Discuter:Histoire de la Wallonie de 1830 à 1914

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Le texte est encore très imparfait, il faut du temps pour écrire un tel article.

Il y a des suggestioins à faire...

Utilisateur: José Fontaine 15h 17/07/06

Sommaire

[modifier] Désaccord de pertinence

Les sections "La querelle des langues" et "La Flandre domine politiquement : l'exemple de la période 1884-1914" n'ont pas vraiment l'air à leur place dans un artcile sur la Wallonie. Sans discuter ici de leur neutralité (sur laquelle on pourrait aussi poser des questions), la place de des textes est dans Histoire de Belgique ou autres artciles plus précis, mais consacrés à la Belgique, quitte à ce que le présent artcile y fasse des références. Bradipus Bla 13 août 2006 à 18:17 (CEST)

[modifier] L'article est inspiré de l'historiographie wallonne classique

Impossible de faire une histoire de la Wallonie qui ne tienne pas compte de la Belgique. Le principe encyclopédique est de partager son savoir , d'où, ici, la synthèse de classiques (Lebrun, Quévit, Léopold Genicot, La Wallonie le pays et les hommes (6 tomes parus de 77 à 1985 Hervé Hasquin, J.Stiennon, Rita Lejeune), l'Histoire de la Wallonie parue chez Privat en 1973 et 30 ans plus tard (avec sur la période envisagée, Balace et Kestelooot). Tenant compte de recherches plus récentes (Quairiaux, le séminaire de Laurence Van Ypersele, l'Institut Destrée, les deux Irlandais Horne et Kramer). Conscient du problème que vous soulvevez, je fais remarquer (pour prendre un exemple), que la ceinture fortifiée de Liège fait partie de l'histoire de Liège, mais aussi de cerlle de la Wallonie et bien entendu de l'histoire de la Belgique. Les trois histoires doivent être écrites du point de vue de l'objet qu'elles cernent et concernent.

Utilisateur: José Fontaine 14/8/6 9h20

Autre exemple : La Flandre domine politiquement la Belgique, c'est fatalement important pour la Wallonie...

Qu'un historiographe wallon inclue dans l'histoire de la Wallonie des épisodes relatifs aux guerres, rien que de plus normal, mais au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, ceci n'est pas une encyclopédie Wallone. Dès lors, les guerres qui ont ravagé notre pays sont à raconter du point de vue du pays, sans que cela empêche d'y faire une référence (avec un lien vers l'article idoine) dans l'article Wallon ou même pourquoi pas pas en y consacrant une courte section qui traite des aspects strictement wallons de la guerre.
Je maintiens donc que ce délacement sera fait. Si vous le préférez, vous pouvez le faire vous-même.
La section La Flandre domine politiquement la Belgique semble à sa place, même s'il faudra peut-être un jour discuter des sources et de la neutralité. Bradipus Bla 14 août 2006 à 09:40 (CEST)

Oui, je veux bien le faire. Je vous ai dit que je comprenais bien le problème que vous posez. Notez qu'il n'est pas si simple que cela à résoudre car comme diraient les logiciens, l'histoire de la Belgique concerne la Wallonie totalement. Et en outre, le texte sur l'histoire de Belgique est bâti autrement, ce qui est normal, chaque personne faisant le choix tout en rédigeant un texte de la structure qu'il lui donnera.

Utilisateur: José Fontaine 14/8/6 9h. 52

Je crois que rien n'empêche de s'inspirer de la construction choisie pour l'histoire de la Wallonie. Le fait d'avoir un artcile priocnipal et des sous-articles se justifie lorsque la masse d'informations est suffisante. Et il me semble que c'est le cas avec ce que vous avez apporté dans cet artcile.
Ceci dit, je vous laisse juge si le texte doit être purement et simplement ajouté dans Histoire de Belgique ou dans un artcile plus précis à intituler Histoire de Belgique de 1830 à 1914. Et de toute façon, quel que soit le choix fait, on peut revenir en arrière, regrouper les textes, etc. Bradipus Bla 14 août 2006 à 10:12 (CEST)

