Icogne
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| Icogne | |
|---|---|
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| Administration | |
| Pays |  Suisse |
| Canton | Valais |
| District | Sierre |
| Langue(s) | Français |
| Président | M. Eric Kamerzin |
| Code postal | 1977 |
| N° OFS | 6239 |
| Site Web | www.icogne.ch |
| Géographie | |
| Coordonnées | |
| Altitude | 1 026 m |
| Superficie | 24,85 km² |
| Communes limitrophes | Ayent, Lens, Randogne, Saint-Léonard, Berne |
| Démographie | |
| Population | 493 hab. (1er janvier 2007[1]) |
| Densité | 19,8 hab,/km² |
| Gentilé | Icognard |
| Localisation | |
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Icogne est une commune du canton du Valais, située dans le district de Sierre.
Sommaire |
[modifier] Statistiques générales
[modifier] Superficie
- Superficie totale : 2485 ha
- Surface boisée : 841 ha
- Surface pâturages : 435 ha
- Surface agricole et prairie : 142 ha
- Surface d'habitat et d'infrastructure : 78 ha
- Surface inculte : 989 ha
[modifier] Altitudes
- Point le plus bas : 553m
- Point le plus haut, Rohrbachstein : 2953m
[modifier] Barrage du Rawyl
Le barrage de rétention du Rawyl est situé sur les terres de la commune d'Icogne. Ce barrage est lié aux centrales de Croix, situées au long de la Lienne, l'une sur le territoire d'Ayent et l'autre en plaine, sur Saint-Léonard. Ce barrage est un barrage voûte.
[modifier] Statistiques
- Cote supérieure du plan d'eau : 1777.7m
- Cote inférieure du plan d'eau : 1670m
- Volume utile de la retenue : 50 mio m3
- Surface de la retenue à la cote 1777.7 : 0.85 km²
- Altitude Usine de Croix : 918m
- Hauteur de la chute Barrage-Usine de Croix : 860m
- Puissance maxi Usine de Croix : 60MW
[modifier] Histoire de la commune
Les premières mentions d'Icogne dans l'histoire datent du XIIIe siècle. Elle est successivement orthographiée Ucogniez, Ucogni (1234) et Ucogny (1250). Selon certains, comme le chanoine Boccard, le nom serait venu de Phrygie, de la ville d'Iconium (aujourd'hui Konya). Selon l'ouvrage « Le Patois de la Louable contrée », le nom signifierait tout simplement « au coin ».
La première mention écrite du village se fait sur un document officiel, relatant la vente d'un domaine par le seigneur de Granges. A l'origine, le village appartient, tout comme Lens aux Seigneurs de Granges, mais jouit d'une certaine autonomie.
Sous l'influence des évêques du Valais, luttant contre le pouvoir des nobles Valaisans, la communauté de Lens (réunissant les quartiers de Montana, Chermignon et Icogne) se sépare du domaine de Granges pour se rattacher au pouvoir de Sierre. Cette organisation laisse aux quartiers d'importantes libertés.
Il y a un point toujours assez obscur dans l'histoire de la Communauté de Lens : L'omniprésence de la « Confrérie du Saint-Esprit ». Il semblerait d'après certains documents que cette confrérie et la communauté soient extrêmement proches, quasiment une identité. Le premier document concernant l'organisation de la commune date de 1603. Ces documents montrent que les procureurs de la confrérie sont aussi procureurs de la communauté et que tous les villageois appartenaient à cette confrérie. Le réglement fixé par ces procureurs, élus pour une année, porte surtout sur des intérêts d'élevages et de culture.
La constitution de 1802 oblige la communauté de Lens à se pourvoir d'un président ainsi que d'un vice-président. C'est la fin de la totale autonomie des quartiers. Mais malgré ces changements, chaque quartier garde tout de même une extrême liberté.
[modifier] Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
