Garbet

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Garbet
Photo souhaitée - Merci
Longueur 25,1 km
Débit moyen 6,23 m3.s-1
mesurés à Oust
Surface du bassin 102 km2
Régime régime nival
Se jette dans le Salat
Bassin collecteur la Garonne
Pays France France
Ariège
Cours d’eau - Hydrologie

Le Garbet est une rivière pyrénéenne du sud-ouest de la France qui coule dans le département de l' Ariège. C'est un affluent du Salat en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Garbet prend sa source dans les Pyrénées, dans l'étang du Garbet, sur le flanc nord du Pic Rouge de Bassiès (2 676 mètres), non loin de la frontière espagnole. De manière générale, son cours est orienté du sud-est vers le nord-ouest. Après un parcours de 25 kilomètres, il se jette dans le Salat en rive droite à Oust, petite localité ariégeoise située à 16 kilomètres en amont de Saint-Girons.

[modifier] Départements et principales villes traversés

[modifier] Hydrologie

Le Garbet est une rivière extrêmement abondante, compte tenu bien sûr de l'exiguïté de son bassin versant. Son débit a été observé sur une période de 28 ans (1912-1939), à Oust, localité du département de l' Ariège, située au niveau de son confluent avec le Salat [1]. Le surface étudiée était de 102 km², c'est-à-dire la quasi totalité du bassin versant de la rivière.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Oust est de 6,23 m³ par seconde.

Le Garbet présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme c'est souvent le cas en territoire de haute montagne. Son régime est avant tout nival, avec une composante pluviale pour les altitudes inférieures. Les hautes eaux se déroulent au printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens oscillant entre 8,28 et 12,50 m³ par seconde, d'avril à juin inclus (avec un maximum en mai). Dès le mois de juin, le débit chute rapidement jusqu'aux basses eaux qui ont lieu durant la plus grande partie du reste de l'année (d'août à février). Les mois de juin et de mars constituent deux courtes périodes de transition. Durant les basses eaux, le débit mensuel moyen oscille entre 3,47 et 5,11 m³ par seconde, avec un plancher de 3,47 en septembre. Pendant cette période, on note une petite hausse en novembre (5,11 m³ - pluies d'automne) et une seconde hausse en janvier (4,8 m³ par seconde). Les fluctuations sont cependant bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,320 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 320 litres par seconde, ce qui est déjà assez sévère (voir note [2] ).

Les crues, quant à elles peuvent être assez importantes malgré la taille modeste du bassin versant de la rivière . La série des QIX n'a pas été calculée, mais la série des QJ (ou débits journaliers calculés de crue) l'a bien été. Les QJ 2 et QJ 5 valent respectivement 36 et 46 m³ par seconde. Le QJ 10 ou débit calculé de crue décennale est de 52 m³ par seconde et le QJ 20 de 59 m³, tandis que le QJ 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante (voir note [3] ).

Le débit journalier maximal enregistré à Oust durant cette période de 28 ans, a été de 58,9 m³ par seconde le 2 janvier 1935. En comparant cette valeur à l'échelle des QJ de la rivière, l'on constate que cette crue était d'ordre vicennal et donc destinée à se répéter en moyenne tous les 20 ans.

Au total, le Garbet est une rivière fort abondante et bien alimentée, surtout par les précipitations neigeuses de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 1 930 millimètres annuellement, un record en France, plus ou moins six fois la moyenne d'ensemble du pays tous bassins confondus. Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) se monte dès lors à pas moins de 61,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Principaux affluents

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station O0355030 - Le Garbet à Oust (option Synthèse)
  2. Le VCN3 est une mesure de la sévérité des étiages qui donne la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. La série des QIX se propose de calculer les périodes de retour pour les débits instantanés de crue.
    Le QIX 20 ou débit instantané calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux et cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
    La série des QJ se propose quant à elle de calculer les périodes de retour pour les débits journaliers de crue.
    Le QJ 20 ou débit journalier calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit journalier calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QJ 50, c'est-à-dire la valeur du débit journalier calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QJ 2 et le QJ 5 sont les débits journaliers calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux et cinq ans.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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