Impôt révolutionnaire

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Pratique frauduleuse consistant à racketter une personne dans un but "politique".

A la base, cela pouvait partir d'un acte politico-militaire (ETA en Euskadi ou FLNC en Corse) : Un étranger au pays, plus ou moins fortuné, peut y vivre ou y travailler en payant une certaine somme en contre-partie.

L'impôt révolutionnaire s'est aussi appliqué au Pays basque aux industriels dont plusieurs ont été assassinés. La pratique de l'assassinat a également été appliquée en Corse contre les récalcitrants notamment le coiffeur Schock en 1982 ce qui a provoqué la réprobation de la population insulaire. L'impôt révolutionnaire a été dénoncé dans les années 1990 par la dissidence de l'ANC puis par le FLNC-Canal Habituel peu de temps après sa dissolution. Il n'empêche que le racket politique continue d'être pratiqué sans qu'on soit capable de discerner la part crapuleuse (de plus en plus importante) de la part militante (extrêmement réduite depuis les années 1985). La principale source est Pierre Poggioli qui fut jusqu'en 1989 dirigeant du FLNC et qui initia la pratique de l'impôt révolutionnaire avant de la dénoncer une fois passé dans un groupe minoritaire: l'ANC.

L'impôt révolutionnaire est aussi pratiqué au Népal et par les maoistes chinois avant leur prise du pouvoir. Mais elle est surtout pratiqué à grande échelle en Colombie avec les FARC.