Léon Jost

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Léon Jost (1884-1941) était un responsable associatif parmi les anciens poilus et l'un des 50 otages fusillés par les allemands en 1941 suite à l'assassinat de Karl Hotz.

[modifier] Biographie

Grand invalide de la guerre de 1914-1918 suite à une amputation de la jambe gauche en 1915, Léon Jost était entre les deux-guerre un responsable local, départemental et national d'associations d'Anciens Combattants. Parallèlement à ses activités, il était le directeur de la fabrication et le chef du personnel à la biscuiterie Lefèvre-Utile.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il intervient dès 1941 pour adoucir le sort des prisonniers détenus dans le quartier Richemont, dans les camps de Châteaubriant et de Chateau-Bougon. Près de 70 tonnes de nourriture sont collectées et de nombreux camions citernes alimentent les camps en eau potable. Sous ces livraisons se cache une filière d'évasion qui permet à 2248 prisonniers de gagner la zone libre et l'Angleterre. Le 15 janvier 1941, Léon Jost est arrêté pour ces activités à Nantes. Il est fusillé le 22 octobre 1941, suite à l'assassinat, le 20, du Feldkommandant Karl Hotz. Il est donc l'un des 50 otages fusillés par les allemands.

[modifier] Distinctions

  • La "rue des Fraises" à Nantes a été renommé "rue Léon Jost" en 1946
  • On trouve un arrêt de bus à Nantes du nom de "Léon Jost" situé sur la ligne de bus N°51
  • À Paris, la "rue Roussel" dans le XVIIème arrondissement a été renommée "rue Léon Jost".