El-Kseur

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El-Kseur doit son nom a un palais fortifié (al Qasar). Lors de la création du Centre en 1872 (dans l'arrondissement de Bougie), elle prit le nom de BITCHE, mais retrouva très vite sa première dénomination. À 3 km ruines romaines de Tiklat (Tubusubtus) et à 14 km source d'Anser Arballah, amenée au village par une conduite faite sous les Romains. Créé en 1872, en même temps que la Réunion, les immigrants n'y sont cependant arrivés que vers le 1er novembre. Les 3 364 ha ont été divisés en 55 concessions agricoles, 25 lots industriels et un lot de ferme. Seules quatre des 14 familles européennes, dont cinq originaires d'Alsace-Lorraine, et quatre des 67 familles algériennes ont gardé leurs concessions. 430 habitants en 1881 et 1 107 en 1901, dont 338 Français et 63 d'origine étrangères.

Cultures (vers 1905) : céréales (820 ha), vignes (170 ha). Bétail : bœufs (50), moutons et chèvres (450), chevaux et mulets (136).

Les habitants avaient alors 30 charrues et cinq moulins à huile. Ce centre de peuplement a connu des débuts très difficiles. Il est devenu par la suite l'un des plus beaux villages de la vallée : "La majeure partie des colons qui sont restés, se livre à diverses activités assez fructueuses (commerce des huiles, des figues et des caroubes). De nouveaux venus, la plupart de France, ont acheté des concessions et crée de belles fermes où la culture de la vigne prédomine". C'était en 1905. Certains premiers pionniers qui avaient abandonné leurs concessions « d'une surperficie insuffisante » mais rachetées par la suite par des autochtones, ont séjourné à La Réunion. Trois familles alsaciennes sont restées à El-Kseur. Pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie, El Kseur était la base d'un bataillon de chasseurs à pied (29è BCP) qui tenaient divers postes de part et d'autres de la Soummam, notamment à Toudja et sur la route des crêtes, à 17 km de Bejaia, au poste dit "PK 17" avec le commando de chasse "V 94" qui eut à faire aux moujahidines du secteur.

El-Kseur est une commune et daïra de la wilaya de Béjaïa en Kabylie (Algérie).

En 2001, une synthèse des revendications a été ratifiée par le mouvement citoyen de la Kabylie (Âarch) à la suite du Printemps noir : la plate-forme d'El Kseur.

Sommaire

[modifier] Économie

Ville desservie par le rail et par deux routes nationales ; la nationale n°26 reliant Béjaïa à Alger par M'chedallah (ex-Maillot) et la nationale n°12 reliant Béjaia à Alger par Tizi Ouzou. Il s'y est développé ces dernières années un tissu industriel très dense et une activité économique très importante. La viabilité de la zone d'activités d'El-Kseur résorbera certainement un taux de chômage déjà alarmant. La mise en place de différents lotissements à usage d'habitation a fait de la ville d'El-Kseur un pôle cosmopolite. En effet pas moins de cinq lotissements ont vu le jour depuis 1980. Berchiche, un quartier au Nord de la ville reçoit déjà une cité universitaire de 9000 lits, mais les routes qui y mènent ne répondent plus aux exigences du moment.

[modifier] Culture

se qui conserne la culture : voyont le theatre, la choral,la music (groupe thalssa) la dansse hiphop (par le groupe tourbillons ) et d'autre comme le dessins arts plastique,ect

[modifier] SCOUT

Le Groupe Scout SALHI HOCINE d’EL-KSEUR est l’un des plus anciens d’ALGÉRIE, et très certainement l’un des plus rares à rester en permanente activité depuis sa création en 1943 par ABDELHAMID BENZINE,(né le 27 Avril 1926 et décède le 6 Mars 2003) Parmi les jeunes fondateurs du groupe scout figurait « SFAYA SAID » le tout premier « commissaire local » A l’époque le groupe, s’appelait THABET ce qui signifie la persévérance, ce qui explique aussi la survie de ce groupe 64 ans plus tard. Dans les années soixante dix la dénomination THABET est remplacée par SALHI HOCINE du nom de l’un des plus jeunes martyres de la ville d’El-kseur (30 ans) et membre du groupe. HISTOIRE DE SALHI HOCINE : Né le 14 juin 1928, la carrière politique du chahid si El-hocine a commencé très tôt, c’est en compagnie du chahid si M’hemed Bogara, son camarade de classe qu’il a fais ses premiers pas dans le militarisme révolutionnaire à KHEMIS MELIANA. En 1944, à son retour à El-kseur son village, il s’est assigné pour tâche le renforcement de la structure du mouvement Scout Musulmans Algériens, par qui sa contribution a connu un essor considérable. Il devient très vite l’élément moteur de cet organisme qui représente pour lui le cadre idéal pour exprimer ses convictions patriotiques. Sa conduite, son dévouement ont fait de lui un exemple incontournable pour tous ses camarades, il est tombé au champ d’honneur le 5 Mai 1958.

Media:http://elkseur06310.free.fr/img/SCOUT/photo01.jpg Modèle:Groupe salhi hocine de la ville d'el-kseur

[modifier] Les ruines romaines

L'aqueduc de Toudja, plus exactement près du lieu dit "Tiahmaïne" comporte encore huit piles qui supportaient l'aqueduc transportant les eaux de l'Arbalou pour alimenter, ici en aérien, en aval en souterrain, la ville de Saldae ( Bejaia). Cet ouvrage, dont on se préoccupe enfin de la conservation de ce qu'il en reste, est décrit dans "Le Bond de mille ans ou le pont de Bereq'mouch" du Kabyle francophone Augustin Ibazizene ( La Table Ronde mars 1979) et dans celui d'Etienne Maignen " Treillis au djebel - Les Piliers de Tiahmaïne" (édition Yellow Concept mai 2004) concernant la guerre d'indépendance dans ce secteur en 1960.