Je pense que - dans le temps des vacances qui me reste - je vais tenter de créer une nouvelle page ou une nouvelle section au sens où vous l'entendez (pour la Belgique). Mais il faut réfléchir au fait que les deux textes doivent être compréhensibles et couvrir la chronologie définie. Même si ce n'est que l'une ou l'autre page, je vous indique un problème que j'ai rencontré. C'est que, à un momeent donné, j'ai dû créer une page pour Auguste Borms et une autre pour Conseil de Flandre,, sans quoi l'histoire de Wallonie était incomplète (et elle reste car il faudrait parler du VNV, de l'accord KVP/VNV etc. Ma conception de tout cela, je vous la propose au débat en partant d'un exemple: dans l'article Art Mosan j'ai consacré une place tout à fait importante aux Fonts baptismaux de Renier de Huy, mais il y a aussi un article sur le même sujet dans le Portail de Liège (à partir du lien bleu sur ces Fonts dans Art mosan. Voici ce que je pense: il me semble que cela reste pertinent, d'autant plus que les textes qui les commentent sont différents. Je pars de ce cas concret pour vous dire ma conception et je voudrais savoir la vôtre.

Utilisateur : José Fontaine 14/8/6 10h41

[modifier] Il existe un autre projet d'Histoire de la Wallonie

En fonctin des remarques faites, j'ai écrit sur ma page de discussion une autre Histoire de Wallonie tenant compte des remarques faites. On peut l'aller lire à Discussion Utilisateur:José Fontaine/ Pour traV H d B et d W (= projet de page d'histoire de la Wallonie) et allere la discuter sur la page de discussion associée

Utilisateur: José Fontaine 27/8/6 11h56

[modifier] Malhonnêté de José Fontaine, cette page est une imposture

José Fontaine a salopé suffisamment l'encyclopédie comme ça : dénigrement de la monarchie, vision négativiste des Flamands, occultation complète de leur oppression par les Francophones, et manipulation du lexique politique utilisé dans ses articles.

J'ai donné à Bradipus un échantillon de ces abus, c'est noté dans l'encyclopédie ici. Pour ce qui est de la domination politique de la Belgique par les Flamands dans la période considérée 1830 à 1914, les écrits de Fontaine relèvent tout bonnement de l'imposture historique. Voici des extraits du tome 2 de "La Wallonie. Le pays et les hommes", Éditions La renaissance du Livre, dirigé par Hervé HASQUIN et intitulé : « Wallons et Flamands : le fossé se creuse... » (article XIV) qui remettront les pendules à l'heure. José Fontaine est quelqu'un de malhonnête qui n'a pas sa place dans l'encyclopédie, il a lu les extraits suivants dans son propre forum (je l'ai postés suite à sa propre question à ce sujet), cela ne l'empêche pas de laisser ce torchon dans Wikipédia et de m'exclure de son forum pour m'empêcher d'y écrire à nouveau pour dénoncer sa malhonnêteté.

Voici des extraits qui montrent à quel point les Flamands ont dû lutter âprement pour ne plus être traités comme un sous-peuple :

Page 295 : « À la veille de la Première Guerre mondiale, la bourgeoisie francophone a investi tous les rouages de l'État et elle agit envers les revendications flamandes comme envers un enfant turbulent auquel on accorde de temps à autre des satisfactions pour le maintenir sous tutelle et conserver sa confiance reconnaissante. Mais l'enfant a grandi... et réclame désormais sa place parmi les adultes. Les difficultés qu'il éprouve à se faire reconnaître comme tel l'amènent parfois à douter que cette famille soit encore la sienne. »
pp. 296-297 : « Une note encore pour compléter le tableau à la veille de la guerre. Réticent et presque malgré lui, l'État belge a créé en Flandre une couche socio-culturelle nouvelle jouissant de l'instruction de base nécessaire pour ressentir profondément son infériorité. Phénomène classique : le dominant a créé les élites aptes à lui disputer le pouvoir. L'application des diverses lois sur l'enseignement, la justice, l'administration ouvre soudain la perspective de la participation au pouvoir d'une masse qui ne la distinguait point. Mais en même temps elle secrète la contestation des structures en place, car chaque bachelier, chaque instituteur, chaque fonctionnaire, et jusqu'au petit curé flamand, est un mécontent potentiel : il ne peut qu'accéder difficilement au sommet de ses propres ambitions. Une frustration existe donc au niveau de ces classes moyennes de l'esprit qui se sentent et sont effectivement écartées de la respectabilité sociale.

