James Jesus Angleton

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James Jesus Angleton (9 décembre 1917 - 11 mai 1987) fut un membre de la CIA. Il est surtout connu pour la chasse aux espions qu'il effectua à la CIA.

[modifier] Biographie

S'il est un nom fameux parmi ceux qui ont « fait » la CIA, c'est bien celui[évasif] de James Angleton. Myope, courbé et toujours vêtu de noir, cet ancien étudiant en littérature est devenu pendant la Guerre froide une figure incontournable du renseignement américain.

Incarnation de l'espion, qui inspira nombre de mythes romantiques, Angleton intégra l'OSS pendant la Seconde Guerre mondiale puis contribua à la victoire des chrétiens-démocrates aux élections de 1948 en Italie. Remarqué à Washington, il intégra la jeune CIA au Bureau des opérations spéciales, assura la liaison avec le renseignement israélien, avant de créer le Bureau de contre-espionnage de l'Agence.

Il fut à la tête du contre-espionnage états-unien de 1954 à 1974, date à laquelle il fut remercié pour avoir fait preuve de trop de zèle. En effet, sa paranoïa instaura un climat délétère au sein de la CIA, surveillant tout le monde et traquant la moindre trace de pro-communisme. On soupçonne que cette paranoïa était due à la découverte du fait que Kim Philby, vieil ami et membre du MI6 au bureau de liaison de Washington, était en réalité un membre infiltré du KGB.

Il est encore considéré comme un des plus célèbres membres du contre-espionnage états-unien.

Il était passionné par la pêche à la mouche et les orchidées. Un de ses surnoms était d'ailleurs « l'homme aux orchidées ». Le surnom de « Mother » est entièrement apocryphe.

Robert De Niro s'inspire de sa vie dans son film Raisons d'État (2007) où il est interprété par Matt Damon. Un livre de Gérald Arboit met à la disposition du public francophone la seule biographie en français, James Angleton le contre-espion de la CIA (Paris, Nouveau Monde Edition, 2007).

La mini serie The Company diffusée sur la chaîne américaine TNT à l'été 2007, fait aussi la part belle à James Angleton, interprété cette fois ci, par Michael Keaton.

[modifier] Notes et références