John Dundas Cochrane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Cochrane.
Cochrane
Importez l'image de cette personne
Naissance 1780
à Ecosse
Décès 1825 (à 45 ans)
à Valencia (Colombie)
Nationalité britannique
Profession officier dans la Royal Navy
Occupation capitaine

John Dundas Cochrane né en 1780, d'origine écossaise et mort le 12 août 1825 à Valencia en Colombie, est un officier de la marine de guerre britannique devenu à la fin des guerres napoléoniennes un voyageur et un explorateur.

Sommaire

[modifier] Biographie

J. Cochrane, issu de la famille des comtes de Dundonald frère de l'amiral Thomas Cochrane de Dundonald, neveu l'amiral Alexander Cochrane, s'est engagé à l'âge de 10 ans dans la marine de guerre anglais (chose courante à l'époque). Il a donc participé à toutes les grandes campagnes militaires de l'époque. Surnommé le Voyageur pédestre par les français en raison de son choix d'effectuer ses voyages uniquement à pied sans utilisation d'autres moyens de déplacement, il traversa d'abord la France, l'Espagne, le Portugal. A son retour en Angleterre, il forma le projet d'effectuer le tour du monde par l'est, toujours à pied, en traversant la Sibérie et le détroit de Béring pour rejoindre le continent américain. Parti de Londres à pied, il dû s'arrêté au Kamtchatka et retourna alors en Angleterre. Commencé en 1820 , ce voyage dura 3 ans. J. Cochrane en écrivit le récit et repartit ensuite immédiatement pour un autre voyage en Amérique du Sud avant sa même sa publication. Il parcourut alors la Colombie et mourut finalement au cours de ce voyage qui fût le dernier.

[modifier] Vie de famille

Arrivé à l'extrémité orientale de la Sibérie au cours de sa marche vers l'est dans le cadre de son projet de tour du monde, il rencontre et épouse une kamtchdale qu'il ramène en Angleterre. A son décès, celle-ci devenue veuve poursuivra sa vie avec un amiral russe.

[modifier] Son principal voyage

Si un événement particulier nécessite d'être détaillé

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Récit d'un voyage à pied à travers la Russie et la Sibérie tartare, des frontières de Chine à la mer Gelée et au Kamtchatka, John Dundas Cochrane, 265 p., Edition Gingkoéditeur, Boulogne, 2007. ISBN 2-8469-008-6. Traduit de l'anglais par F. Pirart et P. Maury (cette traduction est la 1ère faite en langue française). Titre original : Narrative of a pedestrian journey through Russia and Siberian Tartary, from the Frontiers of China to the Frosen Sea and Kamtchatka, Edition John Murray, Londres, 1824.

[modifier] Citations

  • Lorsque J. Cochrane revient de son périple sibérien, il note :

    « Après être descendu des montagnes de l'Oural par le côté ouest, je me retrouvai bientôt en Europe. (...) Les sensations que j'avais éprouvées en quittant le quart du globe le plus favorisé n'étaient rien en comparaison de celles que je ressentais à présent. Je pensais alors que j'allais seulement vers la misère, le vice et la cruauté, alors que je savais maintenant que je quittais la patrie de l'humanité, de l'hospitalité et de la gentillesse. »

    « Les environs de Moscou montrent combien il est absurde de croire que l'approche de la civilisation est synonyme de bonheur. Les gens sont plus revêches, les articles courants plus chers, l'hospitalité fait place à un appétit vorace du gain (...). »

  • Dans la conclusion de son récit, J. Cochrane écrit :

    « Je suis convaincu que la compassion est la caractéristique dominante de l'homme qu'on dit barbare et que cet homme à l'état naturel donnera volontairement et gracieusement le pain au désespéré. Je suis certain que l'homme est réellement humain et donnera davantage de ce que lui dicte son bon coeur que sa vanité. J'ai reçu à manger d'une famille qui était presque affamée. J'affirme que ce peuple, qui est l'un des plus ignorants et incultes, est aussi l'un des plus accueillants et des plus amicaux. »

[modifier] Voir aussi

  • The National Maritime Museum de Londres dispose dans ses collections d'un portrait (gravure) de J. Cochrane [1]

[modifier] Sources

  • A l'exception des éléments concernant le voyage de J. Cochrane en Sibérie et qui sont issus du récit lui-même, l'essentiel des informations biographiques de cet article provient de l'Avant-propos à la 1ère traduction française du récit rédigé par J. Cochrane ; les auteurs en sont Françoise Pirart et Pierre Maury
Autres langues