[...] En Flandre, par contre, des liens réels existent avec l'empire allemand, mais aucune force politique cohérente ne s'est exprimée pour un quelconque rattachement, et à plus forte raison pour l'intégration. Le jeune mouvement flamand se garde jalousement de tout "protecteur" nouveau. Un élément religieux s'y ajoute qui n'est pas sans importance : la Flandre catholique se méfie quelque peu de l'Allemagne du Kulturkampf. L'occupant possède-t-il, lui, une doctrine en la matière ? Une chose est certaine aujourd'hui. Ni la chancellerie de Berlin, ni à la légation d'Allemagne à Bruxelles, la politique flamande d'occupation, la Flamenpolitik, n'a été envisagée, ni préparée. Avec une certaine élégance, la diplomatie allemande s'est abstenue non seulement d'intervenir mais encore d'établir des liens privilégiés avec les leaders flamands d'avant-guerre. Mais une chose est non moins certaine : il existe depuis le XIXième siècle une véritable obsession que partagent tous les chanceliers de l'empire et les diplomates allemands en Belgique. Le titre d'un livre paru en 1917 la résume assez bien : Belgien als französische Ostmark, la Belgique est la marche orientale de la France. Dès lors - et cette optique restera intangible y compris pendant la guerre - tout renforcement du mouvement flamand en Belgique y affaiblit la prédominance française. Toute la flamenpolitik doit être interprétée à la lumière de cet élément fondamental, obsessionnel - le terme n'est pas exagéré - qui a nourri le personnel dirigeant de l'empire.

'La Belgique doit être considérée comme territoire conquis et servir utilement l'Allemagne dans tous les domaines' télégraphie, Bruxelles à peine conquis, le chancelier Bethmann-Hollweg le 23 août 1914. Aux côtés du gouvernement militaire, une administration civile est donc mise en place, qui prend en charge tous les rouages civils de l'État. Le 1er septembre, elle est à Bruxelles. [...] Développer les droits nationaux légitimes des Flamands est important pour l'avenir des relations entre la Belgique et l'Allemagne. [...] Aussi le 10 janvier 1915, von Bissing peut faire état des mesures prises en exécution de la mission qui lui a été impartie en décembre par Bethmann-Hollweg : le flamand devient la seconde langue après l'allemand dans les textes de l'autorité occcupante ; la reparution des organes de presse flamands a été encouragée et la censure a reçu l'ordre d'être 'particulièrment douce' avec eux. Des contacts ont été pris avec d'importantes personnalités flamandes ; une attention particulière sera portée à la situation économique, sociale en pays flamand. De plus, on tentera de faire appliquer réellement les lois belges votées en faveur des Flamands. Mais en même temps, von Bissing met en garde contre toute radicalisation du mouvement car son voeu est d'obtenir le plus large appui possible du côté flamand. Dès ce moment, un comité des Affaires flamandes est institué dans l'administration... »

page 298 : « Les étapes les plus spectaculaires seront la flamandisation de l'université de Gand en novembre 1916 et en mars 1917, la séparation administrative du pays en deux zones : la flamande a Bruxelles comme capitale - la wallonne, Namur. Dans les deux cas, les mesures rompaient la légalité et posaient le problème du loyalisme envers les institutions de la Belgique. La première réforme réalisait le voeu essentiel du mouvement flamand d'avant 1914 ; la seconde, par contre, allait au-delà de tout ce qui avait jamais été prôné.

