ces êtres de métal: le fameux complexe de Frankenstein, qui veut que l'auteur d'une créature ait peur de la rébellion possible de celle-ci. Isaac Asimov construit toujours ses histoires de robots sur des cas particuliers, des contextes étranges pour tester ses lois de la robotique. Ici, il s'agit d'un robot qui veut être reconnu comme humain, et il s'agit selon l'auteur de sa meilleure œuvre des robots.[1]

[modifier] Notes et références

  1. Moi, Asimov, 1992