Gilles Bourdouleix

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Gilles Bourdouleix
Parlementaire français
Naissance 15 avril 1960
Décès
Mandat Député
Début du mandat juin 2002
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription cinquième circonscription de Maine-et-Loire
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Gilles Bourdouleix est homme politique français, né le 15 avril 1960 à Angers (Maine-et-Loire).

[modifier] Biographie

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 5e circonscription de Maine-et-Loire. Il est réélu député le 17 juin 2007 au second tour avec 56,30% des voix. Il est porte-parole du CNI et fait partie du groupe UMP.

Ses partisans mettent en valeur sa fougue, son indépendance et son refus du politiquement correct. Il s'est ainsi prononcé contre la loi relative à l'application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics (ou loi d'interdiction du port du voile), ou il a condamné la manifestation des agitateurs royalistes contre une exposition d'un artiste turc au musée d'art et d'histoire de Cholet, exposition qu'ils jugeaient attentatoires à la mémoire vendéenne locale. On le crédite d'un certain dynamisme et d'une persévérance dans la conduite des projets locaux (pôles administratifs, Glisséo, Marques avenue, Arcades Rougé, développement des zones d'activités), et d'un réel attachement à son territoire.

Ses détracteurs soulignent son isolement politique, ses colères irréfléchies, le dialogue de sourds avec l'opposition municipale qui donne lieu à des séances de conseils souvent agités : il a ainsi plusieurs fois menacé de démissionner de l'UMP, a souhaité le rattachement de Cholet à la Vendée suite à une subvention du Conseil général de Maine-et-Loire à une entreprise qui transférait son usine hors de Cholet, a refusé contrairement aux usages républicains habituels d'accueillir un ministre en visite à Cholet, a provoqué une crise au sein de la communauté d'agglomération (à cause de l'opposition de deux maires à l'augmentation des indemnités des conseillers communautaires et à leurs interrogations sur le budget communautaire)… En conflit ouvert depuis des années avec la CCI, il a montré peu d'enthousiasme au projet de "pôle enfant", dont il n'avait pas eu l'initiative, et s'est opposé à la fusion récente des trois chambres consulaires de Maine-et-Loire.

Il est aussi à l'origine du conflit contre l'association organisatrice du meeting aérien de Cholet. Il a d'ailleurs maintenu l'expulsion de cette structure de l'aérodrome, sans succès dans l'immédiat.

Son activité à l'Assemblée nationale est plutôt faible et il reconnaît lui-même préférer ses mandats locaux.

Il se montre très procédurier (usant des tribunaux dès qu'il se sent diffamé). Peu satisfait d'autre part de la couverture par la presse de la vie locale et de son action politique, il a créé un hebdomadaire intercommunal gratuit pour y rémedier "Synergences hebdo".

En 2007, il a fini par parrainer du bout des lèvres, contraint et forcé, Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UMP qui s'est présenté pour devenir président de la République française. Il l'avait pourtant décrié à de maintes reprises. Cela n'empêcha pas le PS a été majoritaire sur Cholet avec 50,4% des voix pour la première fois depuis 1981. Depuis mars 2007, il est adhérent au CNI dont il est un des deux seuls députés avec Christian Vanneste. En 2006, il repasse avec seulement 53% des voix aux législatives contre une candidate inconnue jusqu'alors. En 2007 il est réélu maire de Cholet au premier tour avec 51,50%.

[modifier] Mandats

Mandats au 07/12/2004 :

[modifier] Liens externes

Suspension et tentative d'expulsion du meeting aérien de Cholet