Corse

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Corse

Localisation de la Corse en France
Langue locale corse
Départements Corse-du-Sud Corse-du-Sud (2A)
Haute-Corse Haute-Corse (2B)
Préfecture Ajaccio
(préfecture de région)
Population totale 279 000 hab.
(2006)
Densité 32 hab/km²
Superficie 8 680 km²
Arrondissements 5
Cantons 52
Communes 360
Conseil régional Collectivité territoriale
de Corse
Président du
conseil régional
Ange Santini
(UMP)
Préfet de région Christian Leyrit

La Corse est une île en mer Méditerranée et une région française, composée de deux départements et surnommée l'« Île de Beauté ».

Sommaire

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Corse.
Photosatellite de la Corse (NASA)
Photosatellite de la Corse (NASA)
Les montagnes corses
Les montagnes corses

La Corse est une terre de contrastes, véritable « montagne dans la mer » - Le Monte Cinto culmine à 2710 mètres - l’île (8 760 km² avec plus de 1000 km de côtes) forme un château d’eau douce dans la Méditerranée; elle est située à 200 km environ au sud-est de la Côte d'Azur, à l'ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne. Plutôt boisée et montagnarde, la côte sud est formée de hautes falaises (Bonifacio).

La Corse se situe avec la Sardaigne sur une micro plaque continentale séparée de celle de la France ou de l'Italie appelée bloc corso-sarde.

Les Grecs avaient baptisé cette île de la mer Méditerranée « Kallisté » : la plus belle. Aujourd'hui, la Corse est connue sous le nom « d'île de Beauté » et ses paysages époustouflants séduisent à coup sûr les visiteurs. Grâce à ses mille kilomètres de côtes, dont environ 300 de sable fin, la Corse est un endroit rêvé pour les plaisanciers, les plongeurs et autres amoureux de la grande bleue. Mais, la Corse est également une montagne dans la mer. D'ailleurs, au début du XXe siècle, certains l'avaient surnommée l'île verte, pour la différencier des autres îles méditerranéennes beaucoup plus arides. En effet, la Corse, malgré sa position méridionale et un ensoleillement sans pareil, est une île verdoyante.

[modifier] Environnement

Bien que de nombreuses espèces endémiques et sardes aient disparu lors de la préhistoire ou peu après, comparativement au continent et aux îles bretonnes, la Corse bénéficie d'un environnement relativement préservé, tant sur terre, que sur la côte et en mer.

L'île, qui abrite un parc marin international, des réserves naturelles (de Scandola, Finocchiarola, Biguglia, Cerbicale, Bouches de Bonifacio et Tre Padule de Suartone) et le Parc naturel régional de Corse, ainsi que des zones d'importance communautaire pour les oiseaux et du réseau NATURA 2000 a été en 1986 touchée par les retombées du nuage qui a suivi la catastrophe de Tchernobyl, comme l'Italie et l'Est de la France. Les champignons et certains produits peuvent encore être contaminés[1]. Un observatoire conservatoire des insectes de Corse vise à conserver les espèces patrimoniales et de la biodiversité ordinaire. Le risque d'incendie constitue une menace pour la biodiversité, alors que (en 2006) plus de 50 % des dégâts découleraient de 12 % des mises à feu liées aux pratiques d'entretien de pâturages ou chemins et zones de chasse. 15 % des incendies seraient dus à la foudre, mais n'étant responsable que de 1% des destructions (en surface). Durant la canicule de 2003, près de 20 000 ha ont brûlé avec environ 500 mises à feu[2], le problème des incendies pourrait croître avec le réchauffement climatique.

L’Assemblée de Corse (loi du 13 mai 1991) bénéficie d'une compétence particulière en Environnement, avec un Office de l'Environnement de la Corse et un Observatoire de l'Environnement.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Corse.

[modifier] Chronologie de la Corse

[modifier] Préhistoire

  • à partir de -9000, fréquentation humaine de l'île
  • vers -6500, présence humaine sur l'île qui a laissée des traces, notamment près de Bonifacio
  • -5000 : immigration massive depuis la Ligurie ; début de la civilisation proto-corse
  • -1500/-1300 : début de la civilisation torréenne ; construction de statues-menhirs par les et de tours par les Torréens

