Frédéric Deloffre

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Frédéric Deloffre, né le 27 juillet 1921 à Aniche et décédé le 4 avril 2008[1], à Antony était un critique littéraire français. Spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle, il est l'auteur d'une thèse célèbre sur Marivaux et a édité de nombreux textes littéraires. Marqué à droite, il est l'un des fondateurs du principal syndicat universitaire de droite français, l'UNI.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il entre à élève de l'École normale supérieure en 1941[2], et réussit l'agrégation de grammaire en 1944[3]. A partir de 1962, il est professeur à la Sorbonne, puis à l'université Paris-IV Sorbonne.

En mai 1968, Frédéric Deloffre s'oppose aux manifestations qui agitent les universités. Membre du Synidicat autonome des Lettres, il s'oppose au Snesup, syndicat majoritaire marqué à gauche. Il critique la politique du ministre de l'éducation nationale, Edgar Faure. Il est l'un des fondateurs de l'Union nationale inter-universitaire, créée en janvier 1969.

[modifier] Oeuvres

  • Une Préciosité nouvelle, Marivaux et le Marivaudage, Paris : Les Belles Lettres, 1955, .plusieurs rééditions

[modifier] Notes

  1. Centre de recherche sur la littérature des voyages, éditorial du 10 avril 2008, consulté le 22 avril 2008
  2. site Internet de l'Association des anciens élèves, élèves et amis de l'ENS
  3. Lauréats des concours d'agrégation de 1900 à 1950

[modifier] Source

[modifier] Article connexe