Gustave Leverne

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Gustave Leverne

Nom Gustave Leverne
Naissance 19 décembre 1861
à Dijon (Côte-d'Or)
Décès 27 novembre 1940 (à 79 ans ans)
à Gémenos (Bouches-du-Rhône)
Nationalité France France
Profession ingénieur
Occupation Architecte naval
Formation École centrale des arts et manufactures de Paris
Famille fils de Pierre-Ferdinand Leverne (1829-1871) et de Louise Garnier (1839-1887)

Gustave Leverne ingénieur en chef des Chantiers navals de la Gironde à Bordeaux, est né à Dijon (Côte-d'Or) le 19 décembre 1861 et décède le 27 novembre 1940 à Gémenos (Bouches-du-Rhône)

[modifier] Biographie

Diplômé de l'École centrale Paris en (1885), Gustave Leverne exerce tout d'abord la fonction d'ingénieur naval aux Chantiers navals de Provence à La Seyne, puis aux Chantiers navals de La Loire à Saint-Nazaire. En 1896, il est nommé ingénieur en chef aux Chantiers navals de la Gironde : il est notamment le concepteur des modernes croiseurs d'escadre comme Le Vérité (1909) et le Le Vergniaud (1910), mais surtout le « père » du France II (1911), l'œuvre de sa vie, un cinq-mâts barque, propulsé par deux moteurs diesels Schneider de 900 chevaux qui fut, à son époque, le plus grand voilier du monde, et qui s'échoua en juillet 1922 sur les récifs coraliens au large de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

En 1919,Gustave Leverne poursuit sa carrière à Marseille (Bouches-du-Rhône) à la direction des Chantiers navals de Provence jusqu'en 1926. À sa retraite, il se retire à Gémenos, où il décède le 27 novembre 1940.

Gustave Leverne est aussi le père de Pierre Leverne (1897-1974), président de l'association des combattants de moins de 20 ans (1914-1918), avocat, directeur des imprimeries du journal Sud-Ouest et d'Henri Leverne (1898-1981), membre de la Légion des Mille (1000 plus jeunes combattants volontaires de la Première Guerre mondiale).

[modifier] A voir aussi

[modifier] Sources