Écosse

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Scotland
Alba
Drapeau de l'Écosse Armoiries de l'Écosse
Drapeau Armoiries
Localisation de l'Écosse en Europe

Localisation de l'Écosse dans le Royaume-Uni

Administration
Statut politique Nation constituante du Royaume-Uni
Capitale Édimbourg
55°57′N 03°12′W / 55.95, -3.2
Gouvernement
- Reine (du Royaume-Uni)
 - Premier Ministre du Royaume-Uni
 - Premier Ministre d'Écosse

Élisabeth II

Gordon Brown

Alex Salmond
Géographie
Superficie 78 782 km²
Démographie
Population  (2001) 5 062 011 hab.
Densité 64 hab./km²
Langues Anglais, écossais, scots
Économie
PIB (2003)
 · PIB/hab.
130 milliards de $
25 546 $
Monnaie Livre sterling (£, GBP)
Autres
Fuseau horaire UTC +0[1]
Domaine internet .uk
Indicatif téléphonique 44
Hymne aucun hymne officiel
Scotland the Brave
ou Flower of Scotland (hymne officieux)
Carte de l'Écosse
Carte de l'Écosse

L'Écosse (en anglais et scots Scotland, en gaélique écossais Alba) est l'un des trois pays (an: Nation) qui forment la Grande-Bretagne, avec l'Angleterre et le pays de Galles, auxquels est adjointe la province de l'Irlande du Nord pour former le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du nord. L'Écosse est également l'une des 6 (parfois 8 selon les auteurs) nations celtiques.

La capitale, le centre financier et administratif de l'Écosse est Édimbourg. La plus grande ville est Glasgow qui est historiquement la ville la plus industrielle du pays. Les autres grandes villes sont Aberdeen et Dundee, suivie par Stirling, Perth, et Inverness.

Il existe une grande diversité religieuse, mais l'Église la plus importante est l'Église d'Écosse — une église reformée presbytérienne[2].

Deux langues régionales sont reconnues : le gaélique écossais et le scots. Robert Burns est l'auteur en scots le plus connu.

Il y a un mouvement indépendantiste important en Écosse. Ainsi, suite aux élections législatives de 2007, le Parti national écossais (Scottish National Party (SNP)) est devenu le premier gouvernement indépendantiste (mais minoritaire) de l'histoire de l'Écosse. Le nouveau premier ministre a l'intention de tenir un référendum sur l'indépendance en 2010. L'Écosse compte par ailleurs deux autres partis indépendantistes : le Scottish Socialist Party (SSP) et Solidarité (Mouvement socialiste d'Écosse) qui forment une extrême-gauche républicaine et indépendantiste qui approchait, quant à elle, les 8 % des voix en 2003.

On parle souvent en Écosse d'une Auld Alliance (« La Vieille Alliance ») - entre l'Écosse et la France (et la Norvège), l'alliance traditionnelle contre l'Angleterre, signée en 1295.

La banque centrale du Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre, imprime des billets de banque qui sont les seuls ayant cours légal en Angleterre et au pays de Galles. Cependant des banques en Écosse et en Irlande du Nord ont le droit d'émettre leurs propres billets : en Écosse ce sont les banques Banque d'Écosse, Clydesdale Bank et Royal Bank of Scotland qui impriment les billets. Un billet de banque écossais peut être accepté (sans toutefois avoir cours légal) dans tout le territoire du Royaume-Uni ainsi que dans les dépendances de la Couronne (les lois financières étant différentes dans les pays constituants du Royaume-Uni, les Écossais ne sont pas obligés d'accepter les billets anglais, et les Anglais ne sont pas obligés d'accepter les billets écossais, mais tout le monde est obligé d'accepter les pièces de monnaie d'au moins une livre).

Sommaire

[modifier] Étymologie

Le mot Écosse est la traduction française de l'anglais Scotland, signifiant pays des Scots.

