James Becht

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

James Becht (né en 1969 à Mulhouse), philosophe, essayiste et éditeur français.

Il a fait ses études secondaires à Paris au Lycée Charlemagne. En 1993, il obtient une maîtrise de sociologie et un doctorat de philosophie en 2000. Becht travaille successivement comme enseignant, consultant multimédia, responsable d'édition et gérant de librairie. Il fonde début 2008 les éditions en ligne e-publications Rosa Alba, qui publient son essai sur la Suisse, l'Europe, le fédéralisme et la démocratie directe.

Ses auteurs de référence sont : Martin Heidegger, Karl Marx, Jacques Lacan, Roger Nimier, Marguerite Porète, Saint Augustin et Ernst Jünger.

Sommaire

[modifier] Publications

  • « À propos de : Le Temps du sida, La Vie innommable, Incitation à l’auto-défense de Michel Bounan et N’Drea de Andréa Doria », dans L’évolution psychiatrique, 62, 2, Dunod, 1997.
  • « Du Temps où Kandinsky griffonna... », dans Revue française de psychiatrie et de psychologie médicale, 8, Médias-Psy, 1997.
  • « Kazimir Malevitch. Carré... mais pas géométrique », dans Revue française de psychiatrie et de psychologie médicale, 9, Médias-Psy, 1997.
  • « De Guy Debord à Jean Baudrillard : détournements de Marx », dans Lignes, 34, Hazan, 1998.
  • « La tête en terre et les pieds sur les étoiles... », dans Ewen Chardronnet (éd.) Quitter la gravité, L’éclat, 2001.
  • « Max Stirner, ou le vertige de la liberté absolue », dans Éléments, 113, Le Labyrinthe, juillet 2004.
  • « Karl Marx à la lettre... », dans Éléments, 115, Le Labyrinthe, janvier 2005.
  • « Les aventures de la valeur », dans Éléments, 115, Le Labyrinthe, janvier 2005.
  • « De la société sans père(s) à une nouvelle aurore des genres », dans Éléments, 121, Le Labyrinthe, juillet 2006.
  • Lettres d'un européen au peuple suisse, e-publications Rosa Alba, 2008.

[modifier] Citations

  • « Aujourd’hui, plusieurs positions s’affrontent concernant les rapports entre la Suisse et l’Europe. Parmi les voix qui s’élèvent, certaines sont pour une adhésion sans conditions, d’autres pour une intégration progressive et négociée, et d’autres encore contre toute forme de participation à la construction de l’Europe actuelle. Je prétends n’avoir emprunté aucun de ces chemins, dont certains se divisent encore en quelques obscurs sentiers. Tous ces chemins sont praticables et nul ne peut dire où ils conduiront. C’est même une des manifestations de notre liberté ontologique que cette indétermination de l’avenir. Dans l’incertitude que tout être éveillé partage quant au futur, hormis l’assurance que tout a une fin, se scellent les décisions que nous devons prendre chaque jour. Un autre chemin, un autre avenir, le dévoilement du destin d’une idée, celle qui unit la démocratie directe et le fédéralisme intégral dans l’identité historique du peuple suisse, voilà ce à quoi j’ai souhaité contribuer.[1]. »
  • « Les jeunes femmes d’aujourd’hui n’ont au fond plus rien à revendiquer, et se retrouvent propulsées dans une errance bien particulière. Elles peuvent à nouveau être intégralement femmes, pour la première fois depuis plus de mille cinq cents ans. Mais il reste aux membres du genre masculin à redevenir intégralement des hommes, ce qui est loin d’être accompli. Aussi, tant que des femmes et des hommes continueront de se battre pour une égalité illusoire et factice, l’égalité marchande des salariés, des consommateurs et des actionnaires, tant que des combats d’arrière-garde seront menés au nom des femmes, des homosexuels, des transexuels et de tous les fragments d’hommes et de femmes possibles et imaginables, imaginaires, aucune Nouvelle Aurore des Genres ne pourra se lever.[2]. »
  • « Le plus profond paradoxe de cette pensée réside en ce que ce dont l’individualiste, l’égoïste, a toujours peur, c’est finalement qu’autrui soit comme lui, individualiste. S’il ne veut pas se donner à autrui, c’est bien parce qu’il est convaincu qu’autrui ne se donnera jamais complètement à lui, c’est-à-dire qu’il voit autrui comme lui ressemblant. Autrui ne se donne pas, et se donner à autrui serait donc se perdre soi-même. Que chacun puisse se donner à chacun, comme l’éprouvent certains amoureux ou comme l’éprouvaient les soldats des tranchées, l’individualiste ne peut l’envisager puisque lui, individualiste, ne saurait pas le faire.[3]. »

[modifier] Références

  1. James Becht, Lettres d'un européen au peuple suisse, e-publications Rosa Alba, 2008.
  2. James Becht, « L'honneur d'Aphrodite », Éléments, n°121, été 2006.
  3. James Becht, « Max Stirner, ou le vertige de la liberté absolue », Éléments, n°113, juillet 2004.

[modifier] Lien externe