Nous voilà au coeur du problème : celui de l'adhésion respective des populations du Nord et du Sud du pays à cette politique. Or il se fait qu'historiquement ce terrain n'est pas neutre. Les historiens du mouvement flamand s'opposent sur ce point. Pour les uns, l'activisme est une création artificielle allemande, extérieure au mouvement ; pour les autres, il y plonge ses racines et en exprime au moins une facette. [...] L'opposition à la Flamenpolitik des principaux leaders flamands d'avant guerre qui, comme Van Cauwelaert et Huysmans aux Pays-Bas ou Louis Franck en pays occupé, sans renoncer à la lutte flamande, n'acceptaient pas que cette politique se fît avec l'appui de l'occupant, décida une frange importante du mouvement flamand à la passivité devant les réformes introduites.

page 299-301 : « Le 4 février 1917 au théâtre de l'Alhambra une assemblée activiste créa le Conseil de Flandre, sorte de parlement consultatif... S'il fut démuni de pouvoirs réels... le Conseil de Flandre, par le canal du secrétariat central à la propagande, réalisa un quadrillage du pays flamand qui ne fut pas sans résultats. Dans chaque village, son homme de confiance suscitait, animait des sociétés activistes de tous types : sociales, dramatiques, chorales, politiques. Un pendant flamand du Comité national de Secours et d'Alimentation fut mis sur pied. Un tissu d'organisations activistes couvrit ainsi le pays flamand qui, bénéficiant de généreux subsides de l'administration allemande, multiplia les meetings et manifestations.

Ville moyenne, Turnhout compta entre le 22 septembre 1917 et le 6 octobre 1918, 33 soirées qui connurent jusqu'à 1500 présents. Pour les 'élections' du Conseil, en janvier-février 1918, 49 000 personnes adhérèrent nommément au programme du Conseil de Flandre orientale. Les archives du Conseil de Flandre permettent une constation : le rôle joué dans l'activisme par les petits industriels et les enseignants. À Heyst-op-deb-Berg le comité est composé de quatre instituteurs et un brasseur. Ailleurs, sur quinze militants locaux, huit sont instituteurs. (...) De même, la séparation administrative sera l'occasion pour de nombreux Flamands d'entrer - de manière éphémère il est vrai - dans les services de l'État. Les sollicitations et les recommendations forment masse dans les archives.

Il nous faut encore, pour compléter le tableau, évoquer brièvement un aspect retentissant mais en fait mal connu encore dans sa profondeur : le mouvement de mécontentement flamand dans les tranchées, appelé Mouvement du front le Frontbeweging. Si le grand vent des mutineries de 1917 épargna l'armée belge, - les prestations patriotiques des ministres socialistes au front n'y furent pas étrangères -, un profond mécontentement naquit cependant très vite dans la masse des soldats flamands aux prises avec une majorité d'officiers, de règlements, d'ordre et d'avis exclusivement francophones, au mépris même de la loi et du règlement militaire. Se manifestant d'abord en Cercles d'études rapidement interdits, le mouvement devint par la force des choses clandestin. Si la séparation de l'armée en régiments wallons et flamands formait la revendication principale, le mouvement développa rapidement un programme général englobant la néerlandisation de la vie culturelle, de l'enseignement, de la justice et l'autonomie administrative. Les lettres respectueuses au Roi Albert, au Cardinal, restèrent sans autre réponse que la répression. Au front, celle-ci revêt facilement un caractère dramatique. Mais les liens à peine secrets entre certains ministres flamands et les leaders du mouvement firent en sorte que ceux-ci furent manifestement épargnés. À la base par contre, s'abattirent punitions et brimades exercées par des officiers dont l'action ne suscitait aucune réaction de la hiérarchie militaire. (...) Clandestin, le mouvement est peu connu dans sa réalité numérique. Mais quoi qu'il en soit, il fut suffisant pour créer un myhte durable et solide qui aboutit à la constitution de deux mentalités opposées dans le monde des Anciens Combattants. (...) Bon gré mal gré, la lutte flamande prit en charge la solidarité avec les victimes de la répression d'après guerre. Si l'émiettement politique flamand était une réalité, la communion sentimentale par contre fut totale.