[modifier] Antiquité

  • -565 : les Phocéens fondent Alalia, la cité du sel (actuelle Aleria)
  • -535 : après une longue bataille navale où les Phocéens perdent environ soixante de leurs navires, les Étrusques de Toscane alliés aux Carthaginois chassent les Grecs ; cette bataille marque l'effondrement de la thalassocratie phocéenne
  • -453 : les Syracusains de Sicile menés par Gélon chassent les Étrusques. Apelles, amiral de Syracuse, fonde Syracusenus Portus (actuelle Porto-Vecchio)
  • -384 : Denys (Dionysos) Ier, tyran de Syracuse et successeur de Gélon, décide d'anéantir les prétentions puniques sur toute la mer Thyrrénienne. Pour cela il occupe les petites îles, les points forts de la côte orientale et fait de Syracusenus Portus une base avancée dont il se sert pour surveiller les régions alentour
  • -280 : les Carthaginois, appuyés par des mercenaires torréens servant déjà dans les rangs de l'armée depuis le Ve siècle, chassent les Syracusains
  • -259 : à la suite d'une décision prise cinq ans plus tôt au début de la Première guerre punique, les Romains entreprennent la conquête de la Corse. A la tête d'une importante flotte, Lucius Cornelius Scipio, dit Scipion l'Africain, surprend Alalia de nuit. A l'époque, il semblerait que la cité était libre, peuplée à la fois d'Étrusques et de Carthaginois. Scipion la brûle et la rebaptise Aleria
  • -238 : seconde expédition romaine menée par Tiberius Gracchus. La Corse est réunie à la Sardaigne et devient la province romaine de Corse-Sardaigne
  • -235 : cinquième expédition de Rome en Corse dirigée par Spurius Carvilius Maximus
  • -232 : les Annales romaines citent un jeune Romain nommé Cristino comme étant celui qui a donné la victoire à Carvilius
  • -227 : à la suite à une nouvelle révolte, Rome accorde à la Corse un régime provincial ainsi que les « droits des peuples latins »
  • -162 : début de la « paix romaine » après un siècle de guerre et une douzaine d'expéditions
  • -105 : fondation de Mariana (au sud de l'actuelle Bastia)

[modifier] Haut Moyen Age

[modifier] Domination de Pise et de Gênes

[modifier] La république de Pascal Paoli (1735-1769)

[modifier] La Corse dans la France

  • 1769 : 15 août, naissance de Napoléon Bonaparte à Ajaccio
  • 1769 : fermeture de l'Université de Corte par Louis XV.
  • 1789 : l'Assemblée nationale décrète que « la Corse fait partie de l'Empire français »
  • 1790 : création du département de Corse avec pour capitale Bastia
  • 1793 : séparation de la Corse en deux départements, le Liamone et le Golo
  • 1794 : mise en place du Royaume Anglo-Corse
  • 1796 : les troupes françaises reprennent l'île qui a été évacuée par les Britanniques
  • 1796 : la Corse compte 150 000 habitants
  • 1805 : décret de surséance qui accorde un délai pour l'emploi de la langue française dans les actes publics en Corse, région de langue italienne jusqu'en 1858.
  • 1807 : mort de Pascal Paoli
  • 1811 : restauration du département de Corse mais avec Ajaccio pour chef-lieu
  • 1821 : Napoléon Bonaparte meurt sur l'Île Sainte-Hélène
  • 1840 : voyage de Prosper Mérimée dans l'île
  • 1858 : 4 août : la langue française devient la langue employée en Corse (Cour de cassation : nullité de tout acte rédigé en italien, langue la plus diffusée dans l'île).
  • 1881 : la Corse compte 273 000 habitants
  • 1890 : en l'espace d'un siècle la population de l'île a presque doublé
  • 1905 : naissance de l'équipe de football bastiaise
  • 1907 : naissance à Ajaccio du célèbre chanteur corse Tino Rossi, né Constantin Rossi
  • 1910 : naissance de l'équipe de football ajaccienne (l'Athletic Club d'Ajaccio)
  • 1918 : avec 20 000 morts au bout de quatre années de guerre, la Corse est le département qui paye, proportionnellement à sa population, le plus lourd tribut en vies humaines (jusqu'aux pères de six enfants).

[modifier] La seconde guerre mondiale

  • 1942 (novembre) - 1943 (septembre), occupation par les troupes italiennes.
  • 8 septembre 1943 : à la suite de la chute du régime fasciste à Rome et de l'occupation subséquente de l'île par les nazis, 9 septembre - 5 octobre, combat dans l'unité des Italiens (80 000 soldats), de partisans locaux (1 000) et d'environ 4 000 soldats français (indigènes pour la plupart) contre l'occupant allemand et la Wehrmacht. 700 morts rien que pour les soldats italiens. La Corse première région française occupée libérée.
  • 8 octobre 1943, le général de Gaulle à Ajaccio, proclame : « La Corse, premier morceau libéré de la France. »
  • novembre 1943, exécution du colonel Simon Cristofini.
  • 1944 : libérée des Allemands par l' action des résistants et des troupes italiennes, qui laisseront l'honneur d'entrer en premier à Bastia à l'armée française, l'île devient une base pour la poursuite des opérations en Italie puis pour le débarquement en Provence (août 1944).
  • 1946 : procès criminel contre les irrédentistes.