Le mot Scotia était utilisé par les Romains pour désigner les tribus qui peuplèrent au Ier siècle le territoire actuel de l'Écosse[3] Les Romains utilisèrent également ce terme afin de désigner les Irlandais. [4]

Bède le Vénérable utilise le terme Scottorum pour désigner la nation venue d'Irlande qui s'installa sur une partie des terres pictes ("Scottorum nationem in Pictorum parte recipit"). Ceci peut être interprété comme l'arrivée du peuple appelé gaels dans le royaume de Dál Riata, sur la côte ouest de l'Écosse.

Au Xe siècle, le mot Scot est mentionné dans les Chroniques anglo-saxonnes et fait référence au pays des Gaels. Le terme Scottorum apparait de nouveau, utilisé par un roi irlandais en 1005. L'expression Imperator Scottorum, est ajoutée au nom de Brian Bóruma par Mael Suthain, dans le Livre d'Armagh.[5] On pense que Brian Bóruma devait alors régner sur les Scots.

Cette dénomination fut quelque peu copiée par les rois écossais. On attribue l'expression Basileus Scottorum à Edgar d'Écosse (1074 – 1107).[6] Alexandre Ier d'Écosse (vers 1078 – 1124) utilisa l'expression Rex Scottorum sur son sceau; comme le firent ses successeurs jusqu'à Jacques II.[7].

[modifier] Histoire

Noyée dans les brumes, déchiquetée par la mer, le volcanisme et les glaciations, l'Écosse n'a commencé de susciter une admiration romantique qu'au XIXe siècle.

Icône de détail Articles détaillés : Histoire de l'Écosse et Chronologie de l'Écosse.
Icône de détail Voir aussi les listes des rois d'Écosse, des rois des Pictes et des rois légendaires d'Écosse.

[modifier] Préhistoire

Icône de détail Article détaillé : Écosse préhistorique.

[modifier] Antiquité

En raison de sa position géographique excentrée, l'Écosse a été moins touchée par les invasions que l'Angleterre et a fortiori que les régions continentales. Après la conquête de l'Angleterre (env. 45 apr. J.-C.) par Claude, les Romains n'ont pas réussi ou pas souhaité pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 apr. J.-C., sorte de muraille de Chine qui réussit à contenir tant bien que mal les Pictes jusqu'en 364. Le mur d'Antonin construit plus au nord ne fut pas efficace longtemps. Selon le Grec Claude Ptolémée, les différents peuples qui habitent alors l'Écosse étaient les Brigantes, les Caledonii, les Votadini, les Selgovae, les Novantae, le Damnonii, les Verturiones, etc.

[modifier] Moyen Âge

Icône de détail Article détaillé : Écosse au Moyen Âge.

L'ensemble humain de ce qui devient l'Écosse est composé de peuples différents : les Picti celtes, les Bretons, celtes, les Scots venus d'Irlande, les Angles, les Vikings venus de Norvège.

Leurs différents royaumes vont fusionner en un unique royaume des Scots ou Écosse. Ces royaumes étaient :

le royaume de Fortriu (picte) ;
le royaume de Fib (picte) ;
le royaume de Gododdin (breton, héritier des Votadini), absorbé par la Northumbrie saxonne ;
le royaume de Strathclyde (breton) ;
le royaume de Dalriada (scot).

[modifier] Époque moderne

En 1603, le roi Jacques VI d'Écosse devint également Jacques I d'Angleterre et d'Irlande.

En 1707, sa petite fille, la Reine Anne, (des trois royaumes) mourut sans héritier ni héritière. Le Parlement anglais choisit George de Hanovre comme roi d'Angleterre mais le Parlement écossais menaça pour un temps de choisir un roi protestant différent, peut-être « Jacques III et VIII », ami du roi de France, qui pouvait prétendre aux trois trônes ? Mais, les parlementaires écossais, marchands pour la plupart, avaient des soucis financiers et cédèrent donc à la menace anglaise de cesser tout commerce avec eux et d'interdire la libre circulation aux frontières.

