Hygiénisme

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Le mot hygiénisme est aussi utilisé pour désigner une médecine non conventionnelle se basant sur les théories de l'hygiène vitale.

L'hygiénisme est un courant du milieu du XIXe siècle qui se base sur « le principe nouveau de rentabilité « combustive » [...] [pour réorienter] les valeurs données à la nourriture, aux boissons, à l'air respiré, au travail, au repos, à la propreté d'un corps censé laisser pénétrer l'oxygène par la peau[1]. » puis sur la découverte des microbes par Pasteur en (1865), par conséquent le rôle des bactéries et des microbes dans la contamination des maladies humaines.

La doctrine hygiéniste a révolutionné l'ensemble des sociétés occidentales tant ses implications sont variées : médecine, architecture, urbanisme, etc. On peut mettre à son actif les égouts, le ramassage des ordures, la prophylaxie, les bains publics, les crachoirs contre la tuberculose. Il entraîne le comblement de certains bras de fleuves (Loire à Nantes, Seine à Paris, voûtement de la Senne à Bruxelles). C'est aussi à cette époque que se développe le thermalisme : la bourgeoisie se rend à Deauville prendre des bains d'eau froide. De même, la mode est aux constructions en fer et en verre : laisse passer la lumière, matières "propres".

Il est à l'origine du développement de la pratique sportive en France avec la construction de stades dédiés et la naissance de compétitions (Cf. jeux olympiques, P. de Coubertin), l'activité physique étant devenue un moyen de se maintenir en bonne santé. (Elle reste toute fois l'apanage de la haute-société jusqu'à sa démocratisation au XXème siècle).

[modifier] Dans la littérature

[modifier] Notes et références

  1. Georges Vigarello, le sain et le malsain, éditions du Seuil, Paris, 1993

[modifier] Voir aussi

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