Dragon Force

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Pour le groupe de musique, voir DragonForce.
Dragon Force

Éditeur Sega
Développeur Working Designs
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur Tatsuyuki Maeda (compositeur)

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie Saturn
JPN 29 mars 1996[1]
AN 30 novembre 1996[1]
EUR Septembre 1997[2]

PlayStation 2
JPN 18 août 2005[3]
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre Jeu de rôle tactique
Jeu de stratégie en temps réel
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme Saturn
Playstation 2
Média Saturn
CD-ROM

PlayStation 2
DVD-ROM
Langue Version originale japonaise
Version anglaise
Contrôle Manette de jeu

Évaluation Saturn
JPN CERO : All Ages (A)
AN ESRB : Everyone (E)
EUR ELSPA : 11+

PlayStation 2
JPN CERO : All Ages (A)
Moteur {{{moteur de jeu}}}

Dragon Force (ドラゴンフォース?) est un jeu vidéo développé par Working Designs et édité par Sega, mêlant deux genres : la stratégie en temps réel et le jeu de rôle tactique. Il est sorti sur Saturn le 29 mars 1996 au Japon, le 30 novembre 1996 en Amérique du Nord et en septembre 1997 en Europe. La presse vidéoludique considère le titre comme un des meilleurs du genre, notamment grâce à son système de jeu original et unique.

L'histoire est centrée sur la rivalité entre les huit royaumes du monde de Legendra. Le scénario suit les aventures de l'un de ses huit souverains, qui est chargé d'unifier chacune des nations afin de lutter contre la menace grandissante d'un dieu maléfique du nom de Marduck.

Une réédition du jeu nommée Sega Ages 2500 Series Vol.18: Dragon Force sort le 18 août 2005 au Japon sur PlayStation 2. Ce dernier parait dans la gamme Sega Ages et bénéficie de quelques nouveautés. Le jeu connait une suite en 1998, intitulé Dragon Force II, reprenant les bases du système de jeu du premier épisode.

Sommaire

[modifier] Trame

[modifier] Univers

Dragon Force prend place dans un monde imaginaire du type médiéval-fantastique. L'histoire se déroule sur le continent de Legendra[4]. Sa géographie est très hétérogène, elle se compose de montagnes, de plaines, de forêts et de déserts. Le territoire est divisé en huit royaumes, gouverné chacun par un monarque, et bâtit autour de nombreux châteaux et villages. Legendra est peuplé par des humains et d'innombrables personnages légendaires tels que des elfes, des harpies, des dragons, des zombis, des vampires et des hommes bêtes.

Dans la genèse de Dragon Force, le père de tous les êtres vivants est un dieu nommé Toul. Ce dernier a le pouvoir de créer et donner la vie. Il donne naissance à six déesses, capable d'accorder la vie, et six dieux, aux pouvoirs de destruction. Les déesses ont pour mission de concevoir l'univers en façonnant des étoiles, des planètes et des lunes. Elles offrent le contrôle de toutes ses réalisations au « Star Dragon », Harsgalt, qui doit s'occuper du bien-être de ses créations célestes et coopérer avec les dieux pour anéantir certaines étoiles et les faire revenir à leur état de poussière. Cette poussière permet aux déesses de créer de nouveaux astres afin d'assurer le cycle de la vie[5].

Harsgalt est le créateur du monde de Legendra, connu tout d'abord sous le nom de « Harsgalt Star ». Astea, une des six déesses, crée trois peuples pour cette planète : les elfes, les humains et les hommes bêtes. C'est une terre qui devient très attrayante pour les dieux. En particulier pour Madruck qui pense que son pouvoir est sans égal et qui a la volonté de renverser ses acolytes et le dieu Toul. Il se lance alors dans la destruction du monde de Legendra et de Harsgalt. Les peuples essayent de s'unir en élisant huit guerriers, mais trop orgueilleux, échouent dans leur lutte contre Madruck. Le « Star Dragon » s'oppose à cette rébellion et réussit à repousser Madruck. Astea compte alors sur huit nouveaux guerriers afin de tuer définitivement Madruck, lorsqu'il réapparaitra pour assouvir ses plans[5].

[modifier] Personnages

Le jeu propose d'incarner un des huit héros aux caractères distincts représentant chacun le souverain d'un des huit royaumes de Legendra[4]. De nombreux personnages de divers horizons vont se joindre à eux durant leur périple, ce qui permet entre autres au joueur de découvrir de nouvelles personnalités et de les contrôler lors des combats.

