Honda CBR
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La CBR est un modèle de moto sportive, construite par Honda. Elle est déclinée en différentes cylindrées, allant de 125 à 1100 cm³.
Différents modèles ont été construits dans la gamme Honda CBR :
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[modifier] CBR125R
Apparue en 2004, la CBR s'est imposée immédiatement comme l'une des meilleures vente dans sa catégorie. Elle était censée remplacer la NSR 125. Elle est équipée d'un moteur monocylindre 4 temps à refroidissement liquide pouvant développer 13 chevaux. Son faible poids (115 kg à sec) et son cadre rigide lui confèrent une bonne tenue de route quelle que soit l'utilisation. Elle est bien équipée, avec un compte-tours et une jauge à essence.
En 2005, une coupe spéciale lui est consacrée.
La même année apparaît une version Repsol, avec une décoration spécifique.
À noter qu'il n'existe pas de Honda CBR 125 R au Japon mais un modèle quasi-identique de 150 cm3.
En 2007, Honda lance un nouveau modèle de la 125 cbr avec quelques changement de design et d'alimentation.
[modifier] CBR250
Ce modèle étant réservé au marché australien, nous n'avons que très peu d'informations à son sujet. Elle est équipée d'un moteur à 4 cylindres en ligne 4 temps annoncé à 40 chevaux à 14 500 tr/min et 158 kg.[1]
[modifier] CBR600F
La CBR600F est la première de la famille CBR à être apparue en 1987. Elle est équipée d'un moteur 4 cylindres en ligne 4 temps développant 85 chevaux.
En 1989, la puissance est légèrement augmentée (93 chevaux). En 1991, l'esthétique est profondément modifiée. Le moteur aussi, il est plus rigide et améliore la rigidité de l'ensemble. Il atteint la barre psychologique des 100 chevaux. En 1995, la puissance du moteur ne varie pas. Le travail a porté sur la réduction de poids du moteur, compensé avec l'augmentation de la largeur de la jante arrière, du diamètre des disques de frein avant et de la fourche. En 1996, la production de la CBR600F passe les 200 000 exemplaires. En 1997, le design est légèrement revu, le moteur gagne quelques chevaux. Le modèle 1998 est pourvu d'une admission d'air forcée et atteint les 106 CV.
En 1999, l'ensemble de la machine est totalement remanié. Le design est complètement revu. Le moteur est encore plus puissant (110 chevaux). Le cadre est désormais en aluminium. En 2001, la CBR apparait avec une déclinaison FS. Elle se veut une sorte de compétition-client, c’est-à-dire un modèle pouvant être engagé en courses avec un minimum de préparation. La version F reste néanmoins au catalogue. En 2002, une série spéciale de CBR600F apparait aux couleurs du pilote Valentino Rossi.
[modifier] CBR600RR Fireblade
En 2003, jouant sur le succès de la RC211V (modèle engagé par Honda en MotoGP), la CBR est remaniée. Elle s'appelle désormais CBR600RR Fireblade. Le moteur développe 117 chevaux et il est alimenté par injection électronique. Le cadre est rigidifié, les suspensions améliorées. Les disques de freins prennent de l'embonpoint pour atteindre 310 mm de diamètre. Elle est l'une des premières moto à arborer un silencieux d'échappement sous la selle. La CBR600F disparaitra du catalogue l'année suivante.
En 2005, le moteur est légèrement optimisé. L'esthétique ne varie que sur des points de détail. En fin d'année, des versions aux couleurs de l'écurie Movistar de MotoGP et de la moto de Sébastien Charpentier (baptisée Win Win) apparaissent au catalogue.
Fin 2007, pour fêter le nouveau titre en Supersport, la 600 CBR est déclinée en une série spéciale aux couleurs de l'équipe HANNspree Ten Kate pour 200 € de plus que le modèle standard.[2]
[modifier] CBR900RR Fireblade
| Honda CBR900RR Fireblade | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Présentée au salon de Paris 1991, la "lame de feu" fait son apparition dans les concessions en 1992. C'est une grosse évolution pour le monde sportif de la moto. Plus léger et plus puissant, la CBR900RR Fireblade monte jusqu'à 270 km/h au compteur. La puissance maximale est de 124 ch à 10 500 tr/min, pour une cylindrée de 893cm³.
En 1994, la CBR900RR subit quelques modifications esthétiques. Le fourche est désormais réglable en compression.
En 1996, la cylindrée passe à 918,5 cm³ par augmentation de 1 mm de l'alésage, augmentant ainsi la puissance à 128 chevaux. La course à l'allègement se poursuit, la Fireblade ne pèse que 183 kg.
En 1998, les modifications concernent 80% du moteur; la puissance augmente de 2 chevaux et les freins passent à 310 mm.
