Génération Kémi Séba
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Génération Kémi Séba (GKS) est un mouvement politique afrocentriste, antisioniste fondé par Kémi Séba le 29 novembre 2006 à Sarcelles. Il succède à la Tribu Ka dissoute le 26 juillet 2006 sur décret du président de la République française.
GKS prône le droit de chaque peuple à disposer de son « espace vital », tout en affirmant combattre le sionisme. Certains n'y voient d'ailleurs qu'un prétexte à l'antisémitisme[réf. nécessaire]. Il prône notamment la séparation entre les races et est souvent considéré comme d'extrême droite, voire un mouvement raciste.
De fait, bien que majoritairement composé de noirs, GKS trouve des sympathisants dans la mouvance nationaliste française. En effet, certains nationalistes (comme le Renouveau français) approuvent le combat antisioniste de GKS[1]. On retrouve également comme sympathisants des islamistes, qui se reconnaissent dans leur combat contre l'impérialisme américain et sioniste[réf. nécessaire].
GKS cherche à défendre son programme dans le domaine électoral en proposant une liste lors de l'élection municipale de Sarcelles en 2008[2].
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[modifier] Affaire de Chartres
Le 8 février, le groupe GKS tient une conférence à Chartres, où des policiers dépêchés sur place en raison d'un « trouble à l'ordre public » auraient été traités de « policiers sionistes à la solde d'un gouvernement sioniste ». Arrêtés pour violences et menaces, Kémi Séba a été condamné en comparution immédiate le 9 février à cinq mois de prison dont trois avec sursis pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, en l'occurrence le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas. Deux autres membres du GKS ont été également condamnés : Cyrille Kamdem, 26 ans, a écopé de deux mois de prison dont un avec sursis pour outrage et rébellion ; Yédé Awo, 28 ans, a été condamné à 3 mois de prison dont deux avec sursis.
Ils ont été incarcérés immédiatement au centre pénitentiaire de Bois-d'Arcy[3]. Suite au désistement de leur avocat lors de l'audience du 22 mars, celle-ci a été repoussée au 3 mai et les prévenus libérés le 26 mars[4].
Lors de son procès du 3 mai à Chartres, Kémi Séba revendique ses propos, et précise qu'être antisioniste ne fait pas de soi un antisémite argumentant que dans ce cas tous les anticommunistes seraient de facto « anti-russes[5] ». Le verdict prononcé le 28 juin 2007 par le tribunal correctionnel de Chartres le condamne à 6 mois de prison avec sursis, 1500 € d'amende et 1000 € de dommages et intérêts à la Licra. Son camarade Cyrille Kamdem a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et 750 euros d'amende, ainsi que 1000 euros à la Licra. Il pourra donc se présenter aux élections municipales de Sarcelles[6].
[modifier] Condamnation pour reconstitution de ligue dissoute
Le 1er avril 2008, la justice a estimé que Stellio Capochichi, dit Kémi Séba, avait fait acte de reconstitution de ligue dissoute en fondant le groupe GKS, et l'a condamné à six mois de prison, dont deux fermes, ainsi qu'à un an de privation de droits civiques. Il a a annoncé son intention de faire appel[7].
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes et références
- ↑ Ex-tribu Ka et groupuscules d’extrême droite, le rapprochement noir-brun, Altermedia, 19 septembre 2006.
- ↑ « Cinq mois après sa dissolution, la Tribu Ka prépare son retour », Le Monde, 15 janvier 2007.
- ↑ Dépêche Reuters, 9 février 2007, 23 h 16.
- ↑ « Grosse mobilisation permettant le report de l’audience au 3 mai », site de GKS.
- ↑ « Devant la justice, le fondateur de Tribu Ka revendique ses propos », La Provence, 3 mai 2007.
- ↑ Depêche AFP, 28 juin 2007, 15 h 40.
- ↑ « Tribu Ka, deux mois de prison ferme », Le Figaro, 1er avril 2008.