Jacques Debû-Bridel

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Jacques Debû-Bridel (1902-1993) était un homme politique français. Grand résistant (membre du Conseil national de la résistance), député (1944-1945), sénateur gaulliste (RPF) (1948-1958), directeur des informations de Radio Monte-Carlo (1960-1967), un des leaders du gaullisme de gauche (Union démocratique du travail).

Sommaire

[modifier] Biographie

Jacques Debû-Bridel est le fils de Gabriel Debû, pasteur, et d'Ernestine Bridel. De culture protestante, diplômé de l'Ecole libre des sciences politiques, il se lance dans le journalisme, les lettres et la politique.

D'abord proche de Charles Maurras et de l'Action française, il devient membre du mouvement Le Faisceau et se joindra ensuite à la Fédération républicaine.

Il rentre au cabinet d'André Tardieu dans les années 1930.

Après 1940, il rejoint la résistance intérieure française. En 1943, il est membre du Conseil national de la Résistance (CNR) en tant que représentant de la Fédération républicaine (parti de la droite catholique). En 1944-1945, il est député membre de l'assemblée consultative.

En 1947, Jacques Debû-Bridel rejoint le Rassemblement du peuple français (RPF) fondé par le général de Gaulle. Il est élu sénateur de la Seine (1948-1958).

Au cours des années 1960, Jacques Debû-Bridel est directeur des informations de Radio Monte-Carlo (1960-1967) et en même temps un des dirigeants de l'Union démocratique du travail (UDT), le grand parti gaulliste de gauche.

[modifier] Publications

Comme écrivain, Jacques Debû-Bridel avait publié une vingtaine de romans et d'essais, parmi lesquels :

  • Le Secret d'Emilie Brontë, 1950
  • De Gaulle et le CNR
  • La Résistance intellectuelle

En 1935, il avait obtenu le prix Interallié pour son deuxième roman, Jeunes ménages.

[modifier] Distinctions

Jacques Debû-Bridel était :

[modifier] Lien externe

Nécrologie, dans L'Humanité du 25 octobre 1993