[modifier] La Corse contemporaine

  • 1957 : arrivée massive de rapatriés d'Algérie (jusqu'en 1965)
  • 1958 : création de la Somivac (Société pour la mise en valeur agricole de la Corse). 90% des terres seront réservées aux rapatriés d’Algérie.
  • 1960 : en avril, le gouvernement Debré décide de créer un centre d’expérimentations nucléaires souterraines dans les mines désaffectées de l’Argentella, au sud de Calvi : manifestation de protestation unanime.
  • 1960 : la population de l'île est retombée à 160 000 habitants
  • de 1965 à mi-1970 : radicalisation des revendications d'abord régionalistes puis autonomistes et enfin nationalistes. L'île est dans un état d'isolement et de retards techniques considérables peu de routes, des communications difficiles et coûteuses avec le continent, des installations sanitaires médiocres, une carte scolaire déplorable, pas d'université...
  • 1972 : « affaire des boues rouges » de la Montedison, déversements de produits toxiques au large du Cap Corse. Après diverses manifestations, un commando clandestin dynamitera le navire pollueur.
  • 1975, 21 août, à Aléria : quelques dizaines d'hommes armés de fusils de chasse, entraînés par le docteur Edmond Simeoni, occupent la ferme d'un viticulteur rapatrié suspecté d'être mêlé à un scandale financier. 1 200 gendarmes et CRS, sur ordre du ministre de l'intérieur, cernent les bâtiments. Bilan : deux gardes mobiles tués et un militant gravement blessé.
  • 1975 : d'importantes émeutes nocturnes ont lieu à Bastia entre le 23 et le 26 août, Michel Poniatowski, ministre de l'intérieur, envoie les blindés sur Bastia.
  • 1976 : le 5 mai, au cours d'une nuit bleue création du FLNC réclamant la reconnaissance des droits nationaux du peuple corse, le droit à l’autodétermination et un pouvoir populaire démocratique en Corse.
  • 1976 : mise en place de la « bidépartementalisation » : l'île est organisée en deux départements, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud
  • 1981 : « réouverture » de l'université de Corse à Corte
  • 1982 : les lois du 2 mars et 30 juillet donnent un statut particulier à la région Corse et la première assemblée de Corse est élue au suffrage universel direct le 8 août.
  • 1983 : décès du célèbre chanteur corse Tino Rossi
  • 1991 : statut Pierre Joxe voté, l'assemblée de Corse dispose de compétences élargies
  • 1992 : aux élections territoriales, les nationalistes (toutes tendances confondues : Corsica Nazione, MPA...) dépassent 25% des voix.
  • 1998 : assassinat du préfet Claude Érignac
  • 1999 : discrédit de la politique de l'État dans l'Île avec l'affaire des paillotes. La paillote (construite illégalement) « chez Francis » est incendiée par les gendarmes du GPS au cours d'une action clandestine sur ordre du préfet Bernard Bonnet.
  • 2000 : en août, le premier ministre Lionel Jospin propose un nouveau statut pour la Corse connu sous le nom de processus de Matignon qui est voté par l'Assemblée Nationale le 4 décembre 2001.
  • 2002 : loi élargissant à nouveau les compétences de la collectivité territoriale de Corse et lui confiant notamment de nouvelles responsabilités dans des domaines tels la gestion des ports et aéroports, la carte des formations ou la préservation des monuments historiques.
  • 2003 : 6 juillet : rejet par une majorité d'électeurs habitant sur l'île du projet de collectivité unique. Marquant une victoire des républicains conduits par Émile Zuccarelli, ce référendum est, pour ces derniers, un tournant décisif dans l'histoire politique récente avec l'arrêt des réformes institutionnelles.
  • 2008 : 12 janvier: suite à une manifestation nationaliste, ceux-ci, qui devaient initialement se diriger vers la préfecture, occupent l'Assemblée Territoriale Corse pendant près de 3 heures

Note :

La Corse a été indépendante de 1735 à 1769, le général Paoli y créa une république constitutionnelle. Son régime politique étonna l’Europe des Lumières (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire...) et inspira la Constitution des États-Unis.[réf. nécessaire] Aujourd’hui aux États-Unis d'Amérique, six localités portent le nom de « Paoli » et deux de « Corsicana ».[réf. nécessaire]

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique de la Corse.

[modifier] Administration

Icône de détail Article détaillé : Collectivité territoriale de Corse.

La Corse constitue la Collectivité territoriale de Corse (CTC), statut particulier institué en vertu de la loi du 13 mai 1991. Cette loi a substitué ce nouveau statut de collectivité territoriale de la République, qui lui confère plus de pouvoir, à l'ancien statut de région.

La Corse est donc dotée d'une organisation institutionnelle originale, unique en France métropolitaine, mais comparable à celle de la plupart des autres régions européennes largement décentralisées. La spécificité de la Corse dans la République a en effet été reconnue par le pouvoir national puis traduite dans plusieurs réformes statutaires (1982, 1991, 2002) à partir d'un double fondement : favoriser l'expression du débat politique dans le cadre d'une démocratie locale rénovée, permettre la recherche de solutions adaptées aux problèmes insulaires à travers l'octroi de compétences étendues en matière d'identité et de développement. Ainsi la collectivité territoriale de Corse apparaît à l'avant-garde de la « République décentralisée » : par ses responsabilités accrues mais aussi une organisation rationalisée et des moyens plus importants, parmi lesquels le statut fiscal.