Wein est le monarque du royaume de Highland, situé au Sud-Est du continent. C'est un chef extrêmement habile et compétent bénéficiant d'une grande réputation qui incite plusieurs de ses ennemis à se joindre à lui. Goldark règne sur l'empire Fandaria, localisé à l'Ouest de Legendra. Il est surnommé « le Lion Fou » de part sa puissance de combat et son caractère violent. Goldark a une seule ambition : gouverner le monde. Teiris est la reine de Palermoon, à l'Est du territoire. C'est une jeune magicienne qui manque de confiance en elle, laissant une place importante à l'amitié. Mikhal gouverne la nation d'Izumo, situé au Sud-Ouest des terres. C'est un samurai qui a forgé ses compétences en combat en s'exilant de son pays. Gongos est le responsable de Bozack, localisé au Sud du continent. Très généreux et possédant une force bestiale, il est surnommé le Gardien de la Forêt. Leon est le souverain du royaume de Topaz, placé au centre de Legendra. C'est un moine qui s'adonne aux arts martiaux afin d'entraîner son corps et son esprit. Reinhart est le monarque de Tradnor, royaume voisin de Topaz. Il est le plus jeune à régner sur Legendra. Enfin Junon est la commandante de Tristan, au Nord du continent. Elle est surnommée « Chevalier Noir de la Mort Masquée » à cause de son caractère froid et du mystère qui plane autour de son passé[4].

[modifier] Histoire

Dans la peau de l'un des huit souverains de Legendra, la première phase de l'aventure consiste à parcourir le monde pour regrouper sous la même bannière les différents généraux du continent. Pour cela, il faut généralement les vaincre au combat. Mais certains d'entres eux se rallient automatiquement, sans qu'on ait à les affronter.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Une fois les huit héros réunis, ils se rendent de manière stratégique dans différents sanctuaires du continent. Teiris, Reinhart et Gongos vont au « Sanctuaire du soleil » ; Mikhal, Leon et Junon au « Sanctuaire de la lune » ; enfin Wein et Goldark au « Sanctuaire de la neige ». Là-bas, ils combattent des ennemis dont le frère de Goldark : Gyzzdark. À ce moment là, une sorte d'humanoïde nommé Katmando atterrit sur la planète. Avant de pouvoir l'affronter, les généraux récupérent trois artefacts, dont la « Star Dragon Sword », une épée légendaire qui permet de vaincre Katmando.

La dernière étape, pour les huit souverains, est l'affrontement contre Madruck. Pour cela, ils se rendent à « Bloodly Castle », au Sud-Est de Fandaria. Sur place, ils font face une nouvelle fois aux deux fidèles serviteurs de Madruck et à Katmando. C'est Goldark qui affronte personnellement Madruck. Il le vainc une première fois, le dieu se transforme alors en un dragon à trois têtes. Un nouveau duel s'engage. Goldark remporte une victoire définitive sur Madruck qui y perd la vie. Astea vient en personne féliciter les huit guerriers de Legendra et annonce de longues années de paix sur le continent.

[modifier] Système de jeu

[modifier] Généralités

Dragon Force comporte quatre phases de jeux distinctes : le mode administration, le mode carte, le mode préparation à la bataille et le mode bataille[4]. Les phases d'administration et de préparation à la bataille s'effectuent sur des écrans fixes en deux dimensions. Le mode carte se déroule dans un environnement en 3D représentant le monde de Legendra. Les déplacements sur ce dernier permettent au joueur de circuler entre les différents lieux du jeu, représentés par des châteaux.

La première phase du jeu est le mode d'administration. Il permet de gérer les affaires domestiques du royaume, visualiser la carte de la bataille en cours et sauvegarder la partie[4]. Les affaires domestiques servent à accéder à une description de chacun des généraux ; à leur attribuer des récompenses, afin qu'ils puissent augmenter le nombre de soldats sous leur commandement durant la bataille ; et à équiper ou retirer un objet, une arme ou une armure à un général, qui ne peut porter qu'un seul équipement à la fois. Un menu d'audience est également accessible pour s'entretenir avec ses commandants et ses captifs de guerre. Il est nécessaire de converser avec ses unités pour s'assurer qu'ils soutiennent le royaume et ne déserteront pas l'équipe. Il est aussi possible de persuader certains prisonniers de se rallier à notre cause. Les commandants possédant une intelligence supérieur à 70 sont capable de mener une recherche au sein d'une forteresse, afin de trouver des généraux et objets cachés, ou de fortifier un château, pour augmenter son niveau.

La seconde étape, une fois la phase d'administration terminée, est le mode carte. Cette dernière s'effectue en un temps limité, symbolisé par un sablier à l'écran[4]. Quand le temps est écoulé, on retourne à l'étape d'administration. C'est à partir de la carte que le joueur organise ses armées pour conquérir de nouveaux châteaux. Les déplacements sont en temps réels[6]. Chaque forteresse peut contenir un nombre restreint de généraux. Le menu d'un château permet d'obtenir des informations au sujet des commandants et des captifs qui se trouvent au sein de la bâtisse. Un général peut aussi recruter de nouveaux soldats perdu au combat, être nommé commandant en chef du château et déployer ses troupes pour quitter les lieux. Les unités en mouvement sur la carte ont la possibilité de se déplacer par groupe de cinq généraux maximum. Quand une faction rencontre une forteresse ou des troupes ennemies, le jeu passe en mode préparation à la bataille.

