Inégalité (sociologie)
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Littéralement, une inégalité est un défaut d'égalité[1]. Pour la sociologie, c'est une différence (physique, sociale, économique, symbolique ou culturelle) qui se traduit par un avantage ou un désavantage dans les relations sociales et qui s'exprime, par exemple, dans une ou plusieurs des dimensions sociale, économique, culturelle ou encore politique de la vie en société.
De manière formelle, on peut distinguer quatre ordres d'inégalités :
- Les inégalités politiques
- Les inégalités juridiques
- Les inégalités économiques
- Les inégalités sociales
[modifier] Avant la notion d'inégalité, l'idée d'égalité
L'inégalité peut être perçue comme une situation différentielle à un modèle d'égalité. Cette notion d'égalité est variable. Différents auteurs qui ont traité ce sujet en ont des conceptions très différentes, que ce soit Platon, Rousseau, Locke ou Marx. Et de ce fait, chacun d'entre eux a une conception différente de la notion d'inégalité.
[modifier] Inégalité et culture de société
La contestation des inégalités entre les individus diffère selon les cultures. Dans les sociétés occidentales, l'idéologie est profondément égalitaire et l'on ne tolère pas l'idée d'une « hiérarchie naturelle »[réf. nécessaire]. À l'inverse, cette idée n'apparaît pas choquante en Inde où perdure le système de caste et où l'inégalité naturelle entre les hommes est un principe fondamental[2].
[modifier] Inégalité et stratification sociale
Dans une société, la stratification sociale repose sur des différences qui font l'objet d'une hiérarchisation. Cette hiérarchisation contribue à la production d'inégalités dans le traitement des individus.
[modifier] Les inégalités de rôle et de statuts
Le rôle est ce que l'on doit réaliser de la place à laquelle on se trouve et le statut est la place à laquelle on est nommé dans l'échelle d'une hiérarchie ou d'une organisation.
[modifier] L'inégalité des chances
À leur naissance, les individus sont placés dans des conditions différentes favorisant plus ou moins leur réussite sociale (différence entre milieu favorisé ou défavorisé, validité ou handicap physique...). L'égalité des chances est un idéal et un paradigme qui consiste à mettre les individus dans des conditions de départ égales ou équivalentes (avec compensation des inégalités naturelles), afin qu'ils aient toutes les chances de réussir et que le seul déterminant soit leur volonté et leur mérite.
Toutefois, la mise en place de ces conditions est jugée par certains comme impossible.
En 1979, Christopher Jencks affirmait que l'éducation, l'aptitude psychotechnique ou l'origine familiale avaient une influence limitée sur le statut social et le revenu des individus. Il n'a ainsi observé que de 12 à 15 % d'égalité de revenus supplémentaires entre deux personnes de même origine et de même niveau d'étude par rapport à deux individus pris au hasard. Il a ainsi noté que dans plus de 50 % des cas, les enfants de cadres supérieurs avaient un statut social inférieur à celui de leurs parents[3].
[modifier] Les inégalités justes
Dans les sociétés, certaines inégalités sont considérées comme justes. Par exemple dans les sociétés occidentales, des traitements inégaux sont donnés aux individus en fonction de leur mérite sans que cela soit contesté[réf. nécessaire]. Cela récompense l'effort et l'exploitation de dispositions naturelles.
Les démocratie libérales recherchent l'égalité des chances et l'inégalité des résultats[3].
[modifier] Inégalités et répartition des richesses
La répartition des richesses dans une société n'est pas forcément égalitaire. Elle peut donner lieu à des inégalités socialement admises (par la justice sociale).
- Dans les sociétés occidentales, la richesse est répartie en théorie selon le mérite
- Dans les sociétés socialistes, la richesse est répartie en théorie selon le besoin
- Dans les sociétés féodales, la richesse est répartie en théorie selon le prestige
[modifier] La reproduction sociale
Situation dans laquelle la position sociale des parents est un des facteurs déterminants de la position sociale des enfants.
[modifier] Les différentes approches sociologiques de la notion d'inégalité
[modifier] L'approche de Karl Marx
[modifier] L'approche de Pierre Bourdieu
Pour Bourdieu, chaque individu est doté d'un capital global plus ou moins important qui est composé :
- d'un capital économique (ensemble des revenus monétaire, patrimoine et financier)
- d'un capital culturel (donné par le niveau de diplôme)
- d'un capital social (ensemble des relations et réseaux de connaissances)
[modifier] L'approche de Raymond Boudon
[modifier] Les différents types d'inégalités aujourd'hui
Ici sont répertoriés des grands types d'inégalités dont peut être victime un individu.
- Les inégalités de revenu
- Les inégalités de richesse
- Les inégalités de statuts et rôle
- Les inégalités d'accès à la culture
- Les inégalités d'accès aux loisirs
- Les inégalités d'accès au logement
- Les inégalités d'accès à la santé
- Les discriminations et stigmatisations ou étiquetages
[modifier] Notes et références
- ↑ Définition du dictionnaire Le Petit Robert
- ↑ Henri Mendras, Éléments de sociologie.
- ↑ a b Raymond Boudon, « Égalités et inégalités sociales », Encyclopédie Universalis.
[modifier] Bibliographie
- Alain Bihr et Roland Pfefferkorn, Le Système des inégalités, Paris, La Découverte, 2008.
- Jean-Paul Fitoussi et Pierre Rosanvallon, Le Nouvel Âge des inégalités, Paris, Le Seuil, 1996.
- Roland Pfefferkorn, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classes, rapports de sexes, Paris, La Dispute, 2007.