La collectivité territoriale de Corse comprend trois organes :

Le Conseil exécutif

Le Conseil exécutif de Corse est l'organe exécutif de la collectivité. Il comprend 9 membres élus par l'Assemblée parmi ses membres pour six ans.

C'est cet organe qui fait la particularité de la Corse. Alors que dans les autres régions françaises c'est le président du conseil régional qui exerce à la fois l'exécutif et la présidence de l'assemblée délibérante, ces deux fonctions sont séparées en Corse.

L'Assemblée peut cependant renverser le Conseil en votant contre lui une motion de censure par 26 voix (majorité absolue).

C'est actuellement Ange Santini (UMP) qui préside le Conseil.

[modifier] Religion

Diocèse d'Ajaccio

[modifier] Transports

Icône de détail Article détaillé : Chemins de fer de Corse.

Voir aussi : Signalisation bilingue en Corse

[modifier] Sport

  • Le football est extrêmement populaire et très bien représenté en ligue professionnelle par rapport au nombre de spectateurs et à la puissance économique de l'île. Pour la saison 2004-2005, par exemple, étaient présents les clubs de l'AC Ajaccio et du SC Bastia en Ligue 2 et du GFCO Ajaccio en National. Malheureusement, le manque de moyens financiers couplé aux incohérences de gestion de certains dirigeants ont jeté l'ACA et le SCB en Ligue 2, alors que le Gazélec a été sportivement relégué en Championnat de France Amateurs pour la saison 2006-2007. À ce même niveau, le Club Athletic Bastiais (CAB) a connu la première saison en CFA de son histoire, après une épopée en Coupe de France la saison précédente, achevée contre Istres (Ligue 2). En CFA2, enfin, les réserves professionnelles de l'ACA et du SCB sont présentes, ainsi que les Moustiques de l'AS Porto-Vecchio, le club de Corte, le FA Île-Rousse, le FC Borgo et l'Etoile Filante Bastiaise. Il faut cependant noter que depuis son retour au sein de l'élite l'ACA présente un régularité de gestion qui lui a permis d'attirer la confiance des instances nationales. La DNCG tant redoutée par de nombreux clubs n'a jamais eu de reproche à formuler envers le club ajaccien.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 11 équipes pour 9 clubs différents qui jouent au niveau national.

  • En rugby, un club (SC Bastia XV) évolue en championnat national de fédérale 2. Les autres clubs sont situés en Balagne (le CRAB XV Lumio), à Bastia (Bastia XV), à Lucciana (RC Lucciana), Porto-Vecchio (ASPV XV) et Ajaccio (RCA). Le comité régional présente au niveau national des sélections corses dans toutes les catégories de jeunes, ainsi qu'en féminines.
  • En handball, le GFCO Ajaccio évolue en Nationale 1,le club du Hb Corte évolue en Nationale 2 et celui de Bonifacio évolue en Nationale 3.
  • En volley-ball, le GFCO Ajaccio accède en 2007 à la PRO A.
  • En compétition automobile, le Tour de Corse est un des plus grands rendez-vous des rallyes sur asphalte. De plus, les pilotes corses sont réputés rapides, à l'image d'Yves Loubet, Patrick Bernardini ou encore Paulu-Battistu Halter.
  • Il y a aussi 3 stations de ski sur l'île comme le Val d'Ese et Ghisoni-Capanelle par exemple

[modifier] Économie

Les liaisons maritimes entre la Corse et le continent sont assurées par trois compagnies principales :

Le port de Bastia
Le port de Bastia
Le port de Bonifacio
Le port de Bonifacio

Les liaisons aériennes sont notamment assurées par deux compagnies aériennes, Air France et CCM Airlines, qui proposent des liaisons régulières. D'avril à octobre, et surtout pendant l'été, de nombreuses liaisons de charters relient sans escale la Corse à de grandes villes européennes.

Les répartitions dans les trois secteurs économiques (en %) :

  • Primaire : 5,30
  • Secondaire : 15,30
  • Tertiaire : 79,40

Elle possède une population active d'environ 109 000 habitants pour un taux de chômage de 10,6 % (en 2002).