La phase de préparation à la bataille permet de vérifier et analyser la condition actuelle des généraux alliés et ennemis[4]. Après avoir étudié ces renseignements, une décision d'engager ou non le combat doit être prise. Le joueur peut donc amorcer le combat, procéder à une retraite, entraînant la perte du château si les unités le défendent, ou parlementer. Si les négociations aboutissent, l'ennemi doit quitter les lieux ou se joindre au monarque. Si elles échouent, le combat s'engage, le général ennemi bénéficie d'un avantage et le joueur perd toutes ses troupes.

[modifier] Combats

Le mode bataille apparaît quand le joueur est confronté à un groupe d'ennemis. Cette phase succède au mode de préparation à la bataille. Dotées d'un thème musical énergique, les combats se déroulent sur un plan en trois dimensions qui représente le lieu où se déroule l'affrontement. Les personnages sont quant à eux représentés en sprites 2D[7].

[modifier] Développement

[modifier] Musique

La bande son de Dragon Force a été composée par Tatsuyuki Maeda, qui avait déjà travaillé sur de nombreux projets Sega.

[modifier] Adaptation

Sega Ages 2500 Series Vol.18: Dragon Force est l'adaptation de Dragon Force sur PlayStation 2. Ce jeu est édité par Sega, il est sorti uniquement au Japon, le 18 août 2005, dans le cadre du projet Sega Ages[8]. Au départ, le jeu était prévu pour le mois d'avril. Mais les nombreuses améliorations que Sega a apporté au titre ont repoussé sa sortie à juin, puis à août[9],[10]. Certains membres de Working Designs ont désiré que cette adaptation paraisse aux États-Unis, mais Sega ne réalise pas le souhait des développeurs[11].

Cette version intègre de nombreuses nouveautés. Le jeu inclut une nouvelle carte en trois dimensions bénéficiant de plusieurs retouches graphiques, des musiques réorchestrées et des scènes de dialogue doublées[12]. L'éditeur japonais sollicite les développeurs afin qu'ils redessinent l'ensemble des illustrations et les différents personnages issus du jeu d'origine pour un meilleur rendu. De nouveaux protagonistes font également leur apparition, ainsi qu'un mode « Sega Saturn », qui permet aux joueurs de jouer avec les illustrations originales et de garder la configuration des touches de la manette Saturn[13],[14].

[modifier] Réactions et critiques

Dragon Force est un jeu passé inaperçu en Europe et en Amérique du Nord, contrairement au Japon où il s'est vendu à 272 166 exemplaires, le positionnant à la 25e places des jeux les plus vendus sur Saturn dans ce pays[15]. L'échec en occident est dû notamment à la chute progressive des ventes de la Saturn liée à l'écrasante domination de la PlayStation sur le marché du jeu vidéo[16]. Pourtant ce jeu est considéré comme l'un des meilleurs du genre, proposant un gameplay unique encore à ce jour[17]. Le jeu reçoit des critiques élogieuses de la part des principales publications vidéoludiques, elles acclament surtout son système de jeu riche et passionnant, son univers prenant, les musiques de bonne qualité et sa durée de vie importante.

Critiques de la presse spécialisée
Publication Note
AN GameSpot 9,1 sur 10[18]
EUR Edge 8 sur 10[19]
FR Player One 90 sur 100[20]
FR Joypad 92 sur 100[21]

Joypad affirme que c'est « un jeu extraordinaire » faisant parti « très certainement [de] l'un des 5 meilleurs tactical RPG de tous les temps », citant son originalité, sa durée de vie et sa qualité sonore. Mais décriant ses « graphismes moyens » et l'oubli d'une traduction française qui rend le jeu difficile d'accès pour les non anglophones[21]. Player One félicite les efforts de Sega à sortir des jeux de ce genre en Europe, bien trop rare pour l'époque. Le magazine affirme que son atout majeur « est qu'il peut-être rejoué plusieurs fois », et « malgré un niveau technique très moyen et des défauts mineurs, Dragon Force est une denrée trop rare sur console pour passer à côté »[20]. Gamespot qualifie le titre d'accrocheur offrant des batailles à grande échelle, contrairement à la plupart des jeux de rôle tactique[18]. Enfin RPGFan déclare que c'est « un jeu magistral », composé d'un gameplay presque parfait et d'une qualité esthétique des personnages agréable, en dépit de son côté répétitif et de son histoire simple et peu travaillé[22]. Les sites Game Rankings et MobyGames (qui effectuent des moyennes à partir de nombreuses publications) donnent respectivement au jeu un score général de 90% et 89%[23],[24].

