Guy Deniélou
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Guy Deniélou, né en 1923, est un officier de marine, ingénieur nucléaire puis président-fondateur de l'Université de technologie de Compiègne (UTC). Il est officier de la Légion d'Honneur, officier de l'ordre national du Mérite et décoré de la Croix de Guerre 1939-1945.
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[modifier] Études
Après des études secondaires classiques, les études de Guy Deniélou sont considérablement troublées par la guerre.
Sa préparation à l'École Navale est interrompue le 15 Juin 1940, date à laquelle il s'engage dans la Marine pour gagner l'Angleterre. Cette équipée est interrompue à la bataille de Mers el Kebir. Rentré en France, il prépare à nouveau l'École où il est reçu en Juin 1941.
L'École Navale, qui est alors installée à Toulon, est cependant prise par les Allemands en Novembre 1942. Les élèves sont alors dispersés. Guy Deniélou, vu son dossier, est alors désigné pour entrer à l'École Polytechnique. Il doit alors passer une année à se perfectionner dans quelques matières au Lycée du Parc. Les négociations entre l'armée et l'École Polytechnique ayant échoué, M. Deniélou est désigné pour Sciences Po où il entre en deuxième année. La scolarité est cependant interrompue par la Libération de Paris.
[modifier] Carrière militaire
Nommé Chef du Corps Franc Marine, dans la région de Boulogne, Guy Deniélou participe en Septembre 1944 au siège de Dunkerque dans l'Armée Britannique et l'Armée Tchécoslovaque.
En 1946 et 1947, il participe à la guerre d'Indochine, en particulier au débarquement d'Hải Phòng.
Guy Deniélou est alors désigné pour les Sous-marins où il fera carrière jusqu'en 1957. Il sera successivement Officier en second sur trois bâtiments, puis Commandant du Saphir et de l'Artemis. Les études du sous-marin nucléaire démarrant à cette époque, il s'oriente vers la technique atomique et travaille un an au service de Construction des Armes Navales et suit le cours de Génie Atomique de Saclay en 1957-1958. Guy Deniélou a été officier en second sur le Blaison au moins dans l'année 1950 .Le quartier Maître Electricien Godivier Emile en a gardé un excellent souvenir; en est il de même pour lui?
[modifier] Carrière dans le nucléaire
Guy Deniélou est recruté par le CEA en 1959 pour mener les études du réacteur Siloé au CEN de Grenoble. En même temps, il est chargé par Louis Néel de l'enseignement de neutronique et théorie des réacteurs à l'Institut National Polytechnique de Grenoble.
Concepteur des réacteurs Siloé et Siloette qui eurent un grand succès, Guy Deniélou participe alors aux premières études du réacteur à haut flux franco-allemand et à la conception des réacteurs Osiris et Célestin.
Au CEN Cadarache, il est chargé de l'organisation des essais et du démarrage du réacteur Rapsodie, le premier réacteur expérimental de la filière à neutrons rapides et à caloporteur sodium. Durant cette période, il est appelé comme expert pour l'AIEA au Brésil, effectue des expertises au Japon et donne des cours d'été au MIT.
En Juin 1971, il est nommé Chef du Département des Réacteurs à Neutrons et dirige les toutes premières études du réacteur à neutrons rapides, Phénix, et Superphénix qui sera ensuite construit à Creys-Malville.
[modifier] Université de Technologie de Compiègne
En 1972, Guy Deniélou quitte le CEA pour fonder l'UTC et le réseau des Universités de technologie.Il est président de l'UTC de 1974 à 1987. Il préside l'ANRT de 1980 à 1985. Membre du Comité économique et social, Maire adjoint de Compiègne, membre de la Société européenne d'énergie nucléaire, membre de la Société française d'énergie nucléaire et de l'American Nuclear Society.
[modifier] Famille
Guy Deniélou est marié à Geneviève, née Grangaud, et a six enfants, 13 petits-enfants et 1 arrière petit-fils.
Le 25 décembre 2006 en compagnie d'un de ses petit-fils Pierre-Malo Deniélou.
[modifier] Citations
"La technologie ? C'est le nom que prend la science quand elle a pour objet les produits et les procédés de l'industrie humaine" [1]