Après des longues négociations, le Traité d'Union fut signé et le Royaume-Uni de Grande Bretagne vit le jour.

[modifier] Histoire contemporaine

Un Parlement écossais a été instauré par le « Scotland Act », adopté par le Parlement Britannique en 1998. Un référendum avait été organisé auparavant, en septembre 1997 et une large majorité s’était prononcée en faveur de la création d’un Parlement. C’est le premier Parlement écossais depuis 1707. Il est composé de 129 députés.

Les premières élections du Parlement écossais ont été organisées le 6 mai 1999. La première séance du Parlement a eu lieu le 12 mai 1999. Des élections ont eu lieu ensuite en 2003. Le Parti travailliste était alors le plus grand parti (29,3 % et 50 sièges) manquant de peu la majorité. Avec l'appui des Libéraux (11,8 % et 17 députés) Scottish Liberal Democratic Party, les travaillistes formaient le Scottish Executive, c'est-à-dire le gouvernement d'Écosse.

Il y avait une présence non négligeable d'élus indépendantistes du SNP (20,9 % et 27 sièges) (Scottish National Party, centre gauche - en effet, c'était le deuxième parti du parlement), des socialistes indépendantistes (6,9 % et 6 députés) répartis entre le SSP (Parti socialiste écossais) et Solidarité (Mouvement socialiste d'Écosse) et des écologistes indépendantistes du Parti vert écossais (6,7 % et 7 sièges). Les conservateurs unionistes, dont le Scottish Conservative and Unionist Party, droite, qui s'opposaient à la création du Parlement, n'avaient plus que quelques élus (18 et 15,5 %).

Les élections du jeudi 3 mai 2007 ont donné l'avantage au SNP, qui a devancé d'un siège le parti travailliste (47 sièges pour le SNP, 46 pour le parti travailliste). Les conservateurs et les démocrates gardent à peu près le même nombre de sièges, tandis que les verts et autres petits partis sont éliminés. Depuis la création du SNP, c'est la première fois qu'il devient le parti le plus important à l'Assemblée écossaise. Cependant, n'ayant pas la moitié des sièges, il a formé un gouvernement minoritaire dirigé par Alex Salmond.

[modifier] Géographie

Carte topographique simplifiée de l'Écosse
Icône de détail Article détaillé : Géographie de l'Écosse.

L'Écosse est bordée au sud par l'Angleterre et par la mer de tous les autres côtés. On pourrait parler d'un archipel, puisqu'elle regroupe environ 800 îles, mais le terme de presqu'île n'est pas déplacé car il s'applique aussi sur le plan culturel, les Écossais ayant de tout temps cherché à préserver leur identité culturelle à défaut de pouvoir conserver leur autonomie politique. Les trois groupes d'îles les plus connus sont les Shetland (les plus au nord), les Orcades (Orkney Islands, au large de Thurso) et les Hébrides, au nord-ouest. L'île de Skye fait partie des Hébrides Intérieures, au même titre que l'île de Mull.

Les côtes sont assez souvent très déchiquetées et constituées de falaises ou de rochers mais on rencontre des plages de sable.

Une bonne partie de l'Écosse est couverte de montagnes. Il ne faut pas se laisser tromper par les altitudes relativement modestes par rapport aux sommets alpins. Même le Ben Nevis (1344 m) ou le Cairn Gorm (1245 m) ont fière allure et peuvent paraître impressionnant pour peu que leur sommet soit dissimulé par des nuages sombres. Souvent le pied des montagnes se trouve à peine au-dessus du niveau de la mer. Le volcanisme, bien qu'ancien, est visible dans certaines parties du relief (piton de l'Old Man of Storr sur l'île de Skye, orgues basaltiques de l'île de Staffa, dykes d'Édimbourg).