L'économie corse se caractérise par la faiblesse du tissu productif et la surreprésentation du secteur tertiaire, notamment non marchand et public. La deuxième caractéristique majeure concerne les structures de production : il s'agit en très grande partie de très petites entreprises avec peu ou pas de salariés. D'un autre côté, on trouve les plus grosses structures dans la grande distribution ou dans le secteur du BTP soumis aux commandes publiques. A ceci s'ajoute une population faiblement active et vieillissante. Le secteur tertiaire, premier employeur de l'île, est marqué par la prépondérance du public tant dans la fonction publique de l'état que des divers organismes et collectivités territoriales. L'île a le privilège de compter 360 communes, 2 départements, 1 collectivité territoriale et divers agences ou offices en dépendant. Longtemps cette suradministration a permis aux politiques locaux de disposer d'un volant important de postes à attribuer. Le tertiaire privé marchand est marqué par une très forte saisonnalité liée à la quasi monoactivité touristique. Un grand nombre d'emplois offerts sont peu qualifiés et saisonniers. Avec le commerce, c'est pourtant le secteur qui est le plus dynamique mais il se cantonne souvent aux secteurs non délocalisables ou non concurrentiels. Le secteur industriel est presque entièrement concentré dans le BTP qui dépend pour ses carnets de commande : des offres publiques pour les plus grosses entreprises et de la demande local ou touristique pour les plus petites. On note cependant l'apparition du secteur des IAA qui dérive à l'origine des entreprises de transformation de la matière première locale. On pourra relever sans être exhaustif, le secteur des eaux minérales (Saint Georges, Zilia, Orezza), des boissons (notamment la brasserie Pietra qui développe outre les bières, les sodas et limonades; on peut aussi citer Torra), de la biscuiterie produisant selon des recettes locales, des plats cuisinés corses, de la charcuterie de type corse (sans aucune garantie sur l'origine de la matière première) mais aussi des fromageries et laiteries semi-industrielles. D'autres ressources sont exploités mais de façon plus marginale (bois, lauze, pierres ornementales ou de construction). L'énergie utilisée est en partie d'origine hydraulique, mais surtout issue de centrales thermiques. L'éolien se développe mais rencontre des résistances. L'agriculture reste le secteur productif le plus important malgré sa faible part dans le PIB. On ne peut comprendre la situation actuelle sans connaître un minimum l'histoire agraire de l'île. Les systèmes vivriers traditionnels disparaissent au début du vingtième siècle sous la pression conjuguée de la concurrence des céréales des pays neufs et de tarifs douaniers défavorables. Ces systèmes se basaient sur la culture des céréales en sec sur terrasses avec jachère biennale voire culture sur brûlis en cas de crise alimentaire, de cultures d'appoint soignées (jardins, vignes, vergers) et d'un élevage « semi-nomade inverse » alliant terres de plaine d'hivernage et montagnes d'été avec village de montagne (Niolu, Alta Rocca, Ascu, etc.). Certaines régions remplacent les cultures de céréales par le châtaignier. Au tournant de 1945, l'intérieur est ruiné, en pleine déprise rurale et agricole. Les propriétaires fonciers ont bien souvent émigré. Se produit à 10 ans d'intervalle deux phénomènes qui vont dessiner le paysage agricole actuel : la mise en valeur de la plaine orientale et la reconquête de l'intérieur par l'agriculture et l'élevage pastoral. Face au marasme ambiant et aux première agitations (en 1950 la Corse compte environ 150 000 habitants soit son minimum démographique)le gouvernement entreprend de drainer la vaste plaine orientale, terre d'hivernage des bergers de brebis. Il s'agit d'y installer une agriculture moderne au sens des lois Pisani. A l'origine conçue pour les Corses, cette politique vient à propos pour accueillir les pieds noirs de retour d'Algérie. C'est l'origine d'une agriculture essentiellement orientée vers les cultures permanentes (Vignes, Agrumes, Kiwis, Fruitiers), exercée au sein de grosses structures, à fort capital, grande SAU, employeuse de main d'oeuvre salariée souvent d'origine marocaine. Cette agriculture a connu des cycles : vin de table, kiwi, agrumes mais connaît des difficultés récurrentes dus à la forte capitalisation nécessaire et à l'endettement important. SI les performances se sont améliorées, l'avenir reste sombre car les exploitations ont du mal à honorer leur en-cours. Au contraire, l'intérieur a connu une certaine reprise agricole dans les années 1970 en liaison avec le slogan « vivre au pays/campà in paese ». Il s'agit au contraire de structures légères (peu d'investissements) d'élevages de petits ruminants laitiers organisés en systèmes de types pastoraux : races rustiques, surfaces vastes mais peu productives, résultats techniques moyens ou médiocre mais grande stabilité. On peut y rattacher la castanéiculture et l'oléiculture. S'y ajoutent souvent une production de produits fermiers pour valoriser la main d'oeuvre familiale : fromages, agneaux, cabris, huile d'olive, veaux, charcuterie, miel. C'est un secteur en pleine évolution et organisation qui construit des démarches de qualité mais qui doit faire face à des problèmes de maîtrise du foncier, de manque de repreneurs, de difficultés financière de mises aux normes des ateliers de transformation. La viticulture en cave particulière combine des caractéristiques hybrides : forte capitalisation mais orientation vers une production labellisée. Ceci n'empêche pas que de vastes zones de l'intérieur soient devenues presque vides d'habitants et que certains villages n'aient plus assez de résidents permanents pour constituer un conseil municipal[réf. nécessaire].

[modifier] Fiscalité

La Corse bénéficie de longue date d'un régime fiscal dérogatoire motivé par son insularité et son état de sous-développement relatif. Ce régime remonte au Consulat. La dernière mesure législative qui régit le statut fiscal particulier de l'Île de Beauté est la loi n° 94-1131 portant statut fiscal de la Corse du 27 décembre 1994.

