Gy (Genève)

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Gy
Administration
Pays Suisse Suisse
Canton Genève
Langue(s) français
Maire Albert Mottier
Code postal 1251
N° OFS 6624
Site Web www.mairie-gy.ch
Géographie
Coordonnées 46°15′0″N 6°15′0″E / 46.25, 6.2546°15′0″N 6°15′0″E / 46.25, 6.25 
Altitude 405 m
Superficie 3,30 km²
Communes limitrophes France (pays), Jussy, Meinier, Corsier
Démographie
Population 402 hab. (1er janvier 2007[1])
Densité 121,8 hab,/km²
Gentilé Les Gytans
Localisation
Localisation de Gy

Gy est une commune suisse du canton de Genève.

Gy, une syllabe brève et qui sonne claire. Derrière ce nom, une commune dont la population est la plus jeune du canton, avec 30.9% de jeunes de moins de 20 ans, et qui, avec ses 411 habitants, n’est plus depuis quelques mois la moins peuplée du canton. Situé sur un plateau entre les Voirons et le lac, Gy dispose d’une vue exceptionnelle sur tous les monts et sommets qui bordent le canton : Coteaux de Douvaine, Préalpes savoyardes, Mont-de-Sion, Jura et coteaux de Vaud.

Gy, c’est un village ramassé, lié par sa mairie, son temple, son école, sa poste et ses grands bâtiments de ferme pour certains transformés en habitation afin d’y accueillir de nouvelles familles.

Son auberge est le centre même du village, accueillante et proposant des mets exquis, elle attire tous les habitants du canton et des pays limitrophes.

Gy c’est également un territoire de 330 hectares, dont plus de 100 hectares de surfaces boisées, avec notamment son parcours Vita et la réserve des Prés de Villette, réserve marécageuse déclarée d’importance nationale par la Confédération. Une nature préservée faite de grands espaces avec une agriculture omniprésente qui modèle des paysages variés. Grandes cultures, viticulture et élevage sources de productions de qualité et de proximité.

L’histoire de Gy est à la fois l’histoire de Genève, de la Savoie, du royaume de Sardaigne et de la Réforme. Le nom de Gy est mentionné par écrit pour la première fois en 1227. On le retrouve ensuite sous différentes formes. La première, très latine, est Gaiacum puis nous découvrons Gyez, Gye et enfin Gy. A la Réforme, Gy fut incorporé à Genève. Et les Gytans, juste à la limite géographique des confessions eurent l’âme passablement écartelée. Pour mieux les amadouer, Genève fit construire le ravissant petit temple, le premier temple édifié en campagne. D’architecture très sobre, le temple est un reflet de l’austérité calviniste. Pour bien marquer son appartenance à Genève, les armes et la devise de la Rome protestante furent apposées sur la façade avec la date du début des travaux, 1609. Par le traité de Turin en 1754, signé entre Genève et le roi de Sardaigne, Gy fut incorporé au Mandement de Jussy. Mais entre les gens de Jussy et les gens de Gy, l’entente était houleuse. La séparation eut lieu le 9 novembre 1850. Dès cette date, Gy est une commune à part entière.


[modifier] Références

  1. [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008