Gétules

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Les Gétules forment un peuple de pasteurs nomades les Zénètes[1] [3]On a pu parler à propos des Gétules de petite nomadisme. Voir Gabriel Camps, Berbères. Aux marges de l’histoire, Toulouse, 1980.</ref> présents sur de vastes régions du nord-ouest de l'Afrique, au sud de la Numidie et de la Maurétanie, durant l'Antiquité et l'occupation romaine de l'Afrique. Strabon [2] en fait des voisins méridionaux des Garamantes.
En l'an 6 de notre ère, ils se révoltent contre Juba II et semblent soutenir les Romains dans la guerre qui les opposent à Jugurtha. Virgile fait d'ailleurs de leur roi -légendaire ?- Iarbas et de ses hommes les représentants d'un peuple de guerriers redoutables [3] et Strabon les qualifie de « plus puissante des nations lybiques »[4]. La colonie de Madaure fut fondée, à en suivre Apulée, pour surveiller ces populations. . L'auteur romain Pline l'Ancien, mentionne la puissance de deux tribus gétules : les Baniurae et les Autotoles (parfois nommés Autololes ou Galaules). Les Baniurae occupent la vallée du Sébou et menace la colonie romaine de Banasa, non loin de l'actuel Sidi Kassem. Les Autololes sont originaires de la vallée de l'actuel oued Bou Regreg. Pline l'Ancien les décrit comme des barbares particulièrement dangereux et toujours prêts à piller. Salluste, dans son œuvre La Guerre de Jugurtha, les présente avec les Libyens antiques comme « rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des bêtes ».
La Gétulie est connnue dans les sources latines pour sa pourpre [5] et ses fauves [6].

Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'Algérie.

Sommaire

[modifier] Mode de vie

Bien que les tribus gétules ne formèrent jamais un véritable État - et que Juba II se réclama roi des Numides et des Gétules - ils contribuèrent largement aux royaumes maures et numides. Ils devainent ainsi soutenir les armées d'Hannibal et de Juba II. Pasteurs et nomades, ils organisent des razzias contre les agriculteurs installés dans leur zone d'influence.

[modifier] Références

  1. Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province ... De Société archéologique de la
  2. Strabon, Géographie, XVII, 3, 19
  3. Énéide, IV - 36, 40, 196ss et 326
  4. Strabon, Géographie, XVII, 3, 19
  5. Ovide, Fastes, II,319 [1]
  6. Énéide, V,352 [2]

[modifier] Sources et bibliographie

[modifier] Sources

[modifier] Bibliographie

  • Yves Moderan, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècles), Paris, É.F.R, 2003.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes