Flavion

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Cet article est une ébauche concernant une localité de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur.

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Pour l’article homonyme^?, voir Flavion (cours d'eau).

Flavion

Armoiries

Drapeau

Administration

Pays

Région

Communauté

Province

Arrondissement

Commune

Géographie

Coordonnées

50°15′N 04°42′E / 50.25, 4.7

Superficie

(inconnue) km²

Population
Densité

(inconnue) (??/??/????)
(inconnue) hab./km²

Autres informations

Gentilé

Flavionnais(e)

Code postal

5620

Zone téléphonique

(inconnue)

Site officiel

(inconnu)

Flavion est une section de la commune belge de Florennes située en Région wallonne dans la province de Namur.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Ce petit village de l'Entre-Sambre et Meuse est un joli coin qui se trouve sur le côté droit de la route 51 Ligny-Feschaux et sur le côté gauche de la route Charlemagne Philippeville-Dinant à 8 km de Florennes, le centre de l'entité. Son altitude varie entre 250 et 260m pour une étendue de 1387 ha. Du point culminant, on découvre les villages d'Anthée, Morville, Rosée, Florennes et les pistes de la base militaire.

[modifier] Histoire

Son histoire remonte très loin dans le passé car on y a découvert des vestiges de l'homme des cavernes. Dans une grotte de l'époque néolithique, on a découvert un squelette couché sur le côté droit, déposé sur le sol naturel, la tête vers le couchant et recouvert d'une épaisse couche de terre de 1,30 m environ. C'est au "Trou des Nutons" situé à l'est de la commune, à environ 1,5 km de l'église que s'ouvre dans un rocher à pic d'une quinzaine de mètres de hauteur, une grotte qui a défié depuis des siècles bien des hommes acharnés à la recherche. Elle fut partiellement explorée par le Père Dom Félix de l'Abbaye de Maredsous qui y pénétra jusqu'à environ 200 m. Et il n'y découvrit que quelques ossements d'animaux, conservés au Musée de Maredsous. Cette grotte fut creusée par l'érosion des eaux de Flavion et de quelques petits ruisseaux ; il existe aussi une importante résurgence au pied même de la cavité. Tout porte à croire que les eaux disparaissent dans le sol à Rosée et ressortent à Flavion, donnant ainsi au Trou des Nutons une plus vaste étendue que celle que les explorations répétées de spéléologues amateurs. Il s'avère certain que de surprenantes découvertes pourraient être faites si l'on poussait plus loin les explorations déjà faites.

Pas très loin, on a découvert un cimetière romain. De 1858 à 1859, on fouilla et 313 tombes furent dénombrées. On y découvrit des poteries, des armes, des bijoux et autres objets précieux. En 1265, Flavius(Flavion), nom donné par un général romain du même nom, était devenu Flavium et était cité dans la charte de fondation à Walcourt. Le village fut maintes et maintes fois ravagé par des guerres, en 1430 : pillages et mises à sac ; en 1493, pillages et prisonniers déportés ; en 1554, nouvelle dévastation alors que Flavion dépendait du bailliage de Bouvignes. Entretemps, on avait érigé un énorme édifice carré de 12 mètres de côté et dont le rez-de-chaussée était voûté en forme de berceau. Il n'y avait pas de portes extérieures et les murs avaient une épaisseur de 2,80 m. On y accédait au premier étage par une échelle donnant sur une porte bardée de fer. A l'approche des ennemis, c'est là que les habitants cachaient leurs biens les plus précieux. Elle était gardée par une petite garnison. De nombreuses maisons étaient entourées de constructions défensives et il reste encore aujourd'hui une vieille ferme, appelée ferme du château, qui possède un donjon en pierres de tailles.

Flavion a subi aussi tous les terribles inconvénients de la Première Guerre mondiale et en mai 1940, elle dut subir la fameuse bataille de chars qui se déroula pendant plusieurs jours sur son territoire entre les chars français et les chars allemands commandés par un certain Rommel qui devint par la suite le Maréchal, surnommé « le Renard du Désert ». C'est aussi à la ferme du château, citée ci-dessus, que résidèrent un bon nombre d'aviateurs américains de la 429e escadrille du 474e groupe de chasse de l'US Air Force qui participèrent à la fameuse Bataille des Ardennes en décembre 1944.

La paroisse et l'église sont consacrées à Saint Martin. L'église actuelle date de 1845 et en 1969 la façade fut reconstruite. L'édifice renferme un Christ en croix du XIIe siècle et quelques autres pièces du XVIIIe siècle.