[...]

La néerlandisation complète de l'université de Gand n'intervient qu'en 1930 après avoir nourri quelques crises ministérielles soit près de quinze ans après la promesse qu'en avait faite de Broqueville. »

Venant maintenant à la Seconde Guerre mondiale où la formation d'une élite administrative flamande passe au premier plan des priorités de l'occupant :
p. 305-307 : « Mais c'est sur le poids accumulé des problèmes nés de la Première Guerre qu'à tous les niveaux et dans toutes les couches de la société joua l'impact de la seconde occupation. Pour le Reich, il en allait d'ailleurs de même et en la matière les ordres viendraient d'en haut : 'ne rien décider qui engage l'avenir de l'État belge, favoriser autant que possible les Flamands, mais n'accorder aucune faveur aux Wallons'. Tel est dans sa brutalité, mais avec le mérite de la netteté, l'ordre qu'en personne donne le Fürhrer le 14 juillet 1940. Ce seront d'ailleurs avant 1944, les seules vues exprimées par Hitler quant à l'avenir de la Belgique. Sur place, von Falkenhausen, chef d'une Administration militaire qui avait soigneusement préparé ses dossiers, pouvait, dès juillet, présenter une analyse fouillée de la question flamande et tracer les grandes lignes de son action. En fait, il s'agissait pour lui de mener une double politique. Il fallait d'une part, maintenir en place les structures administratives existantes car l'Allemagne ne voulait plus, comme en 1914, avoir à gérer elle-même le pays. À ce désir allemand répondaient les voeux belges hantés par les mêmes souvenirs de 14, spécialement la séparation administrative, et la crainte habilement exploitée par l'occupant d'une prise en main par la SS. Mais cet appareil d'État est d'esprit libéral, trop exclusivement tournée à ses yeux vers la France, soumis aux influences des partis et quasi exclusivement 'belgiciste'. Dès lors, et en application des ordres reçus, une série de mesures vont tendre à insuffler dans les rouages mêmes de l'État belge un sang nouveau qui ne peut être – 1914-1918 toujours – que flamand. Cette opération a d'ailleurs une finalité pédagogique : '... Les dirigeants de ces organismes [les Commissaires nouvellement créés] ont reçu pour tâche de former de jeunes Flamands triés sur le volet, afin de les rendre aptes à assumer des tâches de responsabilité...'

Ces jeunes Flamands, c'est dans les rangs du VNV que l'occupant espère et pourra effectivement les trouver. En dépit de certaines réserves, c'est, en effet, la formation sur laquelle va s'appuyer l'administration militaire, le recours à d'autres forces ouvrant la voie aux influences, prépondérantes à ses yeux, 'occidentales, de la franc-maçonnerie et du catholicisme politique'.

[...] Alors qu'en Flandre et au niveau central, par l'interdiction de reprise de fonction pour de nombreux fonctionnaires partis en France en mai 40, par la mise à la retraite imposée à 60 ans (mars 1941), par la création d'organismes nouveaux, les éléments du VNV investissaient massivement l'appareil d'État, peu, très peu avait été offert à Rex. Ainsi, sous la férule du VNV Romsée, secrétaire général à l'Intérieur imposé par l'Administration militaire comme l'avait été Leemans aux Affaires économiques en août 1940, des centaines de bourgmestres et échevins nouveaux seront nommés. (...) Les intentions de 1940 se sont ainsi traduites dans les faits : volonté allemande certes, mais aussi disponibilité en personnel utilisable du côté VNV. Les chiffres précis manquent, mais les rapports allemands traduisent des tendances qu'on ne peut à priori suspecter. Pour le VNV, ils parlent de progression continue, on citera 70 000 membres. Quant à l'organisation qui, avec l'appui de la SS, lui dispute le pouvoir, la De Vlag de Jef Vandewiele, elle, s'enorgueillit en 1943 de ses 52 000 adhérents. »

