Janine Tavernier

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Janine Tavernier, (née le 8 septembre 1937 à Limoges), de son vrai nom Janine Deschamps[1], est une personnalité de la vie civile et politique française, ancienne présidente de l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu qui œuvre dans le domaine de la lutte anti-secte.

[modifier] Biographie

Janine Tavernier adhère à l'Unadfi en 1984, suite à l'adhésion de son mari à la secte Écoovie pendant quatre années[2].

De 1992 à 2001, Jeanine Tavernier assure la présidence de l'UNADFI et contribue à lui donner une grande visibilité médiatique. À cette époque, l'opinion publique prend conscience des problèmes de sectes avec les drames successifs de Waco (Texas) (secte des Davidiens, 88 morts le 19 avril 1993), Tokyo (secte Aum, attentat dans le métro 11 morts, 5000 blessés le 5 mars 2005), et en Suisse, Canada et France (Ordre du Temple Solaire en 1994 et 1995).

Elle démissionne en 2001, reprochant à l'association d'être sortie de son rôle d'aide aux victimes des sectes pour s'engager dans une véritable chasse aux sorcières [3]. Il lui a été personnellement reproché [réf. nécessaire] d'avoir scolarisé ses enfants dans une école Steiner.

En 2006, dans la préface d'un livre de Serge Toussaint, grand maître de l'AMORC (Ancien et Mystique Ordre des Rose-Croix) intitulé « <Secte> sur Ordonnance, Les Rose-Croix Temoignent », Jeanine Tavernier dénonce « le flou, cette imprécision, qui font qu'aujourd'hui on est plongé dans la confusion la plus totale. Les choses étant ce qu'elles sont, certains voient des sectes partout » « J'ai toujours été sensible aux risques de dérapage que les A.D.F.I. elles-mêmes auraient pu commettre » « j'ai été choquée un jour lorsque j'ai entendu une personne très impliquée dans la lutte contre les sectes dire avec beaucoup de conviction : Il faut éradiquer l'idée de Dieu[4]

Interviewée par Xavier Ternisien dans l’édition du journal Le Monde du 17 Novembre 2006 [5], Janine Tavernier s' émeut du fait que l’AMORC aie pu être considérée comme une secte et dénonce ce qu’elle interprète comme une dérive de la lutte antisecte. Toutefois, cette prise de position de Mme Tavernier est critiquée de personnes luttant contre les dérives sectaires, l’AMORC s’étant vue selon eux épinglée comme secte par l’Unadfi lors sa présidence.[réf. nécessaire]

[modifier] Notes et références

  1. Jugement dossier N° 01/01115 Arrêt du 15 mai 2002 de la Cour
  2. Interview en décembre 2001 sur le site officiel su Conseil général du Loiret
  3. Interview de Jeanine Tavernier après sa démission.
  4. http://www.cicns-news.net/liberte-monde-33.htm Préface du livre de l'AMORC par Jeanine Tavernier - Site de CICNS
  5. Janine Tavernier : « Il faut distinguer les mouvements religieux des vraies sectes » LE MONDE, 17 Novembre 2006, Xavier Ternisien