Gala Dalí

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Gala Dalí.
Née Helena Dimitrievna Deluvina Diakonova, à Kazan, Russie le 26 août 1894.
Morte à Figueras, Espagne, le 10 juin 1982.
Elle fut la femme de Paul Éluard, la maîtresse de Max Ernst puis l'épouse, l'égérie et l'unique modèle féminin de Salvador Dalí.

Sommaire

[modifier] Biographie

Envoyée en 1913, au sanatorium de Clavadel, en Suisse, pour être soignée contre la tuberculose, elle y rencontre Paul Éluard.
Ils se marient à Paris en février 1917. Une fille, Cécile, nait un an plus tard.

En octobre 1921, Éluard et Gala se rendent à Cologne (Allemagne) pour rencontrer le peintre Max Ernst. Elle pose pour lui et devient son amante tout en restant l'épouse d'Éluard. L'année suivante, Ernst vient s'installer dans la maison des Éluard à Eaubonne (Val d'Oise). La relation triangulaire n'est nullement cachée.

En 1929, Éluard et Gala rendent visite à un jeune peintre catalan, Salvador Dalí, chez lui à Figueras. C'est le coup de foudre réciproque entre Gala et Salvador Dalí, de dix ans son cadet. Ils s'épousent civilement en 1932. (Une cérémonie religieuse aura lieu vingt-six ans plus tard, en 1958).
Elle devient l'unique modèle féminin et le principal sujet d'inspiration du peintre qui ne cessera de la magnifier et de la représenter comme un mythe vivant et une icône moderne. De son côté, Gala prend en main les affaires de son mari et saura les faire fructifier.

« J'astiquais Gala pour la faire briller, la rendant la plus heureuse possible, la soignant mieux encore que moi-même, car sans elle tout était fini. » Salvador Dalí, in « Dalí de Draeger », propos recueillis par Max Gérard.[1]

Pour Gala, Dalí achète le château de Púbol, en Catalogne où elle est enterrée.

[modifier] Quelques œuvres remarquables de Salvador Dalí dans lesquelles apparaît Gala

  • « Métamorphose paranoïaque du visage de Gala », 1932
  • « Banlieue de la ville paranoïaque-critique », 1936
  • « Gradiva », 1938
  • « Léda Atomica », 1949
  • « La Madone de Port-Lligat », 1950
  • « Concile œcuménique », 1960
  • « Main de Dalí retirant la Toison d'or des yeux de Gala debout derrière le soleil »

[modifier] Source bibliographique

  • Adam Biro & René Passeron « Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs », Office du livre, Fribourg (Suisse) et Presses universitaires de France, Paris, 1982, page 178.

[modifier] Notes

  1. Biro, p. 179