page 311 : « La Résistance ne fut pas un phénomène spécifiquement wallon, ni la collaboration exclusivement flamande. Ces deux clichés sont également faux. Mais tout concourt à montrer qu'une attitude, un comportement différent se révéla au Nord et au Sud du pays face à l'occupation. En Flandre, la collaboration fut le fait d'un parti disposant au départ d'une réelle base populaire. Mais comme en 1914-1918, elle put apparaître à certains comme un moyen d'assurer la réalisation d'aspirations nationalistes ancrées dans la tradition du mouvement flamand. »

Comme on le voit, la "domination politique" des francophones par les Flamands est une imposture historique, du moins jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Fontaine passe sous silence l'oppression des soldats flamands par la hiérarchie militaire qui était francophone. Pour en revenir à Jules Destrée, cité par Fontaine, sa lettre au Roi (troisième chapitre) mentionne le fait que les Flamands n'ont pas le droit de revendiquer l'usage de leur langue sur le sol flamand : « La revendication : "In Vlaanderen vlaamsch", légitime aussi longtemps qu'elle se bornait à réclamer l'usage facultatif du flamand en Flandre ». Pour Destrée, la langue flamande "doit rester" facultative en flandre...

Le chapitre "Minorisation politique de la Wallonie dès 1884" illustre certes une supériorité des mandats politiques, toutefois la domination francophone en Flandre a profondément imprégné les mentalités. La puissance industrielle est en Wallonie, la main d'oeuvre va de la Flandre vers la Wallonie, la situation admnistrative en Flandre n'est pas du tout mûre pour assumer un réel mouvement d'autonomie, il faudra attendre les invasions allemandes pour consolider en Flandre une réserve de "technocrates" capables de faire face à tous les aspects du développement de la Flandre. Il y a une avancée flamande en politique, mais sur le terrain, la domination francophone a été longue et profonde. Ce qui apparaît nettement en Wallonie et à Bruxelles, c'est la tension face à la possibilité de ne plus pouvoir dominer la Flandre longtemps.

De nos jours, les indépendantistes wallons comme Fontaine, non seulement calomnient encore les Flamands, manipulent l'histoire sous couvert "d'éduquer le peuple ignorant" et entravent la reconstruction wallonne dans son cadre fédéral actuel. Karl Louvet, 11 septembre 2007.

[modifier] Réponse brève

1) Les problèmes des soldats flamands face aux officiers francophones, je les ai insérés dans la page sur les problèmes communautaires. 2) Hasquin ne contredit pas la page que j'écris depuis un certain temps. Je signale simplement que la Wallonie - je dis bien la Wallonie et non la bourgeoise francophone - votant différemment de la Flandre (càd pour les libéraux et les socialistes), étant minoritaire, ne voyait pas la possibilité de valoriser cette politique au niveau gouvernemental. C'est affirmé par pas mal d'historiens et encore une fois, cela ne contredit pas ce que dit Hasquin. José Fontaine 11 septembre 2007 à 19:16 (CEST)