Des avantages fiscaux dont bénéficient essentiellement les entreprises touchent notamment l'impôt sur les sociétés et la taxe professionnelle dans les zones franches, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la TIPP, les taxes sur le transport des boissons alcoolisées et sur le tabac. Les particuliers bénéficient d'un avantage fiscal sur droits de succession dont ils sont exemptés (avantage supprimé à partir du 1er janvier 2010, par la Loi sur la Corse de 1994).

Pour compenser le manque à gagner pour les Collectivités corses, la loi de 1994 a instauré divers prélèvement sur les recettes de l'État au profit desdites collectivités.

La loi n° 96-1143 relative à la zone franche de Corse du 26 décembre 1996 accorde aux entreprises qui créent de nouvelles activités avant le 31 décembre 2001 divers avantages fiscaux dont certains perdurent (Cette mesure concerne l'ensemble de l'île).

Depuis 1976, la Corse bénéficie également du concept de continuité territoriale appliqué d'abord au transport maritime, étendu en 1979 au transport aérien. Le principal bénéficiaire des subventions versées à ce titre est la compagnie publique de navigation SNCM basée à Marseille. A noter que cette continuité territoriale a détaxée les importations mais pas les exportations ce qui a été très néfaste pour l'économie Corse.

Par ailleurs la Corse bénéficie de subventions au titre des fonds structurels européens relevant de l'objectif 1 (qui concerne les régions dont le PIB est inférieur à 75% de la moyenne européenne).

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Corse.

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Culture de la Corse.

[modifier] Langue corse

La langue corse est une langue issue du bas latin et du toscan médiéval. Elle a remplacé une langue vraisemblablement d'origine étrusque matinée de grec que les Romains décrivaient comme « barbare ». La langue corse actuelle a été influencée selon les micro-régions de l'île par le toscan au Nord tandis que l'extrême-sud restait soumis à l'influence du bas latin. Cela se révèle notamment dans la forme des pluriels masculins (issus du neutre latin dans l'extrême-sud) et dans la forme initiale de termes restés proches du latin tels u casgiu pour le fromage directement issu de caseus en latin. Les linguistes décrivent ces différentes variétés comme une forme de polynomie. Les différentes variétés sont intercommunicantes mais variées. La langue corse est le véhicule de la culture corse, riche de ses chants, ses polyphonies, ses proverbes, et de ses expressions.

Elle est l'objet de nombreuses revendications concernant sa protection, son enseignement. L'Etat affiche une volonté politique de promouvoir l'enseignement de la langue et de la culture corse. Il a mis en place un enseignement facultatif d'un maximum de 2h par semaine, géré par les maîtres dans le primaire. Ces mesures sont vues par certains comme trop faibles, comparées à ce qui est fait en Espagne pour le catalan et le basque par exemple.

La langue corse est considérée par l'Unesco comme une langue en voie de disparition, de même que 90% des langues de la planète. On estime d'ailleurs depuis 2006 que la langue corse, ainsi que certaines langues italiques tels que le sicilien, le calabrais, le vénitien, est l'une des plus proches du bas-latin tel qu'il fut parlé à l'aube du Moyen-Âge. Elle est, notamment pour sa variante du nord, extrêmement similaire aux dialectes du centre de l'Italie (Toscane, Ombrie etc.) et elle est aisément compréhensible par les Italiens, notamment pour ceux de l'Italie centrale. Parfois elle est considérée par les savants comme un patois italien telle est la similarité des deux langues; elles sont en fait intercommunicantes. Il est donc normal que les noms de familles corses puissent être trouvés un peu partout en Italie et notamment dans les régions centrales de la péninsule. Autrefois langue orale, mélange d'origines latine, italienne, elle est actuellement codifiée et structurée par l'Université de Corte (Università Pasquale Paoli di Corti) et défendue par de nombreuses associations insulaires.

[modifier] Croyances et superstitions

[modifier] L'Ochju (Le mauvais œil)

L'Ochju (l'œil) est un sort jeté sur une victime. Il est aussi l'œil qui produit l'huile dans l'eau, cette huile qui va permettre de lever le sort. Ces sentiments troubles et dangereux qui ont sur la victime des effets néfastes ne sont pas forcément conscients ou volontaires. On peut malgré soi jeter le mauvais œil. C’est pourquoi lorsqu’on fait l’éloge de quelqu’un, qu’on le complimente sur sa santé ou sa beauté, on doit en même temps « faire les cornes » ou bien ajouter : « Chì Diu u benedica » (Que dieu le bénisse !), car les éloges et les compliments peuvent cacher une envie ou une jalousie secrètes, et véhiculer par là même la malignité qui fait le mauvais œil.

Les enfants qui sont tout particulièrement exposés à doctape et ces dangers, portent à leur cou des protections magiques : petits scapulaires contenant des substances aux vertus efficaces, telles que le sel, le corail, les fragments de cierges bénits (notamment celui de la Chandeleur).

