Jeffrey Shallit

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Jeffrey Outlaw Shallit (né 1957) est informaticien, théoricien des nombres, et activiste pour des libertés civiles à l'Internet. Sa femme est Anna Lubiw; elle est aussi informaticienne.

Sommaire

1 Enfance et éducation
2 Activisme
3 Vie professionnelle
4 Références
5 Liens externes

[modifier] Enfance et éducation

Shallit est né à Philadelphie, Pennsylvanie en 1957. Son père était Joseph Shallit, journaliste et auteur, qui était fils des immigrés juifs de Vitebsk en Biélorussie. Sa mère était Louise Lee Outlaw Shallit, une auteur. Il a un frère, Jonathan Shallit, un professeur de musique. Il a gagné une licence dans les mathématiques de l'Université de Princeton en juin 1979. Il a reçu un doctorat, aussi aux mathématiques, de l'Université de Californie à Berkeley en juin 1983. Sa thèse doctorale s'est appelée Une théorie métrique des expansions de Pierce et son conseiller était Manuel Blum.

[modifier] Activisme

Depuis 1996, Shallit est vice-président de la Frontière Électronique du Canada, qui est une filiale de l'Electronic frontier foundation. En 1997, il a reçu l'attention pour la publication à l'Internet d'un texte appellé Holocaust Revised: Lies of Our Times (« Holocauste révisé : mensonges de notre ère »), une réimpression d'un article qu'il avait écrit pour une publication d'étudiant à Waterloo en 1993. Dans ce texte, il a détaillé les milieux et rapports des diverses personnes qu'il accuse d'être négationnistes, en particulier David Irving, Fred A. Leuchter, et Eustace Mullins. Ceci a déclenché un échange public des messages entre lui et Irving.

[modifier] Vie professionnelle

Shallit est actuellement professeur dans l'École de l'informatique à l'Université de Waterloo. Ses intérêts primaires d'universitaire sont la combinatoire des mots, les langages formels, la théorie des automates, et la théorie algorithmique des nombres.

Ses publications incluent Algorithmic Number Theory (avec Eric Bach) et Automatic Sequences: Theory, Applications, Generalizations (avec Jean-Paul Allouche).

Son nombre d'Erdős est 1, en raison d'une publication commune avec Paul Erdős^[1] en 1991.