Jacqueline de Bueil

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Jacqueline de Bueil
Jacqueline de Bueil

Jacqueline de Bueil (1588 - Moret 1651), comtesse de Moret, fille de Claude de Bueil, seigneur de Courcillon et de La Marchère.


Jacqueline de Bueil-Courcillon fut l'une des maîtresses officielles, d'Henri IV. Très jeune et sans fortune, elle exige du roi qu'il la marie à un gentilhomme de bonne famille. Le roi lui choisit un époux, Philippe de Harlay de Champvallon, comte de Césy, qu'elle épouse le 5 octobre 1604, à six heures du matin, à Saint Maur des Fossés. Malgré ses frasques nocturnes dans Paris en compagnie le plus souvent de Bellegarde et Roquelaure, et suivi des pages de la chambre de service arborant leur flambeau (et notamment par le jeune Racan), le roi lui est suffisamment attaché pour lui offrir, le jour de l'an 1605, le titre de comtesse de Moret, ainsi qu'une bourse de neuf mille livres. De sa relation avec Henri IV naquit, le 9 mai 1607, un enfant prénommé Antoine de Bourbon-Bueil. Le petit comte de Moret sera légitimé en mars 1608.

Jacqueline devient également la maîtresse de Claude de Chevreuse, prince de Joinville. Henri IV, informé par son ministre Sully, se fâche. La comtesse de Moret le rassure : Joinville ne lui fait pas la cour, il veut l'épouser. Voulant en avoir le coeur net, le souverain ordonne au prince d'acheter des alliances: toujours amoureux de Jacqueline, celui-ci rejoint immédiatement sa Lorraine natale, ne désirant en aucune manière s'opposer au roi. Alors qu'Henri IV fait mine de croire aux arguments de sa maîtresse, celle-ci se console vite avec un autre gentilhomme. Mais, cette fois, le roi trompé se fâche et rompt aussitôt[1].


[modifier] Notes et références

  1. LES BOURBONS

[modifier] Voir aussi

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