L’annuchjatura (appelée aussi selon les régions, mal'ochju, ghjustrata, acciacatura, mazzulata, etc.) se manifeste par des symptômes précis : maux de tête violents, fièvre, nausées, lassitude, etc., tous aussi inexplicables les uns que les autres. On ne saurait rattacher ces malaises à des causes « normales » ou connues. Ils apparaissent de manière soudaine sans que rien n’ait pu les laisser présager. D’ailleurs, ces symptômes disparaissent comme ils sont venus.

Au cours d'un rituel bien définis et de prières se référant notamment à la Vierge Marie (sorte d'exorcisme), a Signatora enlève le mauvais œil et éloigne le sort grâce à des incantations prononcées au-dessus d'une soucoupe dans laquelle ont été mêlées huile et eau. Selon les dessins formés par les yeux de l'huile, la signadora réussit à conjurer le sort ou à supprimer une maladie. Aujourd'hui, cette coutume ancienne, qui semble reprendre, est utilisée en direction des nouveau-nés mais également contre les brûlures et les vers implantés sous la peau.

Le mauvais sort était souvent jeté par celui que l'on désignait comme un mazzeru (celui qui frappe du verbe ammazzà) aussi nommé dans l'extrême sud l'acciacatori (du verbe acciaccà frapper, assommer). Le mazzeru était selon les endroits actif (il jetait des sorts) ou passif (par ses visions oniriques, il connaissait l'avenir).

Ce même rituel peut se dérouler de manière différente. Cette fois, a Signatora fait le signe de croix sur la tête ou la main de la personne souffrant de l'ochju en récitant une prière à la Vierge sans que la personne ne l'entende. Plus le mal est grand et plus a Signatora va bâiller intensément afin d'évacuer le mauvais sort. Si ce dernier est trop important, la personne doit répéter le rituel avec d'autres Signatore, le nombre de Signatore devant toujours être impair, tout comme le nombre de prière au cours du rituel.

Ces prières peuvent être transmises, mais uniquement un jour précis de l'année et à une heure bien définie. La personne désirant apprendre ces prières ne peut les entendre que le soir du 24 décembre à minuit de la part d'un même Signatoru.

[modifier] Cliché populaire

Le cliché du Corse fainéant est très développé sur le continent. Il vient du fait qu'autrefois, le Corse cultivait uniquement le lopin de terre nécessaire à se nourrir et à nourrir sa famille. Les Génois, ne comprenant pas que tout le terrain ne soit pas cultivé pour l'alimentation locale mais aussi pour la revente, ont alors créé et colporté ce mythe du Corse fainéant. Le Corse est aussi souvent perçu comme quelqu'un de dur au "tempérament méditerranéen" rassemblant ainsi tous les clichés dont font l'objet les populations du Sud comme les Napolitains ou les Siciliens.

[modifier] Le mazzérisme

Le mazzérisme est un don hypothétique de prophétie funèbre exercé la nuit par des individus pendant la période des rêves. Au cours de cette activité, le mazzeru part chasser et tuer des animaux. On le surnomme « le Chasseur d'âmes » ou encore « le Messager de la Mort ».

[modifier] Chants et polyphonies

Icône de détail Article détaillé : Chant corse.


[modifier] Sportifs professionnels

[modifier] Écrivains

[modifier] Écrivains en langue française
  • Roger Caratini, auteur de l'encyclopédie Bordas
  • Jean-Toussaint Desanti, philosophe, auteur de "Les idéalités mathématiques"
  • Paul Antonietti, auteur de I. F. F. (I Francesi Fora), [Une plongée sans concession au cœur du problème corse… et français.] ;
  • Jérôme Ferrari ;
  • Marie Susini ;
  • Angelo Rinaldi ;
  • Jean-Claude Rogliano ;
  • Paul Milleliri ;
  • Gabriel Xavier Culioli, auteur de la Terre des Seigneurs, Le Complexe corse, Terres de Corse, Les Pierres de l'apocalypse, Le Chant des Saisons, Le Grand Voyage, Légendaire corse ;
  • Sébastien Japrisot (Jean-Baptiste Rossi), auteur de L'Été meurtrier, Compartiment tueurs, Un long dimanche de fiançaille, etc. ;
  • Michel Zevaco, auteur de romans de cap et d'épées dont la série des Pardaillan ;
  • Dominique Sampieri, auteur de Les Chataigniers de Bocognano, La Faux et le fusil ;
  • Jeanne-Hélène Sampieri, auteur de À propos d'Ajaccio... ;
  • Marie-Josée Cesarini-Dasso , L'Univers criminel féminin en Corse au XVIIIe siècle, Brigida Médecin au XVIIe siècle, La Bandite
  • Michel Ferracci-Porri, auteur de La Môme Moineau, Beaux Ténèbres, La Pulsion du Mal d'Eugène Weidmann.
  • Daniel Istria, auteur de Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse XIe ‑ XIVe siècle
  • *Evelyne Luciani, Louis Belgodere, Dominique Taddei, auteurs de Trois prêtres Balanins au cœur de la révolution Corse.