Les lochs sont des lacs d'eau douce ou des fjords étroits débouchant sur la mer. Ils remplissent généralement le fond d'une vallée étroite et profonde (glen). Il en existe des milliers, parfois très petits. Les plus connus, comme le fameux Loch Ness, ne sont pas forcément les plus beaux.

Les forêts sont rares, à cause du déboisement excessif dans le passé ou de la pauvreté du sol sur les montagnes. Les landes sont couvertes de bruyères ou de fougères et l'herbe est souvent si rare que des centaines de kilomètres carrés sont totalement inutilisables pour l'agriculture.

Le climat de l'Écosse est océanique, tempéré par les courants « tièdes » qui remontent le long des côtes. Il y pleut souvent et souvent très fort, surtout sur la partie nord-ouest du pays.

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Système politique de l'Écosse.

[modifier] Langues

Les statistiques britanniques de 2001 révélaient que la population de l'Écosse était alors de 4,9 millions d'habitants.

L’anglais est la langue maternelle de 98 % de la population écossaise. Il s’agit généralement d’un anglais teinté de l’accent scots (le roulement des [r] est caractéristique) et de certaines particularités lexicales. Les Écossais anglophones monolingues vivent, dans une proportion de 75 %, dans les Central Lowlands, c’est-à-dire dans le centre et le sud de l’Écosse

Les mêmes statistiques de 2001 indiquaient que 65 674 personnes âgées de trois ans et plus, soit 1,3 % de la population écossaise, étaient encore capables de parler, lire et écrire en gaélique écossais, langue nationale et ancestrale. Les plus grandes concentrations d’Écossais celtophones se trouvent au nord-ouest, c’est-à-dire dans les Western Isles (ou les Hébrides), les Highlands, ainsi que la région de Strathclyde et celle d’Édimbourg, la capitale. Le gaélique écossais n'est pratiquement plus parlé dans le sud de l'Écosse. Jacques IV (1473 - 1513), fut semble-t-il un des derniers rois d'Écosse à parler le gaélique écossais..

Le gaélique écossais demeure aujourd'hui une langue menacée. Or, il y a mille ans, toute la population d'Écosse parlait le gaélique écossais, mais la domination de la langue anglaise, même à l'époque des rois d'Écosse, a pratiquement liquidé cette langue celtique des Écossais, comme en Irlande, au Pays de Galles et en Cornouailles.

Le scots est l'autre langue régionale de l'Écosse. C'était à l'origine la langue des Angles, mais qui a évolué avec le temps pour devenir la langue des lowlands. On estime que quelque 100 000 locuteurs parleraient le scots, langue nationale et ancestrale, ou l'une de ses variétés (lallans et doric). Le scots est aussi très populaire à Glasgow et Edimbourg. Contrairement au gaélique qui est d'origine celtique, le scots est une langue germanique de l'Ouest. On parle le scots plutôt dans le sud de l'Écosse que dans le nord.

Les deux langues régionales sont reconnues en Écosse par le gouvernement du Royaume-Uni selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ainsi que par le parlement écossais. La signalisation routière apparait en double forme anglaise/écossaise.

