Frederic Fappani

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Frederic Fappani est un pédagogue jungien et chercheur en sciences de l'éducation. Il prone une éducation se revendiquant de la psychologie jungienne, mieux nommée psychologie analytique. On la dit "jungienne" car cette psychologie a été fondée par Carl Gustav Jung (1875 - 1961). Il méne ses questionnements dans le cadre de l'éducation spécialisée et de l'action sociale.


Sommaire

[modifier] Écrits

[modifier] Une pensée enracinée dans l'éducation jungienne

Icône de détail Article détaillé : Education (psychologie analytique).

Comme pour tout les pédagogues jungiens, il est connaisseur du cadre de la psychologie analytique : "L'éducation commence par celle de l'éducateur, en particuliers au travers d'un apprentissage de soi, une connaissance de soi.". Le présupposé, étant que si l'on se connait mieux, on peut mieux agir envers les autres, en particuliers envers les enfants. Un travail sur soi, c'est aussi déconstruire ses préjugés et ses idées fausses.

[modifier] Un questionnement dans le cadre de l'éducation spécialisée

Cependant, Frederic Fappani, améne cette question dans le cadre de l'éducation spécialisée. Par exemple autour de la situation des jeunes des quartiers populaires. Ses écrits de sciences de l'éducation sont à la croisée de la psychologie et de la pédagogie, une forme de psychopédagogie, très influencée par Carl Gustav Jung. Il pense que l'acte éducatif est un art, une science et une philosophie.

En ce sens il est prôche d'autres auteurs et pédagogues jungiens. Comme par exemple, René Barbier, qui pense lui, que l'éducateur est un passeur de finalités. On retrouve là aussi art, science et ce qu'il nomme spiritualité plutot que philosophie :"Il nous faut distinguer trois types de finalités : en science, en art et dans la spiritualité." [1] Où encore, Patrick Estrade, qui selon ses propres mots, se situe " au carrefour de la psychologie , de la philosophie et de la spiritualité" et se définit comme " un passeur de valeurs"

[modifier] L'acte éducatif : un art .

Et il invite d'abord à se questionner sur soi même, puis a s'investir dans la relation pédagogique. Il parle même, en la matiére d'"art". «  ... Un art car au-delà des valeurs qui nous animent, de la connaissance que nous avons et produisons et des qualités techniques dont nous faisons preuve, il y a la manière dont nous travaillons. Le principal outil de notre action réside dans notre propre personne ses qualités sensibles, ses facultés d’inventions et d’imagination, ses intuitions entretenues par la connaissance, que nous allons exister les uns auprès des autres, nos modes d’approches différenciés allant dans le même sens, mais par des chemins diversifiés qui peuvent conduire chacun de ceux dont nous nous occupons à rencontrer le déclic qui lui donnera des raisons d’aller de l’avant.»[2]

[modifier] L'acte éducatif : une philosophie .

«  ...Peut-on apprendre aux autres à vivre sans avoir sur la vie un certain nombre d’idées ? Peut-on aider les jeunes à progresser sans avoir sur le sens de leur marche, de leur démarche, un certain nombre de repères ? Cela nous apparaît impossible ! L’éducation demande d’être pleinement nous-mêmes tout en respectant les autres. Tout ce que nous faisons, nos gestes les plus simples comme nos attitudes les plus complexes sont habités par ce que nous pensons. Nous avons la chance, le plus souvent, de travailler au sein d’une équipe où le débat peut être permanent. Ce qui nous empêche de tourner en rond autour de nos seules préoccupations personnelles. Quand le travail que l’on fait a un sens, il est moteur, il enrichit, il épanouit, il engage aussi..»[3]

[modifier] L'acte éducatif : une science.

«...Une science car notre travail nous permet de constater, d’expérimenter, de déduire. Il met en œuvre, d’une manière permanente, le sens de l’observation, à travers le partage de vie et l’écoute attentive des autres, la capacité de proposition à travers leurs intérêts et leurs désirs, l’habitude d’évaluation qui n’est après tout que la réflexion sur les résultats que nous constatons les uns avec les autres, à partir des objectifs que nous nous sommes donnés. Chaque jour nous amène sa moisson de découvertes… .»[4]

[modifier] Références

[modifier] Notes

  1. René Barbier, Communication au Congrès International " Quelle Université pour demain ? Vers une évolution transdisciplinaire de l'Université " (Locarno, Suisse, 30 avril - 2 mai 1997).
  2. Fappani Frederic, L’acte éducatif pour quoi et pour qui ?, éd. Lien social, Numéro 572, 12 avril 2001
  3. Fappani Frederic, L’acte éducatif pour quoi et pour qui ?, éd. Lien social, Numéro 572, 12 avril 2001
  4. Fappani Frederic, L’acte éducatif pour quoi et pour qui ?, éd. Lien social, Numéro 572, 12 avril 2001

[modifier] Bibliographie

  • Fappani Frederic, Les travailleurs sociaux et Internet: " Aujourd’hui les Nouvelles technologies de l’information et de la Communication (NTIC) débarquent sur l’Europe donc chez nous", éd. Lien social., Numéro 485, 6 mai 1999.
  • Fappani Frederic, L’acte éducatif pour quoi et pour qui ?, éd.Lien social., Numéro 572, 12 avril 2001
  • Fappani Frederic, Les dossiers de l’éducation, Violence à l’école, Les objets sociomédiatiques ", éd. Cursus (2002)
  • Fappani Frederic,La musicothérapie : De la vibration du cosmos au souffle venu d’ailleurs, éd. Cursus (2007)

[modifier] Articles internes, connexes :



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