[modifier] Écrivains en langue corse
  • Ugo Peretti,
  • Paulu Matteu Della Foata,
  • Anton Liunardu Massiani,
  • Santu Casanova,
  • Sebastianu Dalzeto,
  • Anton' Francescu Filippini,
  • Petru Rocca,
  • Marco Angeli,
  • Rinatu Coti,
  • Ghjacumu Fusina,
  • Ghjacumu Thiers,
  • Ghjacumu Biancarelli,
  • Marcu Biancarelli,
  • Paulu Desanti,
  • Ghjuvan Luigi Moracchini,
  • Alain Di Meglio,
  • Ghjuvan Maria Comiti,
  • Michel Poli,
  • Ghjuvan Ghjaseppu Franchi,
  • GhjuvanTeramu Rocchi
  • Prete Gentili Anghjulu-Stefanu
  • Ghjuvan Petru Lucciardi
  • Domenico Carlotti (Martinu Appinzapalu)
  • Bertino Poli
  • Mezzadri Ange-Mathieu
  • Paoli Paul-François

[modifier] Écrivains en langue italienne
  • Guglielmo Guglielmi,
  • Petru Giovacchini
  • Salvatore Viale.

Il existe des écrivains en langue corse, notamment depuis le XIXe siècle, alors que jusqu'alors il avait plutôt existé une littérature corse en italien très importante. L'italien en Corse comme dans les autres régions italiennes était la langue écrite par les lettres et cela jusqu'à la conquête française.

[modifier] Écrivains en langue corse et français

Prete Gentili (Anghjulu-stefanu). Marta Renucci Cristofini.

[modifier] Gastronomie

La gastronomie corse est étroitement liée aux principaux produits du terroir : la culture de la châtaigne et des agrumes, la charcuterie de porc, le lait et le fromage de brebis, comme celui de chèvre.

C'est traditionnellement une cuisine de montagnards même si les produits de la pêche sont devenus plus importants, essentiellement grâce à la disparition du paludisme des côtes et à la tradition corse d'ostréiculture et de mytiliculture héritée des romains. Il existe en Corse deux types d'huiles d'olives, l'une est plus verte, elle est produite en décembre et janvier, à partir d'oliviers jeunes et d'olives en début de maturation. L'autre est une huile jaune, propre à la culture corse, elle est faite à partir des olives ramassées sous des arbres centenaires vers le mois de mai.

[modifier] Spécialités corses

Fromages traditionnels corses (cuisine corse).
Fromages traditionnels corses (cuisine corse).
Icône de détail Article détaillé : Cuisine corse.

Parmi les spécialités il faut noter :

  • l'apéritif : le Cap Corse Mattei, c'est un apéritif à base de vin et d'une plante médicinale, le quinquina ; il est le légendaire apéritif corse célèbre dans le monde entier depuis plus d'un siècle[réf. nécessaire]
  • la bière corse à la châtaigne : la Pietra
  • la charcuterie corse : le prisuttu, la coppa et le lonzu, le figatellu, la salciccia
  • Liste de fromages corses : le brocciu, le Niolo, a filetta
  • les beignets de brocciu (fromage de lait caillé de brebis)
  • le migliacciu
  • les sardines à la Bastiaise
  • la pulenda, une polenta de farine de châtaigne
  • les nicci, crêpes à base de farine de châtaigne
  • le cabri en sauce (avec sa polenta de farine de châtaigne)
  • le civet de sanglier
  • les canistrelli, biscuits parfumés au citron, à l'anis, à la châtaigne, ou nature.
  • toutes sortes de fromage : le brocciu, le fromage frais de brebis, la tomme corse et une myriade de fromages corsés.
  • la tourte de farine de châtaigne, les falculelle, le fiadone ou le pastizzu les crustulle
  • les digestifs : eau de vie, liqueur de myrte, de châtaigne, de cédrat, d'arbouse...
  • le pestu : sauce au basilic se mariant avec divers ingrédients selon les régions de Corse

[modifier] Symboles / Emblèmes

Le drapeau corse représente sur fond blanc une tête de Maure dont le front est ceint d'une bande de tissu blanc nouée derrière la tête. La signification de la présence de cette tête est encore inexpliquée, les références aux Sarrasins tenant plus de la légende. D'origine aragonaise, il fait écho au drapeau de la Sardaigne qui présente lui quatre têtes de maure avec une croix rouge sur fond blanc. On peut noter que sur l'armorial de Gelre en 1370, les armes de la Corse et de la Sardaigne comprenaient des bustes de Maure et non des têtes, et que les bandeaux étaient absents sur l'écu sarde. Le bandeau était déjà relevé sur le front pour les armes corses.

[modifier] La Corse vue de Nice

Vue panoramique de la Corse prise depuis Nice (par phénomène optique de réfraction)
Vue panoramique de la Corse prise depuis Nice (par phénomène optique de réfraction)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Corse.

La Wikiversité possède des cours sur « Corse ».

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes


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