Juan Antonio García Díez

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Juan Antonio García Díez (Madrid, 1940 - Madrid, 1998) était un homme politique espagnol, plusieurs fois ministre sous la Transition démocratique.


[modifier] Biographie

Né à Madrid en 1940, il a étudié le droit et les sciences économiques à l'Université Complutense de Madrid, devenant par la suite technicien commercial de l'Etat (corps des administrateurs civils) en réussissant le concours public. Intéressé par l'enseignement, il enseigna la théorie économique à la Complutense, entre 1966 et 1968.

En 1970, il fut nommé attaché commercial d'Espagne au Pérou et en Bolivie. L'année suivante, il devint technicien au ministère du Commerce.

Au cours de sa vie, il fut également président des entreprises Uralita, Prycat, et de la section espagnole de Yamaha. Il est mort d'une tumeur au foie incurable le 6 mai 1998 à Madrid, à la consternation de tous (la tumeur avait été détecté quelques jours auparavant par des médecins de Barcelone).

[modifier] Vie politique

Membre du Parti social-démocrate, qui intégrera par la suite l'Union du centre démocratique, il fut nommé en 1976 secrétaire général de la compagnie nationale des chemins de fer, Renfe.

Le 5 juillet 1977, il est nommé ministre du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement de la Législature constituante, dirigé par Adolfo Suárez. Lors des élections générales de 1979, il fut élu représentant de la province de Cadix au Congrès des députés et confirmé dans ses fonctions au sein du second gouvernement Suárez.

Au cours du remaniement ministériel du 3 mai 1980, il prend la tête du ministère de l'Economie, qu'il conserve lors de la formation du gouvernement de Leopoldo Calvo-Sotelo en février 1981, devenant second Vice-Président du Gouvernement. Il est ensuite promu au poste de premier Vice-Président lors du remaniement du 30 juillet 1982. A son poste, il a dû faire face à la crise économique consécutive au deuxième choc pétrolier, et a entrepris la libéralisation de l'économie espagnole.

Juan Antonio García Díez quitte l'UCD en 1982 après sa crise interne, ses différents avec son président, Landelino Lavilla Alsina, et la déroute électorale aux législatives du mois de décembre. Il travailla alors pour diverses entreprises privées mais, en 1986, il tenta un retour en politique en se présentant aux élections générales de cette même année sur les listes du nouveau Parti réformiste démocratique (PRD). Suite à l'échec électorale de cette formation, il se retira définitivement de la vie politique.