[modifier] Découpage administratif

1 Aberdeen City 17 Inverclyde
2 Aberdeenshire 18 Midlothian
3 Angus 19 Moray
4 Argyll and Bute 20 North Ayrshire
5 Clackmannanshire 21 North Lanarkshire
6 City of Edinburgh 22 Orkney Islands
7 City of Glasgow 23 Perthshire and Kinross
8 Dumfries and Galloway 24 Renfrewshire
9 Dundee City 25 Scottish Borders
10 East Ayrshire 26 Shetland Islands
11 East Dunbartonshire 27 South Ayrshire
12 East Lothian 28 South Lanarkshire
13 East Renfrewshire 29 Stirling
14 Falkirk 30 West Dunbartonshire
15 Fife 31 West Lothian
16 Highland 32 Na h-Eileanan Siar
A Aberdeen - Ay Ayr - Av Aviemore - D Dundee - Du Dumfries - E Edinburgh - FW Fort William - G Glasgow - In Inverness - K Kelso - Ki Kirkwall - L Lerwick - O Oban - P Portree - Pe Perth - S Stirling - St Stornoway - Th Thurso - W Wick
A Aberdeen - Ay Ayr - Av Aviemore - D Dundee - Du Dumfries - E Edinburgh - FW Fort William - G Glasgow - In Inverness - K Kelso - Ki Kirkwall - L Lerwick - O Oban - P Portree - Pe Perth - S Stirling - St Stornoway - Th Thurso - W Wick

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de l'Écosse.

L’Écosse possédait lors du recensement de 2001, 5 062 011 habitants[8]. Selon les estimations de 2004, ce nombre pourrait être de 5 078 400 actuellement. La superficie de l’Écosse étant de 78 782 km2, la densité de population est alors de 64 personnes au Km². Environ 70% de la population vivent dans les Central Lowlands, une large et fertile vallée, s’étirant du nord-est au sud-ouest entre les villes d’Édimbourg et de Glasgow, et incluant des bassins de population importants tels que Stirling, Falkirk, Perth et Dundee. D’autres concentrations de population se trouvent sur la côte nord-est, principalement autour de Aberdeen et d’Inverness. La ville de Glasgow possède la densité la plus élevée avec 3 292 personnes au km2, alors que la région des Highlands possède la densité la plus faible avec seulement 5 personnes au km2.

Les Ecossais des côtes et des îles, après avoir vécu un moment à la ville et parfois affronté le chômage, ne rêvent que de revenir, même dans des conditions difficiles, près de leurs lochs, dans leur paysage d'eau et de terre mêlées.

Près de Glasgow, le fracas des chantiers navals de la Clyde et des mines de charbon s'est tu avec la fin de la dernière guerre. Le silence règne sur l'Écosse avec le chômage et les jeunes diplômés émigrent vers l'Australie. Douglas Lindsay Hill, journaliste écossais, a raconté aussi comment le pétrole de la mer du Nord, qui ressuscitait des rêves d'indépendance, a été "confisqué" par l'Angleterre.

[modifier] Culture

Bien que l'Écosse partage beaucoup d'aspects de sa culture avec le reste du Royaume-Uni, des différences culturelles sont cependant identifiables dans certains domaines. Il existe une identité nationale écossaise qui est présente sur la scène culturelle écossaise.

Le paradoxe de l'Écosse consiste à exprimer son identité à travers des caractères qui ne lui sont pas propres. De même dans les vieilles pierres et dans l'habitat ouvrier, un œil non averti ne reconnaîtra pas la spécificité écossaise.

[modifier] Jeux de colosses

Chaque année en août, dans tout le pays, les Highlands Games, jeux traditionnels, sont l'occasion pour des colosses en kilt de mesurer leur force dans une ambiance de fête foraine:

  • L'épreuve la plus spectaculaire, tossing the caber, date du XVIe siècle. Il faut lancer un tronc de 5 à 6 mètres de long en ligne droite et lui faire toucher le sol en position verticale.
  • Autre jeu musclé, le jet de pierres, pesant près de 10 kg, à plus de 10 mètres.
  • La danse Sean Truitbhas parodie l'interdiction du port du kilt par le gouvernement anglais.
  • Ces divertissements s'accompagnent de pipe-bands (fanfares de cornemuses), dont le cri strident stimule l'agressivité des participants.