En 2000, le moteur passe à 929 cm³ (74 x 54 mm), avec une puissance de 148 chevaux et les freins passent à 330 mm. Le poids descend à 170 kg. L'alimentation est désormais confiée à une injection électronique.
En 2002, le moteur passe à 954 cm³ par augmentation de 1 mm de l'alésage. La puissance augmente de 3 chevaux; l'esthétique est elle aussi remaniée.
En 2004, la CBR900RR Fireblade est retirée du catalogue et laisse sa place à la CBR1000RR Fireblade.
Les coloris disponibles sont :
- 1992 : Rouge/blanc et noir
- 1993 : Blanc et noir
- 1994 et 1995 : Rouge/blanc, beige et noir
- 1996 : Rouge, noir et gris
- 1997 : Rouge/blanc, jaune et noir
- 1998 : Noir, orange et rouge
- 1999 : Bleu/rouge, rouge et bleu
- 2000 : Noir, rouge et jaune
- 2001 : Gris, bleu et jaune
- 2002 : Bleu, rouge et jaune
- 2003 : Bleu, jaune et noir[3]
[modifier] CBR1000F
La première CBR1000F est apparue en 1986. Bien que cataloguée comme une sportive, elle montre de réelles aptitudes à tailler la route, aussi bien en solo qu'avec un passager et des bagages. Le moteur est un quatre cylindre en ligne développant 135 chevaux. Le freinage est considéré parmi les meilleurs; il est confié à deux disques de 296 mm de diamètre à l'avant et de 256 à l'arrière. Le gros réservoir de 21 litres permet d'envisager les longues étapes.
En 1993, elle est équipée du freinage Dual-CBS; ce système équilibre la puissance de freinage entre les freins avant et arrière, quel que soit la commande utilisé. La production s'arrète en 2000, le succès de la CBR1100XX la poussant à prendre sa retraite.
[modifier] CBR1000RR Fireblade
Apparue en 2004, la CBR1000RR Fireblade casse avec sa longue lignée pour se rapprocher encore plus du modèle de la MotoGP (la RC211V). Le moteur est complètement repensé, il développe 163 chevaux. La partie cycle n'est pas en reste. Le freinage est assuré par des étriers à fixation radiale, pinçant des disques de 310 mm. Elle est équipée d'un amortisseur de direction électrohydraulique. Ce nouvel élément fait varier l'amortissement en fonction de la vitesse.
En 2005, une version Repsol apparait, avec une décoration spécifique. En 2006, l'esthétique est légèrement modifiée. Le poids est en baisse de 3 kilos. Le diamètre des disques de freins augmente de 10 mm.
[modifier] CBR1100XX SuperBlackbird
Apparue en 1996, la SuperBlackbird (du nom d'un chasseur américain Lockheed SR-71 Blackbird) fut la première moto de série à passer la barre des 300 km/h.
Comme ses concurrentes apparues après elle, la CBR1100XX s'est vu imposée une esthétique dictée par les performances pures : rétros profilés incluant les clignotants, carénages massifs et imposants revenant sur le garde boue avant, plus axées GT qu'hyper sport (lourdes en empattement long), stabilité à haute vitesse oblige.
Les particularités qui font différer la CBR1100XX de ses concurrentes sont les suivantes :
- Un freinage adapté aux hautes vitesses et couplé (système Dual-CBS) pour permettre un dosage optimum de la répartition avant arrière.
- Un CX proche d'une 250 cm³ de GP.
Elle se veut sportive mais révèle surtout de bonnes aptitudes routières. Le moteur est un 4 cylindres en ligne 4 temps de 1 137 cm³, développant 164 chevaux. Son allumage spécifique lui confère un couple quasi constant dès les bas régimes. Un contre équilibrage par mannetons gomme les vibrations. Il est alimenté par 4 carburateurs. En 1999, les principales modifications concernent l'alimentation qui se fait désormais par injection, l'adjonction d'un ABS couplé au Dual-CBS, le système HISS interdisant le démarrage sans la puce correspondante et la catalyse faisant perdre quelques chevaux pour limiter les émissions polluantes. Et comme ses concurrentes, elle dut dire adieu au compteur gradué au-delà de 300 pour un adopter un compteur plus politiquement correct à cristaux liquides.
La version 2007 passera inaperçue malgré une nouvelle technologique : la gestion indépendantes des cylindres (appelée Variable Cylinder Management ou VCM) permettant de tourner sur 2 , 3 ou 4 cylindres pour l'économie de carburant en fonction de la puissance utilisée.
Les soupapes sont indépendantes et permettent d'emmagasiner de l'air et de récupérer de la compression sur les cylindres inactifs.
Le V-TEC est désormais aussi de la partie afin de rendre le moteur encore plus linéaire et rageur.
