Joseph Barbanègre

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Joseph Barbanègre
Naissance : 22 août 1772
Pontacq (Béarn)
Décès : 7 novembre 1830 58 ans)
Paris, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 28)
Origine : France France
Grade : général de brigade
Faits d'armes : Austerlitz
Bataille d'Iéna
Bataille d'Eylau
Bataille d'Eckmühl
Ratisbonne
Bataille de Wagram

Joseph Barbanègre (22 août 1772, Pontacq (Béarn) - 7 novembre 1830, Paris) était un militaire français, général de brigade et baron d'Empire.

D'abord marin, puis capitaine dans le 5e bataillon des Basses-Pyrénées ; chef de bataillon dans la garde consulaire, colonel du 48e régiment d'infanterie de ligne le 29 août 1805, avec lequel il se battit en héros à Austerlitz, à Iéna, à Eylau.

Il participe à toutes les campagnes napoléoniennes, devient général de brigade après la paix de Tilsitt le 21 mars 1809, il contribua puissamment au gain des batailles d'Eckmùhl, de Ratisbonne, et de Wagram.

Il est élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur le 25 décembre 1805. Le 20 août 1809, il devient baron d'Empire.

Il se couvrit de gloire à Krasnoé et au passage du Niémen, défendit vaillamment Stetin en 1813 et ne rend cette ville qu'après l'abdication de Napoléon Ier, et Huningue en 1815. La défense de la ville en 1815 contre les Autrichiens le rend célèbre. Pendant 2 mois et avec seulement 135 hommes valides, il résiste à l'armée du Prince Jean, Archiduc d'Autriche, forte de plus de 20 000 hommes.
La place ne capitule que le 26 août 1815 après l'abdication de Napoléon, et après 12 jours de tranchée ouverte. Il obtient tous les honneurs de la guerre.[1]

Il meurt à Paris en 1830 et est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans le quartier réservé aux Maréchaux et Généraux d'Empire.

A Pontacq, village où il est né, une rue a été baptisée de son nom et une statue a été érigée en son honneur sur la place de la mairie.

[modifier] Notes et références

  1. Il n'avait dans cette dernière place qu'une centaine d'artilleurs, cinq gendarmes, une quarantaine de soldats de différents régiments, une vingtaine de douaniers, quelques militaires retraités et environ 150 gardes nationaux. Il résista deux mois, du 27 juin au 27 août, aux efforts de 30 000 Autrichiens, soutenus par les Suisses, qu'il châtia en bombardant deux fois la ville de Bâle ; lorsqu'il sortit de la ville, après une capitulation honorable, il n'avait pas avec lui 50 hommes valides. « Que de belles actions, a dit Napoléon, ont été de perdre dans la confusion de nos désastres ou même dans la multiplicité de celles que nous avons produites ! » et il mettait au premier rang l'extraordinaire et singulière défense d'Huningue par l'intrépide Barbanègre.

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