Vous citez vaguement Hasquin, alors que j'ai recopié ces extraits sur votre propre forum où il est clairement indiqué qu'ils sont signés par GOTOVITCH. Votre "réponse" occulte de nouveau votre principale imposture, je vous cite : "une Wallonie qui, à partir de 1884 au moins (sinon plus tôt), aura toujours été toujours dominée par la Flandre [8]." Déjà, le terme "toujours" prête à confusion avec "à partir de 1884" ou "(sinon plus tôt)". Un échantillon de votre lexique que je dénonce, vague, confus, abusant des parenthèses subjectives que vous insérez pour "éclairer" le propos alors qu'en fait, vous insinuez votre propagande en perdant de vue systématiquement la "conscience encyclopédique" qui se doit d'être neutre et impartiale, la plus objective possible. Cette phrase est répétée deux fois, car votre propos n'est pas de faire l'histoire de la Wallonie, mais de faire passer les Flamands dès le départ pour des dominateurs dont il fallait/faudrait se libérer coûte que coûte.
Ce peuple a été maltraité à l'école du mépris francophone où il a subi l'humiliation très longtemps. Et vous, avec votre volonté politique d'indépendance wallonne, vous utilisez tous les moyens pour mentir et trafiquer l'histoire. Dans cette page, vous utilisez le livre de Michel Quévit "Les causes du déclin wallon" sans mentionner aucune page, ni aucune citation pertinente pour affirmer vos inepties. Vous passez sous silence des faits marquants de l'Histoire belge. J'appelle cela de la malhonnêteté. De surcroît, vous prenez les gens pour des imbéciles encore une fois avec votre "réponse" ici plus haut qui ne répond à rien et laisse ce torchon de page telle qu'elle est. Vous avez déjà escamoté cette page plusieurs fois, j'avais déjà commenté le tableau des mandats politiques pour le relativiser fortement, vous avez tout effacé. Vous êtes un imposteur, monsieur, et votre logorrhée est devenue agaçante, car c'est votre stratégie privilégiée : "phraser" abondamment pour faire dériver le sujet et "noyer le poisson". Quant à votre position de "coordinateur" dans le Mouvement du Manifeste wallon, elle est plus que douteuse, car votre propos n'est pas d'aider la Wallonie actuelle, c'est-à-dire dans son cadre fédéral, mais de cultiver sa déchéance jusqu'à l'écoeurement. Je suis outré de constater à quel point un imposteur comme vous puisse se faufiler à ce point au coeur du Mouvement wallon actuel. Karl Louvet. 12 septembre 2007.
Sur le fond et sur ce qui est WP, je répondrai par une seule question: pourquoi les Wallons ont-ils longtemps réclamé le fédéralisme, sans que les Flamands l'acceptent, sinon parce qu'ils étaient minoritaires? Le reste, c'est hors-sujet. José Fontaine 12 septembre 2007 à 11:39 (CEST)
Les "Wallons" dont vous parlez désignent une petite élite politique, celle du Mouvement wallon, et non les Wallons en tant que peuple. Vous connaissez la réponse puisque j'ai déjà répondu à ce sujet sur votre propre forum. Quant aux Flamands, les extraits cités ci-dessus montrent à l'évidence qu'ils n'avaient pas les rênes du pouvoir en main.
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Maintenant, suffit ! Ce petit manège a assez duré, la mesure est dépassée.
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Mon message est le suivant : cette page est une cochonnerie, une imposture historique, et il y en a d'autres, vous le savez très bien (cf. page de discussion de Bradipus). Si personne de cette encyclopédie ne règle le problème une bonne fois pour toute, c'est la porte ouverte à n'importe quoi. Pour ma part, répondre à cet utilisateur est devenu une perte de temps voire une perversion du dialogue. Il use la patience des gens et abuse de leur bonne volonté. En ce qui concerne cette page, l'information est mensongère, et le fait d'écrire pour la période considérée "dominée par la Flandre" deux fois en italique comme pour asséner sa propagande relève de la puérilité. L'usager Fontaine est un manipulateur. Comme je l'ai indiqué auparavant, ce que j'avais écrit a été effacé par lui, et ce genre d'occultation s'est répétée souvent. Durant cette période où j'éditais des articles, à