[modifier] Symboles nationaux

  • Le chardon, notamment le chardon aux ânes, qui selon la légende aurait permis aux Écossais de repousser une invasion viking : l'un des envahisseurs aurait poussé un hurlement de douleur en mettant son pied sur un chardon, ce qui alerta les Écossais et leur permit de se préparer.
  • Au chardon est couramment associée la devise « Nemo me impune lacessit » (« Nul ne se moque de moi impunément » ou encore « Nul ne s'en prend à moi impunément ») qui est parfois acceptée comme la devise de l'Écosse elle-même. Cette devise apparaît notamment sur certains anciens blasons écossais.
  • La croix de saint André ou sautoir, probablement le plus vieux drapeau national européen. Sa forme rappelle la croix sur laquelle fut crucifié St André, le saint patron de l'Écosse. Cette croix est incorporée, avec celles de Saint Georges, d'Angleterre, et Saint Patrick, d'Irlande, dans l'Union Jack, drapeau national du Royaume-Uni.
  • Greyfriars Bobby, chien national écossais, symbole de fidélité.
  • Le kilt, vêtement considéré comme aujourd'hui traditionnel, et souvent porté notamment lors de manifestations sportives par les supporters. C'est une jupe plissée, vêtement traditionnel des Highlands, adopté comme vêtement traditionnel par toute l'Écosse au XIXe siècle.
  • Le Scotch Whisky. Boisson de renommée internationale.
  • Le Monstre du Loch Ness. Animal légendaire souvent surnommé "Nessie" et supposé vivre dans le gigantesque lac du Loch Ness.
  • La chanson Flowers of Scotland est utilisée comme hymne lors des matchs de rugby à XV de la sélection écossaise.

[modifier] Écossais célèbres

XIIIe siècle

XVIe siècle

  • John Knox (ca.1515-1572), disciple de Calvin, fondateur de l'Église réformée d'Écosse, ennemi de Marie Stuart la catholique.
  • Marie Stuart (1542-1587), une célèbre reine d'Écosse au destin tragique.
  • John Napier (1550-1617), mathématicien, inventeur de la table des logarithmes.

XVIIIe siècle

  • Adam Smith (1723-1790) né à Kirkcaldy, célèbre économiste et père fondateur de la doctrine du libéralisme économique.
  • James Watt (1736-1819), concepteur-clé de la machine à vapeur, symbole de la révolution industrielle. L'unité de puissance, le watt, porte son nom.
  • James Tytler (1742-1806), journaliste, rédige et publie en 1771 la première version de la fameuse Encyclopédie britannique.
  • John McAdam (1756-1836), inventeur du procédé de revêtement des chaussées, à l'aide de pierres concassées (macadam).

XIXe siècle

XXe siècle

  • Sean Connery, (1930) acteur, producteur, producteur exécutif, né à Édimbourg.
  • Fish, (1958), chanteur et auteur, célèbre pour avoir fait partie du groupe Marillion, né à Dalkeith.

A classer + vérifier les dates

[modifier] Notes et références de l'article

  1. UTC+1 à l'heure d'été
  2. Église d'Écosse reformée presbytérienne
  3. Alexander Low; The history of Scotland ... to the middle of the ninth century, Page 28.
  4. Brendan Lehane, The Quest of Three Abbots: the golden age of Celtic Christianity, page 121.
  5. Francis Xavier Martin, T. W. Moody, F. J. Byrne New History of Ireland, Page 862.
  6. Allan Freer, The North British Review, Page 119. Eben William Robertson, Scotland Under Her Early Kings: a history of the kingdom to the close of the thirteenth century, Page 286.
  7. D. E. (EDT) Greenway, E. B. (Edmund Boleslaw) Fryde, Handbook of British Chronology, page 55
  8. D'après le Scotland Census Results Online (SCROL)(en)[1]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens et documents externes

[modifier] Bibliographie

  • Le Saphir étoilé Laure Angélis, éditions Téqui. ISBN 2740310501
  • Jacques Leruez, L'Écosse. Vieille Nation, jeune État, Crozon, Éditions Armeline, 2000. ISBN 2-910878-10-4

[modifier] Liens externes