Dragon Force s'est vu décerner quelques récompenses de la part de la presse spécialisée. Gamepsot le sélectionne dans son « Greatest Games of All Time » en évoquant le mélange réussi entre la stratégie et l'action[25]. EGM le positionne à la 21e place dans le classement des 100 meilleurs jeux de tous les temps[26]. Et le site 1UP.com le classe 111e dans le classement des 200 meilleurs jeux de tous les temps[27].

[modifier] Équipe de développement

[modifier] Voir aussi

[modifier] Médias externes

  • [image] Jaquette de la pochette du jeu sur Saturn en version européenne.
  • [image] Face de la pochette du jeu sur PlayStation 2.
  • [image] Fond d'écran présentant les personnages importants du jeu.
  • [vidéo] Gameplay général, vidéo du jeu sur YouTube.com.

[modifier] Liens externes

  • (ja) Sega Ages, site officiel de la version PlayStation 2.
  • (fr) Legendra, aide de jeu sur Dragon Force.

[modifier] Notes et références

  1. ab (en) « Dragon Force Info », GameSpot.
  2. (fr) « Dragon Force Info », Gamekult.
  3. (fr) « Sega Ages 2500 Series Vol.18: Dragon Force Info », Gamekult.
  4. abcdefg (fr) Dragon Force Manuel d'instruction européen, Sega, septembre 1997.
  5. ab (en) La genèse et certains événements du monde de Dragon Force sont développés dans un fichier texte, nommé « DISC_BIB.TXT », accessible à partir de la version européenne du jeu, quand on insère le CD-ROM dans un ordinateur.
  6. (en) Commodore Wheeler pour RPGFan.com, « Dragon Force - Review », 4 juin 1999. Consulté le 15 juin 2008.
  7. (en) Silverwolf X pour RPGFan.com, « Dragon Force - Review », 23 mai 2000. Consulté le 15 juin 2008.
  8. (en) Anoop Gantayat pour IGN.com, « Dragon Force Remake Gets Original's Staff », 27 janvier 2005. Consulté le 26 mai 2008.
  9. (fr) Puyo pour Gamekult.com, « Nouvelles images de Dragon Force », 7 mars 2005. Consulté le 26 mai 2008.
  10. (fr) Puyo pour Gamekult.com, « Nouveau report pour Dragon Force », 7 juin 2005. Consulté le 26 mai 2008.
  11. (fr) Trunks pour Gamekult.com, « Dragon Force PS2 en Occident ? », 15 novembre 2004. Consulté le 26 mai 2008.
  12. (fr) Puyo pour Gamekult.com, « Du nouveau pour les Sega Ages », 28 janvier 2005. Consulté le 29 mai 2008.
  13. (fr) Puyo pour Gamekult.com, « Dragon Force : nouvelles images », 27 mai 2005. Consulté le 29 mai 2008.
  14. (ja) Sega, « Dragon Force », 2005. Consulté le 29 mai 2008.
  15. (en) Japan-GameCharts, « Japan Saturn Charts », 28 novembre 2007. Consulté le 13 mars 2008.
  16. (fr) Pierre Gaultier, « La PlayStation: analyse d'un succès », octobre 2000.
  17. (fr) Le Tactical-RPG, GamePlay RPG, n°49 (mars 2003), p.25.
  18. ab (en) Joe Fielder pour GameSpot.com, « Dragon Force - Review », 4 mars 1997. Consulté le 10 mars 2008.
  19. (en) Site de la revue Edge, « Edge en ligne : Dragon Force ». Consulté le 10 mars 2008.
  20. ab (fr) Test de Dragon Force, Player One, n°79 (octobre 1997), p.94.
  21. ab (fr) Test de Dragon Force, Joypad, n°68 (octobre 1997), p.96.
  22. (en) Commodore Wheeler pour RPGFan.com, « Dragon Force - Review », 4 juin 1999. Consulté le 10 mars 2008.
  23. (en) Site GameRankings.com, « Fiche de Dragon Force ».
  24. (en) Site MobyGames.com, « Fiche de Dragon Force ».
  25. (en) Ricardo Torres pour GameSpot.com, « Dragon Force - Greatest Games of All Time », 7 novembre 2003. Consulté le 10 mars 2008.
  26. (en) EGM Staff, « Electronic Gaming Monthly's 100 Best Games of All Time ». Consulté le 10 mars 2008.
  27. (en) 1UP.com, « The Greatest 200 Video Games of Their Time », 2 février 2006. Consulté le 12 avril 2008.
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