la fin, quand je mettais un bandeau de désaccord de pertinence, il l'enlevait et faisait mine de ne pas l'avoir enlevé. C'était devenu vraiment malsain parce que j'avais usé d'un maximum de bonne volonté à son égard. C'est finalement parce que Bradipus est intervenu sur mon insistance que la situation a évolué moins vite vers le désastre éditorial, et je peux vous dire qu'il n'a pas eu facile à calmer Fontaine qui n'en faisait qu'à sa tête. Aujourd'hui, un an après, je constate encore les traces des ravages de cet usager. Un exemple, la notion d'"Etat fédéré", impropre pour désigner les Régions en Belgique, il avait reçu des avertissements pour ne plus employer cette expression qui prête à confusion (la page Wallonie avait été bloquée à cause de cela). La revoilà, introduite par sa technique de la "parenthèse subjective". Alors je mets les points sur les i une dernière fois : plus de discussions, agissez ! À bon entendeur, salut. Karl Louvet 12/09/2007
Cet article est encore en chantier. L'idée d'une Wallonie dominée par la Flandre est suggérée par les événements de 1912-1914 et a été explicitée notamment par La Gazette de Charleroi qui écrit "les conversations trahissent les sentiments généraux qui peuvent se traduire ainsi. La Wallonie est asservie par les Flandres. Il faudrait des efforts surghumain pour triompher. Il n'y a qu'une solution, la séparation administrative." (5 juin 1912, journal cité par Yves Quairiaux L'image du Flamand en Wallonie, Labor, BXL, 2006, p. 53) ou encore La Gazette du Borinage du 7 juin 1912 dont un titre barrait la première page LA WALLONIE SOUS LA TUTELLE DE LA FLANDRE ou encore Le Peuple du 16 juillet 1913 (après la Joyeuse-Entrée chahutée d'Albert Ier à Liège) qui écrit "La Wallonie industrielle, démocratique et libre-penseuse ne veut pas vivre partiellement sous la domination d'un parti qui tient sa majorité de la Flandre agricole, conservatrice et fanatique..." [Disons que ces déclarations interviennent après la défaite du Cartel Libéral-POB de juin 1912 qui n'empêcha pas la reconduction d'un Gvt catholique homogène à la tête du pays, Gvt à prépondérance flamande]. Michel Quévit a écrit le 22 juin 1978 dans 4MILLIONS4 "La Wallonie est une société dépendante depuis 1830". Dans l'ouvrage Les partis autonomistes PUF, Paris, 1982, Daniel Seiler écrit que le développement de la Wallonie au 19e et 20e siècle "correspond au modèle qu'Hechter propose de l'industrialisation dépendante". Dans Le Combat du 24 avril 1887, Léon Defuisseaux accuse la direction socialiste de vouloir "asservir la Wallonie" (cité par Yves Quairiaux, L'image du Flamand en Wallonie, Labor, Bruxelles, 2006, p.33). J'ai relativement facilement retrouvé ces notes que j'avais à l'esprit en rédigeant cette page. Les mots en italiques voulaient renvoyer à une citation de Michel Quévit mais qui n'est pas tirée de son livre et qui doit être exprimée autrement. Et je veux aussi renvoyer à l'idée soulignée par Yves Quairiaux (et qu'il tire d'un ouvrage de Claude Renard) selon laquelle en 1912-1914, les socialistes wallons ont fait coïncider à cette époque lutte pour le suffrage universel et lutte pour l'autonomie wallonne. D'ailleurs Daniel Seiler que j'ai déjà cité écrit "Intégrés dans une Belgique théoriquement française, les Wallons assimilèrent le patriotisme belge au momeent où les Flamands accédaient à l'identité. Seuls des esprits lucides comme Jules Destrée comprirent la vraie nature de la société belge." op. cit. p. 93. Je n'avance jamais rien à la légère, ce qui ne veut pas dire que je ne pourrais pas me tromper comme n'importe qui. Je rappelle également à cette IP que les règles de WP indiquent qu'il faut supposer la bonne foi chez ses interlocuteurs. Et que les pages sont rédigées collectivement, chacun étant à même de proposer des modifications. Enfin, plusieurs médias de mon pays m'ont souvent donné accès à leur tribune, ce qu'ils n'auraient pas fait si j'étais un homme tel que décrit parfois sur cette page de discussion. Au demeurant, je ne suis pas un homme malhonnête, je l'affirme avec passion. José Fontaine 12 septembre 2007 à 20:36 (CEST)